Ridendo Castigat Mores Tartuffe

fidèle, se révèle à son tour. Cependant, l’empereur, indulgent, pardonne aux conjurés. C) L’héritage de l’antiquité : la comédie de Molière : « castigat mores ridendo » ( à partir de 1650) Molière ne pensait pas vraiment corriger les hommes de leurs vices mais il voulait travailler «  à rectifier et à adoucir les passions » (préface de Tartuffe).     Molière est impitoyable pour la préciosité (femmes savantes, pédants, précieuse) ; il s’en prend à leurs affectations de langage et de leurs

effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores »14 est d'origine incertaine mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction

mais seulement s’y soumettre et y obéir. On voit que Molière pose implicitement la question de la liberté d’expression au théâtre, qui lui a été refusée à plusieurs reprises, dès qu’il a osé porter sur la scène un sujet qui frôle le religieux (Le Tartuffe, Dom Juan mettant en scène des hypocrites religieux). Or les médecins charlatans qui profitent de la crédulité de leurs patients, ou la médecine qui assoit sa domination et exige la soumission pleine et entière rappelle curieusement, indirectement

effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores » est d'origine incertaine mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction.

effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores »14 est d'origine incertaine mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction

avons vu combien d’un côté leur caractère, de l’autre le contexte moral et philosophique de la pièce les inscrivait dans une sorte de répulsion. Mais s’ils font horreur, ils font aussi rire. C’est bien l’adage du théâtre comique au XVII, « castigat ridendo mores », véritable programme mettant le rire au cœur de la dramaturgie. Comment les auteurs s’y sont-ils pris pour que ces monstres fassent rire ? Toute la force comique de ces pièces est d’arriver à faire rire avec un misanthrope, en prenant en

souffrance. Dans la comédie, cette purgation des âmes va se faire grâce à lapuissancelibératrice du rire. Le but de a comédie, depuis l’Antiquité est : « Castigat ridendo mores », corriger les mœurs en faisant rire. 3- Critiquer La comédie n’est pas seulement une critique descaractères, mais devient une satire du monde social. Dans Tartuffe, Molière a peint la fausse dévotion, l’imposture religieuse ; dans Don Juan, il s’est attaqué à l’hypocrisie des Grands. Marivauxquant à lui a peint les

problèmes dont fut confronté Molière suite à la représentation et au remaniement du Tartuffe, nous entendons par problème la censure qui poussa le roi à interdire toute représentation publique de la pièce. D’une part les détracteurs de Molière, qui cherchent le moyen de briser cette ascension trop brillante, et de l’autre se situe cette période sombre marquée par les deuils. Ayant achevé au moins provisoirement le Tartuffe, sur lequel Molière comptait pour soutenir son répertoire, mais aussi pour asseoir

17 février, à 51ans. Les œuvres de Molière : - Le malade imaginaire (1673)-L'amour médecin (1665) - Dom Juan (1665)-Monsieur de Pourceaugnac (1669) -L'Avare (1668)-Le médecin malgré lui (1666) -Les fourberies de Scapin-Tartuffe (1664) II. CONTEXTE DU 17E S. Contexte historique : 1610 Henri IV meurt assassiné. 1661 prise de pouvoir de Louis XIV. Période de grande agitation politique, les frondes, la noblesse contre le pouvoir royal, période

et comiques pour mettre en relief l'absurdité de l'humanité. Ouverture: On a souvent voulu voir une satire d'un homme qui attend son destin: à quoi sert la vie? Ils vont attendre Godot qui ne viendra pas. II)LECTURES CURSIVES Texte4- Molière ,Le Tartuffe (1664) Introduction : En 1664, Molière est déjà quelqu'un d'appréciée pour le roi. Cette pièce pose les problèmes prépondérants de cette époque: le parti dévot est très important c'est pour cela que les dévots s'indignent face à cette pièce et font