Sartre Le Regard Des Autre

Spécial (2021) Todo o conteúdo da RLR está licenciado sob Creative Commons Atribuição 4.0 Internacional http://dx.doi.org/10.35572/rlr.v10i0.2202 256 Éléments d’analyse du personnage de Lucien dans « L’Enfance d’un chef » de Jean-Paul Sartre Karol Garcia* Professeure de langue et littérature française au département des lettres étrangères de l’UFC (Fortaleza, CE, Brésil) et membre de l’équipe de recherche sur les difficultés de compréhension et/ou de traduction du français en

Jean-Paul Sartre a dit dans L’Etre et le Néant : « Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-même. ». Pour lui, le regard de l’autre est donc nécessaire pour s’identifier, se connaitre soi-même, pour tout simplement être. Dans le sens le plus littéral, le regard est une forme de communication des sentiments. En effet, le regard peut être méprisant, gênant, arrogant, implorant mais aussi rassurant, rieur, aimant. On parle aussi

population est ainsi enfermée dans un petit territoire ne pouvant sortir. C'est dans ce contexte que son oeuvre prend tout un sens politique. Il suggère alors sur le mur d'enceinte une ouverture sur le monde extérieur idéalisé. Il attire alors le regard de tous les passants, c'est en ce point que le street art est important: il est alors visible de tous. Toutes les classes sociales voient ainsi ces oeuvres dans le monde urbain, l'endroit où il est possible de sensibiliser le plus grand nombre de

  champ   de   la   réflexion.   Sartre   prolonge   les   analyses   de   Hegel   et   explicite   cette   expérience   et   ce   concept  dans  l’Être  et  le  Néant   «  A   la   façon   dont   nous   regardons   dans   un   miroir   quand   nous   voulons   voir   notre   visage,   c’est   en   tournant   nos   regards   vers   notre   ami   que   nous

que ce dernier dispose d'une conscience. C'est par conséquent un autre moi tout en étant différent du fait qu'il ne dispose pas de la même conscience. Le « Moi » est notre point de vu subjectif auquel on accède par l'intériorité. Il fait appel à notre conscience de soi intuitive. Quant à « Moi même », c'est notre point de vu objectif du « Moi ». C'est le Moi que l'on a l'impression d'être par rapport à la pensée d'autrui. D'après Sartre, « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi même »

désir Pourtant, n'y a - t - il pas une symbolique dissimulée dans le désir ? En effet, nous sommes nous déjà réellement demandés pourquoi nous désirons une chose plutôt qu'une autre? Est - ce la connaissance préalable de cet objet qui fait que nous le distinguons des autres et voulons nous l'approprier, ou y a - t - il un autre sens dans le choix de nos désirs ? N'aspirons nous pas en fait à un sentiment plus fort et plus mystérieux que le simple fait de désirer un objet parce qu'il nous fait envie

même chose » : Sigmund Freud « Je est un autre » : Rimbaud « Les hommes ont conscience de leurs désirs mais non des causes qui les déterminent à désirer » : Spinoza. "La psychanalyse existentielle rejette le postulat de l’inconscient : le fait psychique est, pour elle, coextensif à la conscience" : Jean-Paul Sartre "L’inconscient est une méprise sur le Moi, c’est une idolâtrie du corps" : Alain 3) AUTRUI « L’enfer, c’est les autres » : Sartre "Le vaniteux fait dépendre son propre bonheur

------------------------------------------------- Jean – Paul SARTRE LA DAMNATION DE BOUVILLE ------------------------------------------------- SITUATION DE TEXTE Texte extrait du roman de Jean-Paul Sartre, romancier et philosophe (1905-1980), intitulé la Nausée, qui fit scandale en 1938 lors de sa parution, surtout dans les milieux bourgeois qui se sont reconnus comme étant la cible de ce roman contestataire ; son héros , Antoine Roquentin passe par une série de désillusions qui dénoncent

Néant, Sartre écrit : " L'homme qui désire existe son corps d'une manière particulière et, par là, il se place à un niveau particulier d'existence. En effet, chacun conviendra de ce que le désir n'est pas seulement envie, claire et translucide envie qui vise à travers notre corps un certain objet. Le désir est défini comme trouble. Et cette expression de trouble peut nous servir à mieux déterminer sa nature : on oppose une eau trouble à une eau transparente ; un regard trouble à un clair regard. L'eau

l'absurde » Au XXe siècle, le plus populaire parmi les mouvements d’avant-garde fut le théâtre de l’absurde. Héritiers spirituels de Jarry, des dadaïstes et des surréalistes, influencés par les théories existentialistes d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, les dramaturges de l’absurde voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959)