Sage

ALCESTE Fort bien. PHILINTE Vous vous moquez. 3 ALCESTE Tant mieux, morbleu! tant mieux, c'est ce que je demande, 110 Ce m'est un fort bon signe, et ma joie en est grande : Tous les hommes me sont à tel point odieux, Que je serais fâché d'être sage à leurs yeux. On sait que ce pied-plat, digne qu'on le confonde, 130 Par de sales emplois s'est poussé dans le monde, Et que par eux son sort de splendeur revêtu Fait gronder le mérite et rougir la vertu. Quelques titres honteux qu'en tous lieux on

sans être invité, c'est-à-dire un inférieur à la table d'un homme qui est très-au-dessus de lui. ARISTODEME J'ai bien peur, dis-je à Socrate, de n'être pas tel que tu voudrais, mais plutôt, selon Homère, l'homme médiocre qui se rend à la table du sage sans être invité. Au surplus, c'est toi qui me conduis, c'est à toi de me défendre, car pour moi je n'avouerai pas que je viens sans invitation ; je dirai que c'est toi qui m'as prié. - Nous sommes deux * , répondit Socrate, et nous trouverons l'un

une parole débordanteet sans retenue, lieu de toutes les passions, de toutes les ambiguïtés et de tous les pièges. La parole dévoile et libère, quand le silence étouffe et refoule. Pour rester dans la symbolique de la sagesse, on signalerait que le sage, certes, est d'abord celui qui pense et quand il parle, ses paroles sont conformes à ces pensées et ses actes conforme a ses paroles.

II. Socrate   1. Vie et personnages  ● fils d’une sage femme  ● laideur synonyme de vices ( En Grèce, idéal esthétique )  ● toute la philosophie est oral : Philosophie = perpétuelle remise en question  ­> Pas d’idées figées à l’écrit  ● condamnation à mort :   ○ ne pas avoir reconnu les Dieux de la cité  ○ avoir introduit de nouvelles divinités ( “ Daimon “ = voix intérieur qui  le poussait à critiquer les abus de la société )  ○ avoir perverti la jeunesse ( La pousse à pensé par elle ­ même et pas 

sont plus malheureux que les pauvres. En effet ces premiers semblent heureux, mais ne le sont qu'en façade, tandis que « le pauvre rit plus souvent et plus franchement » (l 32). Conclusion : Sénèque développe les thèmes stoïciens de la volonté du sage, de sa liberté intérieure, c'est un thème qui sera repris un peu plus tard par Epictète (qui lui même a été esclave).

texte au v.38 par une double négation. Puis, on peut relever l’anaphore « Nec » que l’on retrouve à l ‘ouverture de 6 vers. L’anaphore « Nec » est l’omniprésence des tournures négatives qui reflète donc l’offensive menée par le sage contre la fable. Ensuite, on peut constater que l’auteur détourne la fable mythologique au profit d’une démonstration implacable. Le plan et la structure du passage présentent 5 ex-arg qui suivent tous la même structure. Une évocation

passer à travers des situations limites, telles que la mort d’un proche, car elles ne possèdent pas le véritable bonheur, la sagesse. Tandis que pour celles qui choisissent de philosopher, la philosophie les amène vers la sagesse. Par exemple, un sage comme Socrate restera calme devant sa mort et ne craint pas de mourir, car avec son savoir et sa sagesse, il sait que la mort n’est pas à craindre. Quant à Platon, il propose une vie simple et ascétique, car il dit que le but de toute vie est d’atteindre

puissance par delà le bien et le mal. (Chap8). Notre connaissance est bien sûr relative, c’est pour cela que nous ne devons pas la mettre en avant. Il ne faut pas non plus avoir peur de passer pour un naïf, pour un ignorant car même si nous sommes sage, nous passons pour un idiot face aux gens qui n’ont pas la même connaissance que nous. Nous retrouvons cette idée chez Platon avec son allégorie de la caverne qui est une métaphore de la connaissance et qui nous explique que celui qui veut apprendre

de ce que l'on sait sans approfondir, serait la cause de nombreux vices de l'Homme. En premier lieu l'arrogance car comme le dit Jacques Sternberg : « L'ignorance et l'arrogance ne riment pas seulement, ils vont souvent de pair. » En effet, quel sage peut prétendre posséder la sagesse ; quel savant ,digne de ce nom, peut prétendre tout savoir ; alors que l'ignorance, elle, reste infinie ? C'est sur cette nuance du savoir et de la sagesse que l'on pouvait distinguer les sophistes des philosophes

tirer profit de son expérience. Appréciée par les contemporains, la sagesse des Essais s'étend hors les barrières du dogmatisme, et peut en effet profiter à tous, car : « Chaque homme, porte la forme entière de l’humaine condition4. » Le bonheur du sage, consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être5. »