Rôle Du Choeur

dans lequel il fut écrit. A) Tout d’abord il est à noter que dans Oedipe Roi, le triste sort qui attend le héros suggère le thème de l’innoncence. En effet, sa fin horrible cache un sens hautement symbolique et il est d’ailleurs possible de relier son rôle final -celui de bouc-émissaireavec un rituel ancien en vigeur dans le contexte politique de la Grèce au Ve siècle. Effectivement, en Grèce ancienne à cette époque, le terme “Pharmacos” désignait un bouc émissaire humain que les citoyens lapidaient

Lentement, un lieu spécifique s'intègre au temple pour les représentations théâtrales. La tradition rapporte que Thespis, auteur du IVème siècle avant J-C, révolutionna les dithyrambes : il introduit le premier acteur, le protagoniste. Pendant que le chœur chante ceux-ci, l'acteur, Thespis en l'occurrence, intercale des vers parlés. Le protagoniste joue tous les rôles. C'est la forme primitive du théâtre. Eschyle (tragique grec) introduit le deutéragoniste( deuxième acteur) et Sophocle le tritagoniste

Cassandre a eu une vie très rude, elle s’est faite violée par Ajax, a vu sa ville détruite, sa famille mourir et sait tout ce qui va se passer ainsi que sa fin tragique sans pouvoir pour autant changer le court des choses, d’où ce que lui dit le chœur : « Sur sa vie où fleurit le malheur ». Le premier document est un tableau de Nicolas Poussin, qui s’intitule « L’enlèvement des Sabines ». Sur celui-ci, on distingue des hommes et des femmes qui semblent se battre, ou plutôt se débattre. L’enlèvement

lorsque Pisistrate, tyran régnant à Athènes, associa au Dithyrambe un groupe de comédiens dirigés par Thespis qui passait d’un village attique à l’autre pour représenter les héros grecs. Thespis aurait eu l'idée, de faire dialoguer un acteur avec le chœur, introduisant ainsi un élément dramatique dans le poème lyrique; ainsi apparaît le premier " acteur ", dénomméhupocritès ("celui qui donne la réplique") ou protagoniste ; Eschyle en ajoute un second(deutéragoniste) et Sophocle un troisième (tritagoniste)

surveillance du corps de Polynice. Il semble également vouloir garder le secret sur cet incident : " Va vite. Si personne ne sait, tu vivras." Le chœur s'adresse directement au public et vient clore la première partie de la pièce. Il commente les événements en exposant sa conception de la tragédie qu'il oppose au genre littéraire du drame. Le chœur affiche également une certaine ironie et dévoile les recettes de l'auteur : "c'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne un petit coup de

pilier et recouvert d’une robe flottante. Les Dionysies, qui se déroulent chaque année durant cinq jours de mars, se font dans le temple du dieu ou à l’Agora et mélangent cérémonies, chants religieux ou avec paroles alternés entre un soliste et un chœur et danses mais progressivement, un lieu spécifique s’intègre au temple pour les représentations théâtrales. Les hommes, et probablement les femmes aussi, payent leurs entrées à un prix très bas mais plus tard, grâce à la démocratie, les places deviennent

Ismène refuse de la suivre dans cette entreprise (« je cède à la force, je n'ai rien à gagner à me rebeller »3). Alors qu'Antigone s'en va accomplir ce qu'elle estime être son devoir religieux, Créon développe, avec quelque grandiloquence, devant le chœur des vieillards thébains — choisis pour leur docilité — sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose crânement à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant

Théatre La structure de la tragédie est constituée de deux plans séparés : le chœur et les protagonistes du drame. - Le chœur, constitué de citoyens se situe dans l'orchestra. Il y danse et y chante. - Les acteurs jouent des personnages individualisés représentant les héros mythiques dans un espace appelé Proskénion. A cette séparation spatiale s'ajoute la différence d'expression : le chœur s'exprime en strophes chantées ; les personnages dans un genre voisin de la langue parlée

toutes les villes grecques ont un jour déclarée être la ville d’origine d’Homère. Par la suite, on a également créé les Homérides (=fils d’Homère) : genre de clan de techniciens préposés à l’apprentissage par cœur des épopées d’Homère et qui ont eu pour rôle de transmettre oralement ces histoires lors de récitations officielles. 2. Catalogues, épithètes et formules homériques : les traces d’une oralité perdue ? Les textes d’Homère nous sont parvenus à l’état de livres qui sont le produit d’une

demi-cercle de gradins. Le chœur, a priori indépendant de l’action en cours, se déplace, chante et danse dans l’orchestre, lieu circulaire au centre du théâtre, il commente l’action, donne des conseils, met en garde les héros qui évoluent sur la scène. La tragédie grecque figure donc plusieurs espaces : un espace réel, celui du public, et trois espaces de représentation, celui du chœur, celui des dieux et celui des héros. Cette configuration détermine un jeu complexe où le chœur se situe à la frontière