Roland Barthes Phèdre

ces personnages onr rout de même le sentiment que leur vie, plutôt malheureuse, est une sorte d'expiation parce qu'ils auraient eu le culot de naître. Tout porre à croire que les «êtres» beckettiens suhissentleur sort, tout comme les Iphigénie, Phèdre er Œdipe . Si le héros tragique croyait en l'existence des dieux qui décidaient du sort des hommes — ce qui lui permettait tout de même une certaine assurance, lui donnait un sens de la certitude, même dans la souffrance — , il n'en va pas de

présenter les œuvres ainsi que l’auteur Racinien, avec des informations sur le genre de diffusion et les modifications qui lui ont été apporté par Racine, cette analyse se base sur les critiques effectuées sur Racine par les d’importants penseurs : Roland Barthes, Charles Mauron, Ferdinand Brunetière, Gustave Lanson…etc. l’auteur effectue une comparaison des travaux de Racine à celle de Shakespeare : « Comme Shakespeare et Sophocle, Racine est un poète national : rien de plus français que son théâtre

rigoureux. Songez qu'un même jour leur ravira leur mère, Et rendra l'espérance au fils de l'étrangère, A ce fier ennemi de vous, de votre sang, Ce fils qu'une Amazone a porté dans son flanc, Cet Hippolyte... PHEDRE Ah ! dieux ! OENONE Ce reproche vous touche ? PHEDRE Malheureuse, quel nom est sorti de ta bouche ? OENONE Eh bien ! votre colère éclate avec raison : J'aime à vous voir frémir à ce funeste nom. Vivez donc : que l'amour, le devoir, vous excite ; Vivez, ne souffrez

politique. Le théâtre est un lieu d’identification, en voyant Phèdre amoureuse de son beau-fils Hippolyte, Renée, qui a cédé sa passion à Maxime, le fils de son mari, se voit elle-même. En se voyant, elle se découvre, ou du moins se redécouvre elle « (r)ouvre les yeux », et trouve que son drame, à elle, est « mesquin et honteux » puisqu’elle n’aura jamais la force d’aller au bout de son amour en se suicidant au contraire de Phèdre. Léchy Elbernon affirme que «L’homme (s’ennui) et l’ignorance lui

Il faut comprendre tragédie, chez Corneille comme le cas de conscience posé au héros (le dilemme cornélien, dans le Cid en 1637) ou encore comme la fatalité, ainsi Phèdre par ex. victime d’une malédiction familiale et abattue, écrasée dès l’acte I en ouverture de la pièce. Enfin, il faut retenir que pour le critique Roland Barthes, ce qui fait l’essence du tragique racinien c’est que l’action ait cédé la place à la parole : puisque le sort est scellé, il n’y a plus qu’à avouer les crimes et les

élèves de SPÉ doivent bien connaître le programme de l’année précédente (La justice) : ils conserveront leurs ouvrages, leurs cours, les corrigés de devoirs et les fiches de méthode. I- La parole : les œuvres inscrites au programme a) Platon, Phèdre, Le Livre de Poche n° 4649, traduction de Létitia Mouze. b) Marivaux, Les Fausses Confidences, GF n° 978. c) Paul Verlaine, Romances sans paroles, Le Livre de Poche n° 16075, édition critique établie par Olivier Bivort. Le volume comporte aussi

corresponde pas du tout à leurs écrits. Avec la revolution sexuelle, il est tout à fait possible d'aimer du grand amour plusieurs fois. L'amour prime sur tout. Ainsi, le divorce est essentiel afin que le mariage n'existe que d'amour. De nos jours, la Reine Phèdre aurait épousé le fils du Roi et la Princesse de Clèves aurait épousé le Duc de Nemours sans réfléchir. La transcription concrète de ces principes est un véritable désordre social. En effet, les unions éphèmères se multiplient, accompagnées d'un éclatement

représentation, baigné dans une ambiance de spectacle, le spectateur vit de manière plus intense ce qu'il voit et entend. Il peut en quelque sorte s'identifier comme étant un personnage de la pièce et donc s’en attacher. Ex : La mise en scène de Phèdre de Louis Barrault représentent des personnages vraisemblables qui permettent aux spectateurs de s’identifier à eux et de retirer de la représentation une leçon morale. §3- Les didascalies ne prennent tout leur sens que lors de la représentation

récit est d’abord un énoncé narratif, c’est-à-dire un type de discours, totalement ou partiellement confondu avec l’œuvre, qui se fixe pour but de raconter en écartant tout ce qui ne relève pas du narratif. Le fameux récit de Théramène à la fin de Phèdre (V, 6) en est un exemple fameux ; * Le récit est ensuite une série d’événements, d’épisodes réels ou fictifs considérés indépendamment de toute référence esthétique : le récit d’un fait divers dans la presse, ou un récit de voyage entrent dans

chambre claire de Roland Barthes, texte qui semble parfois beaucoup plus débiteur d’une lecture de Blanchot que de celle de L’Imaginaire de Sartre, en hommage auquel il est écrit. Barthes fait de la photographie le lieu exemplaire de l’oscillation entre vie et mort, fictif et réel, qui semble constituer pour Blanchot le propre de toute image. Dans la première partie, dans le but de découvrir par quel trait essentiel la photographie se distingue de la communauté des images, Barthes isole d’abord la