Résistance Et Obéissance

professionnelle à adopter, et ses limites. Définitions théoriques Les premières définitions sont issues d'un dictionnaire général [1], afin d'approcher le concept dans ses acceptions communément admises. Obéissance: n.f. Action de celui qui obéit; fait d'obéir. ¤ obéissance passive: soumission aveugle aux ordres reçus. Obéir: v.t. ind. (lat. oboedire). 1.Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement. Obéir à ses parents, à un supérieur, à la loi. 2.Céder à une incitation, à

liberté de chacun étant menacée par celle des autres. A l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme » ou ne peut se passer de la vie en société malgré son « insociable sociabilité » selon l'expression de Kant. Le citoyen doit à l'Etat obéissance pour qu'il puisse remplir ses missions. C'est l'idée de contrat social que l'on trouve chez Hobbes et Rousseau même si les modalités de ce contrat et les fonctions de l'Etat sont différentes pour l'un et l'autre. Il y a en effet plusieurs visages

obéissant, on renonce certes à sa liberté, mais pour partie seulement, en reconnaissant à autrui des droits identiques aux siens et sa capacité à les exercer, en acceptant également un avis divergent. Obéir, c’est aussi être libre dès lors que cette obéissance est au bénéfice de tous, qu’elle est partagée. Il s’agit dans ce cas d’une exigence réciproque, laquelle n’est pourtant pas toujours vraie sans que la liberté soit atteinte pour autant, pour ce qui concerne tout du moins la reconnaissance. L’individu

 Est­ce qu’obéir commande de mettre de coté sa raison ?  Dans  le  deuxième  temps  de  notre  réflexion  nous  essaierons   d’aller  vers  le  dépassement  du  dualisme  obéissance  désobéissance   au  profit  de  la  considération  du  lien  social  et   du  respect  de  la  personne.  N’y   a  –t­  il  pas  en  effet  une  désobéissance  et  un  obéissance  condamnables   ?  Quel  est   leur  commun dénominateur ? De fait, comment déterminer si nous devons obéir ou désobéir ?  Enfin,  pour  clore,  nous  conclurons 

Nous définirons tout d’abord chacun de ces régimes puis montrerons leurs points communs et leurs différences. Benito Mussolini, Staline et Adolf Hitler imposent à leur pays un État totalitaire. Cet État entend non seulement exiger une totale obéissance de la population mais aussi diriger la vie privée et la conscience de chaque individu afin de modeler un homme nouveau, une société nouvelle. Ces trois régimes ont en commun d'avoir voulu justifier leur action politique par une idéologie, c'est-à-dire

allons nous demander si la désobéissance est un accès direct à la liberté. Quel sens faut-il donner à la désobéissance ? S’imposer grâce à la désobéissance peut mener jusqu’à la liberté ? Peut-on être libre si on obéit ? Est-il possible d’allier obéissance et désobéissance ? La question de la liberté et de la désobéissance en impose implicitement d’autres : Qui est libre de désobéir ? Peut-on désobéir ? Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ? Sommes-nous libre qu’en désobéissant ? Aux

autorité d’aucun pouvoir coercitive. IL importe de faire comme Pierre Clastres la distinction entre pouvoir coercitive et pouvoir non coercitive. Le pouvoir coercitive repose sur la violence (violence légitime), il suppose le rapport commandement- obéissance. C’est l’idée que défend Max Weber lorsqu’il écrit ‘’ tous les groupements politiques consistent en un rapport de domination de l’homme sur l’homme fonde sur le moyen de la violence légitime. (Le savant et le politique p 126). Tandis que le pouvoir

est "toute chance pour quelqu'un de faire prévaloir sa volonté dans une relation sociale même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette chance" WEBER => C'est une relation inégalitaire: le pouvoir c'est A>B et toute relation de pouvoir est une relation entre des personnes. A - Sa physiologie 1) anatomie du pouvoir Une dynamique inégalitaire A>B => commandement et obéissance Transmission de directives de A vers B => comportement - Problème de l'imputation du pouvoir: qui a le

"toute chance pour quelqu'un de faire prévaloir sa volonté dans une relation sociale même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette chance" WEBER => C'est une relation inégalitaire: le pouvoir c'est A>B et toute relation de pouvoir est une relation entre des personnes. A - Sa physiologie 1) anatomie du pouvoir Une dynamique inégalitaire A>B => commandement et obéissance Transmission de directives de A vers B => comportement - Problème de l'imputation du pouvoir:

nécessité de cet Etat découle de la peur de la mort chez l’Homme que produit la guerre. Le Léviathan est donc supposé confisquer la violence des Hommes à son profit. La construction de l’État de Hobbes (Léviathan) est fondée sur la relation protection – obéissance, c’est à dire que les Hommes confient leur liberté à l’Etat qui en contre partie assure leur sécurité. Ce « monstre » possède trois caractéristiques : une puissance inégalée, il effraie, il est mortel. Cette puissance lui permet de contraindre