Rousseau Julie Ou La Nouvelle Héloïse

| |lesquels lui permettaient, d’une part de juger étranger à lui tout ce qu’il n’était pas (corps, réputation, biens, amis, | |enfants...), d’autre part d’accueillir tout ce qui pouvait arriver comme relevant de la providence. La mauvaise nouvelle | |serait une épreuve destinée à tester la constance du sage ; la bonne un luxe. | |   Parce qu’il n’attend rien du monde (parce qu’il n’attend pas du monde qu’il réalise ses désirs pour être

s'éprend dans son propre piège de la jeune présidente se gagnant de plus en plus l'inimitié de la formidable et perspicace Merteuil qui provoque finalement sa mort mais s'en voit bien châtiée? Plus de vingt ans après la publication de la Nouvelle Héloïse, l'artilleur inconnu Choderlos de Laclos fait publier à Paris le chef-d'oeuvre du roman par lettres et le roman de loin le plus abouti dans ce genre difficile qui fait florès au XVIIIe siècle et les lettres ne constituent pas seulement la forme

des sensations, et où elle affirme que la littérature de l’avenir reposera sur une total liberté d’imagination. Jean-Jacques Rousseau fut l’un des principaux précurseurs du Romantisme français. Il écrit déjà l’expression de soi et ses sentiments, mais aussi la recherche de l’harmonie entre l’être et la nature dès 1761 dans Julie ou la nouvelle Héloise puis avec Rêveries d’un promeneur solitaire en 1776 et Confessions en 1782. Il ressent un intérêt pour l’analyse psychologique et

journaliste. C'est pourtant à ce moment-là que le poète paraît incarner, relayant la religion, une nouvelle instance sacrée. L'écrivain est donc à la fois sacralisé et maudit. L'alternative pour les écrivains est simple : ou ils s'adaptent à la société bourgeoise et adoptent ses codes, ou ils décident de se constituer en marge de cette société. HISTOIRE DU ROMANTISME I - Les précurseursJean-Jacques Rousseau ( XVIIIème s. ) ouvre le pré-Romantisme français. Madame de Staël ontroduit en France les idées

Jean-Jacques Rousseau Philosophe occidental Époque moderne Des lumières Pastel de Maurice Quentin de La Tour, Jean-Jacques Rousseau, en 1753, (alors âgé de 41 ans) Naissance 28 juin 1712 République de Genève, Ancienne Confédération suisse Décès 2 juillet 1778 (à 66 ans) Ermenonville, Royaume de France École/tradition Contractualisme, précurseur du romantisme Principaux intérêts Politique, éducation, éthique, religion, musique, botanique Idées remarquables État de nature, contrat social

par un fort mouvement de remise en question ainsi que par l'établissement d'une plus grande tolérance et par conséquent ,par l'affaiblissement de la monarchie, suivi de la fin de la suprématie française en Europe. Des personnalités comme Voltaire, Rousseau, Franklin ont sans aucun doute marqué leur époque ,de même que Frédéric II de Prusse, Lavoisier, Diderot et Goethe. Pendant cette période la situation politique et sociale tendit à se modifier en France et ailleurs en Europe. Sur le plan intérieur

les désirs et leurs réalisations s’écoule toute la vie humaine. Le désir, de sa nature, est souffrance ; la satisfaction engendre bien vite la satiété ; le but était illusoire ; la possession lui enlève son attrait ; le désir renaît sous une forme nouvelle, et avec lui le besoin ; sinon, c’est le dégoût, le vide, l’ennui, ennemis plus rudes encore que le besoin. - Quand le désir et la satisfaction se suivent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, résultat commun

« préromantiques » et qui, comme Jean-Jacques Rousseau au XVIIIe siècle (avec Julie ou la Nouvelle Héloïse, les Rêveries du promeneur solitaire et les Confessions) ou Chateaubriand au tournant du XIXe siècle (avec Atala, en 1801, René, en 1802 et le Génie du christianisme, en 1802) ont écrit des textes où se font sentir à la fois le besoin de parler de soi et l’amour de la nature. Déjà, chez ces deux grands auteurs, l’émotion et la passion l’emportent sur la raison. Chez Rousseau, l’intérêt pour l’analyse psychologique

Justice et pratique de la torture II. Les philosophes des lumières 1. Qui sont-ils ? 2. Qu’est-ce que « les lumières » ? III. Les idées nouvelles 1. Souveraineté national 2. Les égalités sociales 3. La liberté d’opinion et religieuse 4. Abolition de la torture 5. Une œuvre majeur : l’Encyclopédie 6. Les moyens de diffusion IV. Déclaration universelle des droits de l’homme 1. Définition

d'apologues : conte philosophique et fable) Voltaire dénonce dans ce conte la philosophie de l'optimisme (prônée par Leibniz) et combat les injustices sociales → Chap 19 : dénonce l'esclavage; milieu du conte= marque un tournent dans le conte c'est une nouvelle étape qui permet l'évolution du personnage : Candide sort de sa naïveté et rejette enfin l'optimisme. Problématique Comment Voltaire dénonce-t-il l'esclavage ? I. I. Un constat amer/décevant (rencontre avec le « nègre ») A. Un constat réaliste/détaillé