Sartre L Homme N Est Rien D Autre Que Son Projet

l’avoir assimilé, afin de s’en servir dans toutes les nouvelles circonstances de la vie. Texte 2 : Dans ses Satires (1668), Nicolas Boileau, auteur du XVIIème siècle, le siècle du classicisme, conçoit la sagesse comme « une égalité d’âme, que rien ne peut troubler ». Il met en garde contre la « flamme » des passions. Lenteur et précaution caractérise la sagesse humaine. La qualité principale en est sans doute la constance, ce que l’on peut déduire d’un raisonnement a contrario dans lequel Boileau

(l'autobiographie) en rédigeant son a me ipse de me ipso . Cependant, il ne nous faut oublier que lorsqu'il commence à dérouler l'histoire de sa vie, de sa naissance à sa trente-troisième année, ce qu'il souhaite avant toute autre chose, c'est confesser sa vie, notamment ses frasques de jeune homme, confesser sa reconnaissance envers Dieu, confesser sa foi. Autrement dit, les Confessions visent peut-être moins à convertir les athées qu'à soulager la conscience tourmentée du narrateur. Haec omnia uno verbo continentur

supposé représenter la liberté de par l'absence de contraintes sociales dans le déroulement de sa vie, la spontanéité de son action, et la simplicité de ses comportements. - l'air ou le vent, supposés représenter la liberté de par leur force que rien ne peut contraindre ni arrêter, qui vole au-dessus de tous les obstacles. Or, à bien y réfléchir, ni l'animal ni le vent ne sont libres. Lorsque l'animal agit sans rencontrer d'obstacles, il suit son instinct. Si l'animal agit, c'est pour satisfaire

agir sans contrainte. Mais peut-on se contenter de cette définition négative de la liberté ? Ma liberté dépend aussi de la nature de ce que je veux. Car si je veux tuer mon voisin suis-je vraiment un homme libre Dans ce cas n’est-on pas plutôt esclave de ses pulsions instinctives comme tout autre animal ? Pour être véritablement libre, il faut donc disposer d’une volonté qui nous permet d’effectuer des choix, de prendre des décisions en renonçant parfois s’il le faut à nos tendances naturelles

Les enjeux de la notion – une première définition Si l’on désirait placer en exergue une question essentielle à propos de l’existence, sans aucun doute devrait-ce être la suivante, posée par Leibniz : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ». Néanmoins, cette question n’est pas sans présupposés majeurs ; elle naît dans le contexte chrétien du problème de la création et sous-entend que l’existence est supérieure à la non-existence, qu’elle est une « perfection ». De plus, elle concerne

qu'à partir du 17 septembre, en vertu du pacte germano-soviétique du 23 août, les Soviétiques attaquent les Polonais à l'Est. Varsovie tombe le 1er octobre 1939. Les Alliés ne tentent rien pour sauver la Pologne et ne lancent pas d'offensive après son écrasement : c'est la "drôle de guerre" : il ne se passe rien sur le front. Cependant, pendant l'hiver, les Russes s'emparent des pays Baltes (indépendants) et tentent de conquérir la Finlande : c'est la "Guerre d'Hiver". Le 10 mai, la Wehrmacht

de la vie humaine. Pour Caligula, « Si le Trésor a de l’importance, alors la vie humaine n’en a pas », et Créon explique que pour gouverner, il faut éviter de « se demander s’il ne faudra pas payer trop cher un jour et si on pourra encore être un homme après ? » b. Travaux d’écriture (sur 16 points) – au choix. Sujet 1. Commentaire. Vous ferez le commentaire de l’extrait d’Antigone de Jean Anouilh. Préparation - Lire et relire le texte à commenter. - Situer le texte (époque, place de l’extrait dans

« par conscience » ou par introspection, c'est-à-dire de l’intérieur : étant aux premières loges, il ne semble pas difficile de nous connaître. Notre conscience paraît ainsi nous donner un accès direct et authentique à notre moi, de telle sorte que rien de ce qui nous concerne ne semble échapper à notre connaissance. Cependant, deux types d’expérience semblent remettre en question cette certitude immédiate : - tout d’abord, il arrive que ce que nous pensons être soit en décalage, voire en contradiction

tantôt par l’intelligence, nous présentant alors simultanément des réalités différentes et paradoxales. Le temps est une dimension universelle, nécessaire et mesurable de la succession irréversible de phénomènes. Dès lors, ne sommes-nous rien d’autre, ni rien de plus que ce que le temps nous a fait devenir ? A première vue, la formulation du sujet présuppose qu’il est incontestable que ce que nous sommes, nous le sommes devenus à la suite de ce que nous avons vécu. Nous avons une identité qui

la conscience : SARTRE HUSSERL conscience= toujours conscience DE quelque chose mouvement qui consiste a sortir de soi-même mouvement qui consiste a se projeter vers quelque chose 2) Distinguer «être» et «exister» Sartre= prend exister à travers l’etimologie «ex-stare» ( se tenir hors de soi) existence= consiste a se projeter constamment hors de soi projet décalage permanent avec soi exister=pouvoir se projeter au dela du moment