Rime

pin permet de mettre à la rime « flanc »/ »blanc » : pureté du poète, innocence et se confronte au monde néfaste qui l’entoure. Présentation extrêmement péjorative de l’homme. Antéposition du CC de but au vers 5 informe d’abord sur le but instinctif de l’homme : prend, vol (place de dérober à la césure : insistance). Portrait de l’être humain qui s’étale dans toute son horreur sur la deuxième strophe : hyperbole de caractérisation multiple sur 4 vers se terminant sur !, rime de assassine avec résine

vulgarité. V6 : Notion de « rêve » et de plus, on a un jeu sur le chiffre 7. Cela se manifeste au V6 qui rejette dans le V7 avec « des rimes ». Dans un sonnet, il y a 7 rimes. Rimbaud rejette la rime donc contradiction entre la rime et le mètre. Ce qui permet au poète d’être un précurseur : la rime dépasse l’alexandrin. V7 : Rimbaud a renouvelé l’expression « dormir à la belle étoile » \> proximité entre le poète et le ciel. En Belgique : « Grande-Ourse » s’appelle « Le

prestige des patrons de Ronsard, le roi Henri IV et le connétable Montmorancy. Ses allusions de « l’héritier d’Hector » et « notre François Nestor » servaient accentuer l’autorité de ces hommes, et aussi parodier le travail flatteur de Ronsard. Le rime « d’Hector » et « Nestor » souligne les connotations mythologiques et aussi accentue, par exemple, la tendance humaniste vers les allusions de l’antiquité. Hector a eu le héros de Troie, un exemple idéal de la piété, la prouesse, et la masculinité

suffisantes : blancs – ensorcelants, oiseaux – roseaux. En même temps on peut voir que le poème respecte la loi de l’alternance des rimes masculines et féminines : gouffre – souffre (rime féminine) x blancs – ensorcelants (rime masculine) x Mensonges – songes (rime féminine) x oiseaux – roseaux (rime masculine) x désastres – astres (rime féminine) etc. En ce qui concerne l’analyse stylistique, le poète utilise plusieurs figures. Il s’agit souvent de figures d’analogie : les comparaisons « nos cœurs

nous sont familières : la versification est apparente. Les règles du vers français reposent sur un triple système de retour : o il y a retour d’un certain nombre de syllabes (le mètre) ; o il y a retour de certaines homophonies en fin de vers (la rime) ; o il y a retour régulier de l’accent (le rythme). · Nous observons ici deux rimes dont une est dominante : [ɛR] et [tã]. · Le texte est composé de réseaux phonétiques : o retour des dentales et o ouvert (l’automne connote la mort → réseau

UNE CHANSON TRADITIONNELLE  structure du poème : régularité : • 1 quatrain (2 décasyllabes entrecoupés d’1 tétrasyllabe et 1 hexasyllabe) • 1 distique (2 heptasyllabes) : 4fois  impression d’être une chanson avec 4 refrains et 4 couplets  Rime, utilisation traditionnelle : rimes suivis et majoritairement féminines sauf refrains  Sonorités travaillées : ASSONANCES dans chaque strophes, dont la dernière les repend toutes (« ai », « en », « ou ») + Structure circulaire du texte avec

p = rime pauvre Qui suivent, indolents compagnons de voyage, ( s)  s = rime suffisante Le navire glissant sur les gouffres amers. (r)  r= rime riche A peine les ont-ils déposés sur les planches, (s) Que ces rois de l'azur, maladroits

lent / rapide puis chute lapidaire b) Personnages truculents (hauts en couleur) – Pts communs : 2 carnassiers, 2 espèces proches => rivalités – Différences : → lieu de vie (ext / int + rime antithétq 19-20) → mode de vie (violence / confort) → état (miséreux / opulent + rime antithétq 1-3) – Personnifient des types humains : raffinement langagier, conversation policée, hypocrisie qui masque une guerre larvée entre ennemis jurés Ccl = 2 figures antagonistes de l'artiste

Coule […]). La rime : Il y a rime lorsqu’il y a homophonie en fin de vers métrique qui port au moins sur la dernière voyelle prononcée. Les rimes terminant par un ‘e’ muet sont dites ‘féminines’, les autres sont dites ‘masculine’. La rime associe souvent des mots et ce lien est souvent une source utile pour les interprétations. Rime pauvre : porte sur une voyelle. Rime suffisante : porte sur deux voyelles. Rime riche : porte au moins trois voyelles

égaux de 6 syllabes. Toutefois, on constate un certain nombre d'irrégularités : dès les 2è et 3è vers, au lieu d'alexandrins, on voit 2 hexasyllabes. Or, 2 hexasyllabes correspondent en nombre de syllabes à un alexandrin. Le fait que le 2è vers ne rime pas avec d'autres vers proches confirmerait cette interprétation. Dans cette perspective, cela peut signifier que l'on se trouve en présence d'un poème de 14 alexandrins : Or une autre forme de 14 vers bien connue est la forme très codifiée du sonnet