Risque Systémique Des Banques

Une taxe sur les banques : une fausse solution qui pénaliserait la croissance 15 avril 2010 I. Une taxe : une fausse solution Elle pèserait sur le financement de l’économie • Une taxe réduirait les fonds propres des banques • • Et donc leur capacité à faire du crédit Alors que les exigences en fonds propres vont croître encore (Bâle 3) • La part du financement des entreprises par les banques est beaucoup plus élevée en Europe qu’aux Etats-Unis • Une bonne performance

propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l’autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l’article L. 122-10 dudit code. » © Banque de France - 2010 ISSN 1637-4681 SOMMAIRE Repenser les marchés des dérivés de gré à gré pour garantir la stabilité financière CHRISTIAN NOYER, Gouverneur de la Banque de France I-V ÉTUDES Les CDS : quels avantages et coûts collectifs ? RONALD W. ANDERSON, London School

c'est-à-dire  l’abolition du contrôle des changes et des restrictions des mouvements de capitaux * La Désintermédiation c'est-à-dire l’accès direct aux agents à besoin de financement aux marchés de capitaux sans passer par l’intermédiaire des banques, ce qui nous a fait passer d’une économie d’endettement à une économie de marché * Le Décloisonnement c'est-à-dire l’ouverture des marchés nationaux à l’international On peut d’ailleurs rajouter un 4ème D, celui de la Dématérialisation dû au

Section II : l’historique de l’internationalisation des mouvements de capitaux. Section III : la nature de la globalisation financière. Chapitre II : la globalisation financière : effets, risques et limites. Section I : les effets attendus de la globalisation financière. Section II : risque et limites de la globalisation financière. Section III : la difficile maitrise des marchés financiers. Introduction La globalisation financière peut être définie comme la mise en place, à

comparée à une maladie et bien la crise systémique peut être considérée à une épidémie et cette épidémie conduit à une insécurité générale, à un sentiment de peur et de désordre qui peuvent avoir des conséquences désastreuses A cet égard, il faut distinguer la crise systémique sectorielle de la crise économique géographique. La crise économique sectorielle touche, progressivement et simultanément, plusieurs dimensions de l'économie. Par exemple, une banque fait faillite et par un phénomène de

objectif de protéger les déposants et de prévenir les risques bancaires, découlant d’une mauvaise gestion ou des engagements trop importants de la part des banques et établissements financiers. Aussi, les risques bancaires mettent en avant la double problématique de leur évaluation, suivi et gestion ainsi que de leur maîtrise. Les règles régissant les activités bancaires, ayant comme corollaire la gestion prudente et transparente des banques et établissements financiers, connaissent elles mêmes à

Partie 2 : Rôle et Gestion des Banques 1. Rôle des Banques 1. Système de paiement et liquidité - Transfert : coût de transport et de concordance - Clearing - Création et prêt de dépôts ("loans make deposits") - Création et Fourniture de liquidité (fonds de roulement) (cfr. « monnaie » = division dans temps et espace des transactions) Transactions sans grosses variations de prix grâce au ‘pooling’ de la banque (liquidité). 2. Intermédiation - Entre agents en surplus de fonds

Un mécanisme d’assurance et de transfert du risque Les opérateurs achètent des produits dérivés pour des besoins de couverture. Le banquier qui achète une option (c’est à dire le droit d’acheter ou de vendre un sous-jacent à un prix et jusqu’à une échéance déterminées) ou qui se couvre à terme diminue le risque qui lui est propre. Mais ce risque ne disparaît pas. Il est transféré à un opérateur (un spéculateur ou un agent qui, compte tenu de ses propres anticipations, souhaite se couvrir dans l’autre

LE RISQUE PAYS Sommaire I- DEFINITION DU RISQUE PAYS Du point de vue de l'entité créditrice nationale : le type de risque Du point de vue de l'entité étrangère débitrice : la nature du risque Du point de vue des faits générateurs de crise : le type de crise II- MESURE DU RISQUE PAYS La nécessité de mesure avec une échelle commune à tous les acteurs Les principales méthodes généralement utilisées III- METHODES D’EVALUATION DU RISQUE PAYS

gigantesques programmes de sauvetage que les gouvernements ont mis en place depuis l’automne dernier. Les pertes du système bancaire ont en réalité été nationalisées, c’est-à-dire « socialisées », tandis que les hauts dirigeants et actionnaires des banques continuent à engranger à fond les bénéfices du casino mondial, sans aucune participation aux coûts de la catastrophe économique auxquels doivent maintenant faire face l’Europe et le reste du monde. Les lobbies du secteur financier paraissent plus