Rythme FM

soi, poids des pensées, d’où le registre lyrique. La méditation est donc toute intérieure et continue, comme le suggère le vers 5 et son rythme monotone, sans aucune rupture: ce trimètre romantique, d’une grande régularité, crée une impression d’obsession martelée. Le poids du souci se traduit par l’énumération du vers 7, marquant une progression nette dans le rythme, et peut-être, une démarche progressivement plus pesante: 1/3/4/4. L’itinéraire sentimental se révèle donc soucieux et douloureux. A mesure

paraître magnifier aux yeux d'Hélène , il grossit et exagère les traits de la vieillesse ( v9) = hyperbole parle de lui a la 3eme personne = poète qui va connaître la postérité emplois des possessifs = insistance sur son talent de poète rupture de rythme = accablé par la vieillesse et la souffrance tout ce qu'il espère c'est un seul regard d'Hélène et atteindre la gloire L'immortalité d'Hélène Le premier sonnet pour Hélène est une commande de C. de Medicis puis le poète se prend au jeu et lui

pas simple à réaliser. Cependant, elle apparaît comme prestigieuse puisque la Muse de la danse et du chant, Terpsichore, y semble attachée. Nous noterons également une légère allitération entre les mots « chers » et « Terpsichore », allitération qui rythme le poème. La métaphore in abstentia concernant les « regards de feu », à la fin du poème, fait référence à la luminosité des « guirlandes froissées » qui leur sont juxtaposées. De cette expression peu commune découle une impression d’éblouissement

niveau de langue (familier, commun, soutenue, courant...) - les figures de style (métaphore, accumulation...) - qui parle à qui ? (pronoms personnels ...) -registre (lyrique, ironique, comique, pathétique, tragique, épique, humoristique...) - le rythme et sonorité En résumé : Dans un texte poétique il faudra s'attarder sur les vers, le structure du texte, mètre, figure de style... Si on a un roman il faudra s'attarder sur qui parle à qui ? étude de la fiction et de la narration quel sont

mal être profond par des images qui traduisent son état d’âme. C’est un poème de forme régulière ; constitué de neuf quatrains dont les rimes sont croisées, et d’une alternance entre pentasyllabes et octosyllabes qui instaurent une sonorité et un rythme régulier qui pourrait être celui d’une ‘’danse’’. A travers ce poème, Baudelaire évoque l’amour charnel et passionnel qu’il éprouve pour une femme antillaise, qu’il surnomme sa ‘’Vénus Noire’’. Il s’agira donc, au cours de cette analyse de repérer

mixte, un art qui s’associe avec d’autres formes artistiques. Outre l’image, la peinture, le genre poétique s’allie également avec l’art musical. Poésie et musique se sont en effet associées dès les origines de ce genre avec un travail élaboré sur le rythme et les sonorités.D’ailleurs Verlaine considère la poésie comme « de la musique avant toute chose » Néanmoins c’est à partir du XX siècle que l’on a vraiment cette notion de musique à travers le genre poétique. Faire de la poésie en chanson, c’est

périphrases (« Chastes buveuses de rosée, sœurs des corolles vermeilles, filles de lumière, guerrière, O généreuses ouvrières, Ailes d’or et flèches de flamme ») qui indiquent la douceur, la pureté, la bonté ouvrière. Mais dans un 2ème temps, le rythme s’accélère : les vers sont plus saccadés, on trouve des tournures exclamatives de phrases qui donnent à ce registre une tournure épique comme une armée liée contre l’homme. Ensuite on a le discours des abeilles qui correspond aux strophes 4 et

du poète, puisque le mot «  flamme » suggère l’amour. La vision du poète est vacillante et incertaine puisque le vent est « trembleur ». Le mouvement vibratoire est renforcé par les sonorités : allitérations en v/f, et liquides l et r ainsi que le rythme ternaire du 1er vers. L’ivresse ne fais pas que débuter et clore le poème : elle est présente au cœur du poème et ne touche pas que le poète : «  Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent / Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter »

et qu’il n’a nulle part ailleurs où aller (p.18). Ce lien est indestructible. B. Une pièce qui semble littéralement figée dans le temps - Les multiples didascalies « Un temps. » freinent délibérément la progression du dialogue, dont le rythme est pourtant vif. On a l’impression que finalement, la pièce ne va jamais finir. - Certaines répliques viennent confirmer cette immobilité temporelle, comme « C’est une fin de journée comme les autres (…) » (p.26) et « Pourquoi cette comédie

la venus et le désespoir et la solitude du bouffon La musique , la musique peut aussi l'abandonner à la mélancolie. Nous avons vu que Baudelaire, fidèle à sa conception des correspondances , nous donne une idée du mouvement qui suggèrent le rythme et le lexique. Le poète-navire, « bateau ivre » avant la lettre, s'abandonne au flot musical en une aventure maritime contrastée qui est l'image de sa séparation entre Idéal et Spleen! Parfum exotique On retrouve ici les caractéristiques de Baudelaire