Rire Et Dérision

a) Les didascalies b) La violence du corps c) La dérision contre le désespoir Conclusion Introduction : Samuel Beckett comme beaucoup d’autres auteurs comme Eugène Ionesco, ou Jean Genet ont véritablement révolutionné la dramaturgie du XXème siècle, par leur nouvelle conception du théâtre. Celui-ci bouleverse ainsi les codes du théâtre et notamment l'expression verbale dans la mesure où il tourne en dérision le langage traditionnel du théâtre. C’est la naissance du théâtre

SESSION 2012 PROPOSITION DE CORRECTION Première partie : Synthèse (40 points) Proposition de corrigé : Pour Bergson qui aborde dans son essai la question des rapports sociaux, le rire répond à certaines exigences de la vie en commun. En tant que phénomène collectif, il a d’abord une fonction régulatrice. Le rire serait ainsi une sorte de geste social ayant le pouvoir "d’intimider en humiliant" (Bergson parle de "correction"). On pourrait évoquer ici La Bruyère, qui rappelle combien les rieurs

l’est jamais sans le comique : en effet, chaque élément tragique est associé à un élément comique dans Fin de partie. Tout d’abord, l’handicape des personnages, témoin de leur malheur, est aussi moteur du comique : la démarche exagérée de Clov fait rire le spectateur, tout comme l’échec de Hamm à déplacer son fauteuil seul, à l’aide de la gaffe et son obstination à s’épuiser tout de même. Le jeu des couvercles des poubelles de Nagg et Nell, comme quand Nagg tape sur celui de Nell comme s’il frappait

faire rire, en usant de plaisanteries, de gags, de gestes et d'acrobaties pittoresques, le tout en partie improvisé, car la commedia dell'arte laisse une large place à l'improvisation. Moliere va s'en inspiré pour la plupart de ses pieces. Comme pour le theatre italien la majeur partie de ses pieces se finissent toujours bien . Cette caracteristique par d'un point de vue bien defini, tous les malheurs peuvent s’abattre sur les personnages, il ne sont qu’éphémères, et il vaut mieux en rire, car, tôt

Cependant ce contenu "sérieux" Rabelais choisit l'habiller par le rire et le comique. 1 Sa première femme était contrefaite et la seconde très désagréable. 2 Se guabelant: se moquant 3 Fessepinte: buveur de pinte. Boîtes "Silènes", XVI siècle, Musée de Troyes 3 II Le choix d'une oeuvre comique : réhabiliter le rire "Mieux est de ris que de larmes écrire, pour ce que rire est le propre de l'homme". Cette citation, extraite du même

Gargantua attire les regards des badauds en raison de son apparence singulière. L’étonnement des parisiens est tournée en dérision à travers une énumération de termes dépréciatifs appuyés par la répartition de l’adverbe intensif « si », « si sot, si badaud, si inepte ». Ces termes redondants mettent en exergue (relief) la bêtise innée du peuple de Paris. L’usage du lexique

de Rabelais est celui du rire sous toutes ses formes et dans tous les registres, de mots, de gestes, de caractères et de situations. Ce comique est tout d’abord illustré par le style de Rabelais. Le rythme est donné par l’abondance de ponctuation, la richesse des champs lexicaux créatifs, le mélange des niveaux de langage  qui vont du registre populaire, à la grossièreté, et aux termes savants détournés de manière burlesque, qui accentuent le ridicule et provoquent le rire. La tirade de Janotus de

médiévale, Rabelais fait part à son lecteur d’un récit de géants à l’apparence enfantine pour faire réfléchir, selon le principe du “castigat ridendo mores” (corriger les moeurs par le rire) , rendu célèbre par molière c’est cette écriture comique que l’on retrouve tout au long de son oeuvre. Ainsi, dans le cadre du parcours Rire et savoir,[la question posé du bac] Nous nous demanderons si [reformulation de la question].llllllllllllllllIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

de leur liberté de mouvements, ils ne peuvent sortir de leur poubelle – objet hautement symbolique mais burlesque. Pitié et compassion rendues impossibles. Dégoût, rejet mais aussi étrangeté, distance à l’égard des personnages grotesques. 2 La dérision Tous les éléments visant à traduire l’angoisse existentielle des personnages sont traités de manière hyperbolique. Ceux qui l’éprouvent en deviennent pathétiquement dérisoires. Hamm fait figure de tyran domestique capricieux et impuissant. Nagg

(…) Je trouvais cela normal comme je comprenais tres bien que les gens m’oublient apres ma mort.” Ce type de pensés va inspirer le theatre de l’absurde. Dans les annés 1950 Ionesco, Adamov et Beckett ecrivent des scenes mettant en evidence la dérision dans la condition humaine. Leurs pieces sont en rupture par rapport aux regles instaurés dans d’autres genres theatraux comme le theatre de boulevard ou le theatre engagé. Les représentaions ont lieu dans de petites salles d’un Paris avant-gardiste