Romancier Historien

du livre Ce livre « design, introduction à l’histoire d’une discipline » à été écrit par Alexandra MIDAL est édité par François Laurent (qu’elle remercie d’ailleurs a la fin de son livre) chez pocket en 2009. Alexandra MIDAL, historienne et théoricienne du design, diplômée de la Sorbonne et de la school of architecture de princeton University aux états unis. Elle a débuté sa carrière dans l’art contemporain comme directrice d'une grosse galerie allemande à Paris. Mais elle a préféré

suivant, de « Pour notre part » à « les contours », les deux historiens expriment leur vif intérêt à l’identité nationale en citant Marc Bloch et Vidal de la Blache. Ensuite, de « L’Etat » à « l’avortement », c’est les rôles qu’ont pu jouer l’Etat, les Français et les immigrés dans la constitution de l’identité nationale qui sont exprimés. En rapport à cette constitution, de « Si l’identité » à  « unité nationale », l’idée que les historiens abordent est que l’identité nationale est en évolution permanente

Histoire et Mémoire Les historiens ne confondent pas Histoire et mémoire. A l’inverse de l’histoire, la mémoire isole un évènement de son contexte ; elle cherche à le tirer de l’oubli pour lui même et non pour l’insérer dans un récit cohérent créateur de sens; ceci s’explique parce que la mémoire est affective, tandis que l’histoire se veut rationnalisante. Cet antagonisme entre histoire et mémoire est la conséquence des profondes mutations qui, depuis plus d’un siècle, ont affecté la définition

de l’élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1848. Lourdement endetté, il doit vendre Milly en 1860 et écrire des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques (peu solides aux yeux des historiens d’aujourd’hui) ou son « Cours familier de littérature » (1856-1869) à côté de textes plus réussis mais mineurs comme « Le tailleur de pierre de Saint-Point » (1851) ou « Graziella » (1852). Son dernier grand poème « La vigne et la maison » est écrit

Si nous avons ce désir de connaissance du passé, c'est bien que l'Homme a ce besoin de repères fixes pour ne pas être perdu, pour avoir une conduite de vie qui lui sera propre selon ses idéaux. Les écrits de Cicéron et de bien d'autres auteurs et historiens gréco-latins (Hérodote, Thucydide, Tite-Live...) se basent sur une recherche historique afin d'en découler une conduite de vie, philosophique ou non. L'Homme a besoin de l'histoire, ses actes communautaires ou personnels proviendront de sa conscience

construction d'une image du passé par des hommes et des femmes (les historiens et historiennes) qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus. Par delà les époques et les méthodes, et quel que soit le but sous-jacent du travail de l'historien, l'histoire est toujours une construction humaine, inscrite dans l'époque où elle est écrite. Selon l'historien Antoine Prost, « L'histoire, c'est ce que font les historiens »[1] et on peut lire sous la plume de Louis Blanc[2] (1811-1882)

l’historien ment également au lecteur. * Utilisation/fiabilité des sources Les historiens peuvent se baser sur des sources qui ne sont pas fiables à l’époque (document 3) ou mal les utiliser. Il peut alors devenir subjectif en fonction de ses convictions, ses opinions ou ses idéologies pour démontrer quelque chose. * Le discours historique n’est pas le monopole des historiens Des non historiens posent également problème en écrivant des discours généralement faux, dans le seul but de

1) Ce qu’est la civilisation : C'est la combinaison des deux approches - historique et comparative - qui se révèle la plus fructueuse, comme le démontrent les travaux du sociologue Marcel Mauss et des historiens Lucien Febvre et Fernand Braudel. En effet, celles-ci permettent de préciser quelles réalités sociales sont désignées par le vocable «civilisation». A ce propos, Fernand Braudel écrit: «La notion de civilisation est au moins double. Elle désigne à la fois des valeurs morales et des valeurs

des mémoires coloniales ». D'une histoire de conquérants à une histoire de dominés: L'historiographie du fait colonial à toujours été marginalisée, même si au début du XX ème siècle cette question commence a former un axe d'étude pour les historiens, ce n'est qu'à partir des années 1920-1930 que l'histoire coloniale trouve un réel public à travers de nombreuses publications qu'elles soient journalistiques ou littéraires. Néanmoins, cela ne donne pas a cette histoire sa place de marque dans

influence déterminante sur l‘histoire? Qu’Est-ce qu’un historien si ce n’est une personne qui exprime ce qui a été, les événements et leurs successions, autrement dit l’histoire? Mais l’explication de faits antérieurs implique obligatoirement des choix, par conséquent l’élimination de certains événements qui paraissent aux yeux de l’historien insignifiant ou qu‘il voudrait cacher ou modifier. On peut alors se demander comment le travail d’un historien peut-t-il être objectif? Dans un premier temps nous