Révolution Nationale

résistantialiste et héroïque de la période du régime de Vichy. Avec le mythe d’une résistance de masse. Ils y a plusieurs raison à cette entretient du mythe d’une France résistante au nazi, la première étant certainement qu’il fallait ressourcer l’unité nationale qui durant la guerre, entre collaborations civile et officielle, avait quasiment disparut des esprits. Il fallait par ailleurs reconstruire une identité française honorable, digne de passer à la postérité. Mais la guerre et l’occupation avaient laissés

officiellement cette possibilité qu'à la condition que le territoire national soit libéré de l'occupation allemande. Un projet de Constitution pour l'après guerre est pourtant signé par Pétain le 30 janvier 1944 instituant « un État dont l'autorité s'appuie sur l'adhé­sion de la Nation ». Le projet, qui restera sans suite après l'effondrement de l'État vichyste à la libération est largement irrigué des valeurs et des principes de la révolution nationale tout en respectant le principe de séparation des pouvoirs

Calculateur avisé, l’amiral est épaulé dans sa missions par des métropolitains et une minorité d’Antillais qu’il a su placé soigneusement à des postes influents. Grâce à une poignée d’homme, le voilà au lendemain de l’armistice, lancé en pleine « révolution nationale », nom de baptême du régime de Vichy, à la tête du système politique, économique et administratif des colonies, savourant sa victoire personnelle. L’amiral ROBERT se démène pour que les antillais ne se rallient pas aux américains par le

antibolchevisme à Munich. Il prend la tête du parti national-socialisme le 21 Juillet 1921 et lui donne la svastika comme emblème. Il n'est jamais meilleur orateur que quand il exprime des sentiments négatifs. Il se sent protégé (depuis qu'il est jeune, il pense que sa mère l'aide de là où elle est) et s'identife à son pays. Il prend Mussolini pour modèle et choisit ses bras droits : Rudolf Hess et Hermann Göring. Son putsch (déclare la Révolution Nationale) échoue et il est emprisonné pendant 5 ans (mais

conservateurs maurassiens, la progression de la participation des femmes à la vie publique était considérée comme un facteur d’affaiblissement de la société ou de corruption morale. Après la défaite française de 1940, les théoriciens de la Révolution nationale vichyssoise comme Henri Massis ou Jean de Fabrègues faisaient du retour des femmes dans les foyers et du rétablissement d’une culture virile le préalable du redressement du pays6. Le droit de vote De même que le travail des femmes, le

disponible. On peut voir l'évolution du rationnement de 1940 jusqu'en 1944 sur plusieurs produit comme le pain, les matière grasses et la viande. (voir) B. Le régime de Vichy Le gouvernement de Vichy instaure une politique nommé « La Révolution nationale » qui s’oriente très largement vers le monde paysan, Pétain lui-même déclarait, lors d’un discours : « La France redeviendra ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une nation essentiellement agricole. ». Le maréchal Pétain met en avant

avec les troupes alliées, libèrent la France en 1944 et fondent le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). Très rapidement cependant, le gouvernement préfère faire de la période de Vichy une parenthèse, afin de restaurer l’unité nationale indispensable à la reconstruction du pays. En fait, la « France profonde » sait en 1944-1945 que la Résistance a été minoritaire et que le régime de Vichy a été assez largement accepté. Dans l’immédiat après-guerre, le temps est à l’oubli des « années

de la collaboration : une version popularisée avec succès par Robert Aron dans son Histoire de Vichy (1954). La politique antisémite de l’État français, engagée dès 1940, est passée sous silence. Le Concours national de la Résistance, institué en 1961, placé sous l’égide de l’Éducation nationale en étroite concertation avec les associations de résistants, contribue également à entretenir le mythe officiel d’une France très largement résistante. • L’ouvrage de l’historien américain Robert Paxton, publié

mondiale. C’est la première fois qu’est défini « le crime contre l’humanité ». Après la capitulation française le 22 juin 1940 à Rethondes, le Maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs. Il met en place le gouvernement de Vichy basé sur la Révolution Nationale, le retour aux valeurs traditionnelles et la création d’une nouvelle devise : « travail, famille, patrie »*. Le nouveau chef de l'État mène une politique de collaboration avec l’Allemagne nazie dirigée par Hitler. Ce dernier a été élu chancelier

maintenu mais accompagné de maréchal nous voilà). Nombreux voyage en province reçu par l’église, il y a un maréchalisme dans tout le pays. II) La « révolution nationale » Utilisé dans les années 30 par la droite et Pétain la reprend a) Régime autoritaire et répressif. Un pouvoir sans partage entre les mains de Pétain, au plan national et local le nouveau régime encadre étroitement la nation. Pas de chambre députés, pas de sénat, pas de conseil généraux remplacé par des commissions administrative