Sant Jordi

orson. L’œuvre que nous avons au programme est très différents, c’est une création a trois romanesque. Il y a l’écrivain qui écrit le roman (Quinard). Il écrit sur un musicien dont la musique est redécouverte, rejouée par un artiste qui s’appel Jordi Savall, et il va donner la musique du film. Le réalisateur Alain Cornean s’inspire du roman, le revient devient en quelque sorte le script du film tout en restant le roman. Il y a un démarcage du film par rapport au roman. Il y a une interaction créatrice

de la cour. Corneau lui demandera par la suite d’écrire un film sur la musique baroque. Quignard refuse mais écrira un roman sur Marin Marais, Tous Les Matins Du Monde. c) Jordi Savall Jordi Savall occupe une place importante dans la conception du film car c’est le compositeur de la musique. Corneau a dit : « Sans Jordi Savall, il n’y aurait jamais eu de film ». En effet Savall est un musicien espagnol qui découvre des œuvres oubliées de Monsieur de Sainte Colombe ainsi que celle de Marin Marais

Popularisé par Jordi Savall à l’occasion de la sortie du film « Tous les Matins du monde », Jean de Sainte-Colombe reste un musicien très méconnu mais au génie réel. Monsieur de Sainte-Colombe est un compositeur et joueur de viole français réputé. Compositeur de certaines des pièces les plus fameuses du répertoire classique baroque, ses œuvres sont restées dans les mémoires des adeptes d’une musique souvent sombre, austère, qui s’expliquerait en partie par son appartenance à Port-Royal-des-Champs

siècle. Il s’adresse au romancier Pascal Quignard pour le scénario et au musicien Jordi Savall pour la musique du film. Le premier avait déjà écrit en 1987 un petit roman, La Leçon de musique, dont le premier chapitre narrait « un épisode tiré de la vie de Marin Marais ». Il se lance alors dans l’écriture d’un roman plus important, Tous les matins du monde, qui sera le support littéraire du film. Quant à Jordi Savall, il est le plus fameux violiste en exercice. En collaboration étroite avec Quignard

permet de connaître les pensées des personnages, mais elle est aussi un argument fort à la fidélité du roman car son texte est en grande partie une citation de ce dernier. Corneau a également fait appel à un violiste, violoncelliste et chef de chœur : Jordi Savall pour tout les morceau de viole que l’on peut entendre tout au long de son œuvre. Ces morceaux sont souvent utilisés pour faire la transition d’un plan à un autre, ce qui permet aussi une musicalité continue dans le film. Assurément on trouve

l’histoire, de la focaliser sur ceux qui refusent l’absolutisme, sur les jansénistes qui défendent une morale plus austère ainsi que la musique de chambre. Quignard et Corneau réécriront quatorze fois le scénario, qui sera finalement prêt en 1991. Jordi Savall : Il a eut la proposition de composer des œuvres qui serviraient de guide de mise en scène et de réinventer ses interprétations en fonction des scènes du roman. Il doit se mettre dans la peau de Sainte-Colombe pour s’imprégner de son esprit

* Date de sortie : 18 décembre 1991 (France) * Film français * Réalisation : Alain Corneau * Scénario : Alain Corneau et Pascal Quignard d'après le roman qui porte le même titre. * Dialogues : Pascal Quignard * Musique : Jordi Savall (Marin Marais, Monsieur de Sainte-Colombe, Jean-Baptiste Lully, François Couperin...) * Directeur de la photographie : Yves Angelo * Décors : Bernard Vézat * Costumes : Corinne Jorry * Monteuse : Marie-Josèphe Yoyotte

monde Réalisation : Alain Corneau Scénario : Alain Corneau et Pascal Quignard (d'après son roman) Décors : Bernard Vézat Costumes : Corinne Jorry Photographie : Yves Angelo Montage : Marie-Josèphe Yoyotte, Florence Ricard (assistante) Musique : Jordi Savall (Marin Marais, Sainte-Colombe, Jean-Baptiste Lully, François Couperin...) Production : Jean-Louis Livi, Bernard Marescot (éxecutif) Sociétés de production : Film Par Film ; D.D. Productions ; Dival Films ; SEDIF et FR3 Films Production avec

la société- une fille de la noblesse se marie ou entre au couvent : « […] les Messieurs [les jansénistes de Port-Royal] affirmaient que la petite vérole recrutait à la sainteté et au cloître. » On pense au sujet de la chanson populaire choisie par Jordi Savall pour le duo vocal de Toinette et Madeleine enfants : une jeune fillette « outre son gré […] rendue nonnette. ». Madeleine prend sur elle seule le poids de la honte, image de Marie de Magdala, la femme aux sept démons, dont la tradition fait

spécificité en tant que telle) dans le dernier tiers du XXe siècle, la viole a cependant été remise au goût du jour, notamment par des interprètes comme les St Georges (pères et fils), Annelore Müller, August Vesinger, et plus récemment en Espagne par Jordi Savall et son ensemble, Hesperion XX, Jonathan Dunford et son ensemble à deux violes esgales ou encore José Vàsquez et son ensemble Orpheon. Le film «Tous les matins du monde » d'Alain Corneau a aidé cet instrument à être apprécié par le grand public