Rousseau L Homme Se Distingue De L Animal Par Sa Liberté

En quoi se distingue-t-il des autres vivants ? Et, après tout, s’en distingue-t-il vraiment, c’est à dire radicalement ? L’un des enjeux de notre travail sera de répondre à la question suivante : l’homme est-il un animal comme les autres ou se distingue-t-il de tous les autres animaux, au point qu’il serait « unique en son genre » ? Le thème du « propre » de l’homme est aussi vieux que la philosophie elle-même, il hante les philosophes depuis toujours. L’homme appartient au genre animal, mais quel

l’on peut essayer de distinguer des « théories politiques » et des « doctrines politiques ». Les premières sont, en effet, des constructions intellectuelles prétendant apporter une explication scientifique de la politique et supposant une observation systématique et scientifique, une interprétation et une explication des événements et de la matière politiques. A l’évidence, toutes les idées politiques ne sont pas des théories politiques. A fortiori, on peut aussi distinguer les idées politiques des

PEUT ON FAIRE DES REPROCHES A LA BONNE CS ? Rousseau qualifie la conscience d'«instinct divin», alliant alors nos pulsions animales au pouvoir suprême, qui permet à l'homme de distinguer le bien du mal. En effet, l'homme, cet être si singulier, possède la pensée et ses réflexions lui ont permis d'inventer le concept de moralité. Ainsi, la bonne conscience devient le juge de l'esprit, et règne chez celui qui «éprouve le sentiment de n'avoir rien à se reprocher» (Lalande). Mais est-il si facile d'acquérir

entretient avec lui. La conscience est ici interrogée en rapport avec la notion de liberté, puisqu'on nous demande de choisir entre deux affirmations possibles : la conscience est source de liberté d'une part, la conscience est source de contrainte d'autre part. L'expression « source de », d'abord, renvoie à la fois à une cause et à une origine : la conscience rendrait possible et provoquerait, au choix, la liberté ou la contrainte. Ces deux termes semblent opposés l'un à l'autre, mais il conviendra

pour le bien de la société et prend lui le risque d’être condamner. Paradoxalement, même s‘il faut l’incarcérer, comme le souligne Rousseau dans le contrat social, l’Autorité se doit de forcer toute individu à être libre dès lors qu’il ne respecte plus les lois auxquelles il a adhéré. Malgré l’usage de la Force, l’Autorité étatique, qui a pour but la garantie de la liberté de chacun, ne perd pas pour autant sa légitimité puisque l’usage de cette force fait partie du pouvoir qu’on lui a transmis.

individuelle devint le dogme central de l’occident, c’est-à-dire à l’avènement du christianisme, que la vie sur terre devint aussi le souverain bien de l’homme » écrivait Hannah Arendt dans Condition de l’homme moderne. En effet, la vie est ce qu’un homme a de plus précieux et c’est pourquoi, de prime abord, il considère qu’il faut la respecter à tout prix. Penser la vie est une gageure en ce qu’elle est en elle-même l’essentiel, l’évanescent que l’on ne peut définir. Elle ne désigne rien de concret

fait, de sa condition originaire et naturelle en devenant « aliéné », c'est-à-dire en devenant étranger à lui-même, ou encore déshumanisé. En outre, l'opinion courante considère souvent le travail comme une contrainte qui priverait l'homme de sa liberté et de nombreuses satisfactions. Comment comprendre dès lors que le travail puisse à la fois épanouir l'homme et le déshumaniser Il faut donc se demander en quoi le travail peut se présenter comme un facteur d'accomplissement, pourquoi certains le

Ors d'après Rousseau, la séparation de l'homme et de l'animal par la conscience serait impossible car tous deux la posséderait. Il y aurait t'il donc différents types de conscience et quel serait alors les différences de conscience entre l'homme et les animaux? Ces différences de consciences ne constitueraient -ils pas ce distingue l'humanité de l'animalité? Il serait donc essentiel de nous interroger sur ce qui a poussé certains philosophe de l'histoire à démontrer que les animaux étaient des

 Il est incontestable que la bonne conscience suivant sa définition est conforme au Bien. Avoir bonne conscience, avoir la conscience tranquille, c'est avoir une conscience morale. Celle-ci est une voix parlant en nous qui nous permet de distinguer le bien du mal pour juger de notre conduite et de celle des autres. De même, la moralité est le souci de quelqu'un, d'un groupe de conformer sa conduite à un ensemble de valeurs éthiques relatives aux règles de conduite, de devoirs, de valeurs qui se

Aujourd’hui l’employé n’a pas à craindre de faire grève puisqu’il est protégé par des lois. On peut distinguer le refus délibéré de travailler alors que c’est pratiquement une nécessité pour vivre, être reconnu et avoir une identité sociale ; dans ce cas le refus de travail n’a pas de sens car l’homme est réduit à un état animal. Le refus du travail chez certains est peut-être un besoin de liberté, il exprime un refus d’autorité mais il semble très difficile de vivre ainsi dans une société où tout