Rôle Du Choeur

masque tragique est tout autre chose qu'un travestissement religieux. C'est un masque humain, non un déguisement animal. Son rôle est esthétique, non plus rituel. Le masque peut, entre autres, servir à souligner la distance, la différenciation entre les deux éléments qui occupent la scène tragique, éléments opposés mais en même temps étroitement solidaires. D'une part, le chœur, dans le principe, semble-t-il, non masqué, mais seulement déguisé, personnage collectif, incarné par un collège de citoyens

gaies du dieu. Les membres du choeur, les choreutes, prenaient part à sa joie ou à sa douleur. Il y eut d’abord un choeur de 12 choreutes puis de 15. Au choeur, on ajouta d’abord un acteur, puis un autre et enfin un troisième. Il y a 3 acteurs, maximum, par représentation. Il y a l'acteur principale: le protagoniste, et les deux autres acteurs sont justes secondaires. Les femmes n'avaient pas le droit de jouer les représentations donc c'était les hommes qui jouaient le rôle des femmes! Malgré qu'il

bas ( les places d'honneurs) tandis que les femmes étaient situées en haut. Les théâtres en pierre, datent eux du milieu de -IV ème siècle et offraient de 30 à 80000 places. Pour la représentation, un lieu appelé « l'orchestra » était réservé au chœur : à la danse et au chant tandis que l'autre réservé aux acteurs se nommait« le proskénion ». Le décor était peu important et poussait le public à faire appel à son imagination. La machinerie n'avait alors pas une importance essentielle mais existait

façon utilisée pour présenter les personnages. La présence d’un chœur, ici composé de paysans, est inhabituel dans une pièce moderne et en général rattachée a la tragédie antique. C’est lui qui intervient en premier dans la pièce et commente l’arrivée de chaque personnage de manière ironique avec des expressions comme « poupon sur l’oreiller » ou encore « son ventre rebondi » pour décrire Maître Blazius. Il joue le rôle du narrateur et sert d’intermédiaire entre le personnage principale et

Et enfin, la comédie et la tragédie. Aristote dit aussi que c’est Thespis, un choreute (choriste du théâtre) qui aurait fondé l’art dramatique. Il introduit le premier acteur, le protagoniste (personnage qui joue le rôle principal dans une pièce de théâtre). Pendant que le chœur chante, l’acteur, Thespis en l’occurrence, intercale des vers parlés. Le protagoniste joue tous les rôles. C’est la forme primitive du théâtre. 2° Son évolution Plus tard, au V° siècle avant J.C., siècle d’or

un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Jean Anouilh, en écrivant cette pièce de théâtre, trouve ainsi le moyen de dénoncer la passivité de certains face aux lois dictées par lesnazis. Antigone symbolise la résistance qui s'obstine malgré les dangers encourus Dès le prologue, le Chœur antique qui commente la pièce tout au long, annonce la couleur : on sait très bien qui va mourir, qui survivra, qui jouera un rôle, qui ne servira à rien, et les personnages

de l'interprétation proprement dite, un acteur (ou " interprète ") peut aussi danser ou chanter, selon les besoins de son rôle. Historique Le premier acteur serait le grec Thespus (ou Thespis) qui aurait joué en -534 (probablement le 23 novembre) au théâtre d'Athènes pour les fêtes de Dionysos et serait ainsi devenu le premier à interpréter des paroles, séparément du chœur, dans une pièce de théâtre. Avant lui, les histoires étaient racontées avec des danses ou des chansons, à la troisième personne

s'opposant aux lois édictées par Créon / Pétain et qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité... Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Anouilh s’inspire du geste de Paul Collette, un résistant français qui avait tiré sur Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy, le 27 août 1941. Résumé Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains

Même si Badine appartient au genre du proverbe, Musset a poussé ce genre aux limites de la comédie qu’il représente, car la multiplication des décors machinés, la mort de Rosette éloigne la pièce du simple amusément mondain. La manière distante du chœur de raconter l’histoire renvoie à l’antiquité reniée par les contemporains de Musset. On peut dire que Badine s’oppose au drame romantique, car ce n’est pas un pièce en 5 actes et en vers, mais une pièce en 3 actes et en prose qui reflète une scène

public, c’est la catharsis, grâce a laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. La tragédie commence par un prologue dans lequel un ou deux acteurs expliquent la situation et où l’on présente les personnages. Le chœur entre alors en scène et le coryphée, chef de l’orchestre, chante, guide les musiciens et certaines fois, dialogue avec les acteurs. Il prend place dans l’orchestre qu’il ne quittera plus jusqu’à la fin. On a ensuite une alternance de dialogues entre