Réquisitoire Parricide

miséricorde. Ce fut à qui parlerait, à qui gémirait, à qui lèverait les mains au ciel. La peine de mort, grand Dieu ! quelle horreur ! Tel vieux procureur général, blanchi dans la robe rouge, qui avait mangé toute sa vie le pain trempé de sang des réquisitoires, se composa tout à coup un air piteux et attesta les dieux qu'il était indigné de la guillotine. Pendant deux jours la tribune ne désemplit pas de harangueurs en pleureuses. Ce fut une lamentation, une myriologie, un concert de psaumes lugubres

Promulguer Publier officiellement un texte qui aura ainsi force de loi 56) Prôner Recommander quelque chose vivement en le vantant 57) Récrimination Protestation, réclamation, plainte 58) Requête Demande adressée à une autorité, à quelqu’un 59) Réquisitoire Discours d’un accusateur public Propos violents et accusateurs tenus contre quelqu’un 60) Rétorquer Répliquer en retournant contre l’interlocuteur les arguments utilisés 61) Sarcasme Raillerie d’une ironie mordante 62) Sentencieux Qui qualifie

Bastille et les désagréments cuisants de la bastonnade (que lui fit donner, notamment, le duc de Rohan) ; après avoir dû s’exiler en Angleterre et avoir subi, pour ses écrits subversifs, les censures de la Sorbonne, les mises à l’index et les réquisitoires des Parlements ; après avoir voyagé non seulement en Angleterre, mais en Prusse, où il avait été hébergé plusieurs années à la Cour de Frédéric, qui lui avait remis la croix de son Ordre et la clé de chambellan, en Hollande et en Suisse, où il

également dans le midi à Castres, les Sirven sont protestants et sont suspectés d’avoir tué leur petite fille Elisabeth. Une enquête est menée en 1764 à Mazamet et la famille s’enfuit en Suisse sans attendre les conclusions du magistrat. Convaincu de parricide ils sont condamnés à mort par contumace. L’appartenance au protestantisme laisse croire à l’influence religieuse des juges. Voltaire cherche à alerter l’opinion publique pour en faire « le juge de tous les juges ». De nombreux pamphlets sont publiés

« Aimer c’est se réjouir du bonheur d’autrui ». Leibniz Plan du cours : Introduction : le désir mimétique de Girard 1) L’Amour comme Eros et Philia chez Platon 2) Kierkegaard ou le Don Juan chrétien 3) L’éloge du désir chez Spinoza 4) Le réquisitoire du désir chez Schopenhauer 5) Les pathologies de l’amour chez Freud Conclusion : Les trois états de l’amour 1) L’Amour comme Eros et Philia chez Platon « Aimer c’est enfanter dans le beau ». Platon, Le Banquet Le Grec ancien

biologiques reconnues comme déjà obsolètes à son époque par certains de ses partisans comme Ernst Kris, pour mieux se présenter, de façon révolutionnaire, en pur psychologue de la psyché. Ces dernières années des ouvrages, parfois sous forme de réquisitoires historiographiques ont été édités, notamment celui de Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani, ou de Jacques Bénesteau entre autres. Alain de Mijolla, enfin, a publié un écrit sur Freud et la France[10] qui analyse les relations complexes entre

construction du nouveau droit pénal qui allait servir de modèle au législateur : ce sont Beccaria Cesare et Bentham. Le traité des délits et des peines de Beccaria C’est en 1764, à l’âge de 26 ans, qu’il publie ce petit ouvrage. C’est un pamphlet, un réquisitoire contre les excès du droit pénal de l’ancien régime. Mais il, a un retentissement international. Il fait l’objet de commentaires très élogieux de voltaire et Diderot. Beccaria est imprégné des idées du contrat social de rousseau, le droit de punir

torture. L’exemple romain justifiera l’utilisation sous l’ancien régime. Le système des peines à Rome était assez rigoureux, cruel. Les romains utilisaient la peine capitale doublée souvent de supplices (ex : la crucifixion ou la peine du sac pour les parricide). Le moyen âge utilisera aussi des peines cruelles en imitant le droit romain. Cet héritage est souvent contradictoire. En matière de procédure pénale : il y a un modèle de procédure accusatoire qu’un modèle de procédure inquisitoire. On peut trouver

l’Etat, c’est pour cela qu’il a priorité sur le civil (c.à.d. le particulier). On évite ainsi d’éventuelles contradictions entre le juge pénal et le juge civil. Remarque : Parfois ce principe ne tient pas. Par exemple, si un juge pénal est face à un parricide mais qu’il n’est pas sûr de la filiation, il va devoir attendre qu’elle soit établie par le juge civil. Ainsi le principe 1 ne s’applique pas.  L’autorité de la chose jugée au pénal sur le civil : La décision pénale une fois rendue a autorité sur

foule des grands jours au tribunal. L’accusé, escorté de deux gardes, fit son apparition au milieu d’un brouhaha sourd que le juge apaisa par trois coups de sceptres accompagné d’une injonction sentencieuse : « Silence dans la salle ! ». Après le réquisitoire du procureur général, l’avocat de la défense prit la parole. Son client était innocent ; aucune preuve tangible ne confirmait son implication dans la boucherie qui avait secoué toute la ville. Ce n’était pas lui qu’il fallait juger, mais le monstre