Sartre Liberté

l’observer longtemps pour s’en rendre compte : il joue à être garçon de café.” écrit Sartre en 1943 dans l’Etre et le Néant. Selon lui, l’homme joue plutôt que d’exister par peur d’affronter sa liberté. Mais à quoi revient le fait de “ jouer le garçon de café ” ? A priori, à s’identifier au produit social que l’on est sous le regard d’autrui. Cette définition du “ salaud ” sartrien et l’enjeu posé, celui de la liberté inhérente à l’être humain, jette une lumière violente sur l’assertion de Merleau-Ponty :

tendue vers ce qui va être, mode de l’échappement - présent de la conscience = durée avec passé immédiat et avenir imminent, présent étale ≠ présent mathématique = laps, factionne le tps, objet abstrait c) La présence constituante d’autrui (Sartre) - renversement du « cogito » cartésien, conscience originairement en rapport avec autrui - abolition de la primauté du sujet, autrui est premier, nous précède - autrui comme condition de mon existence, résultat d’un rapport à l’autre, transmission

Faut-il avoir peur de la liberté ? introduction: la liberté ne consiste à laisser libre cours à ses penchants. Être libre, c'est prendre des décisions, s'engager et implique ainsi une responsabilité. L'homme véritablement libre ne connait pas de repos. Il lui faut toujours penser. Or, la liberté définit l'essence même de l'homme. L'histoire de l'humanité est l'histoire des combats que les êtres humains ont livré pour la conquérir. D'elle dépend le bonheur de l'existence. Ici se pose un problème

LA LIBERTE La liberté est un problème philosophique et un concept et chacun d’entre nous en fait l’expérience : soit positivement (si l’on se sent libre), soit négativement (si l’on se sent déposséder de la liberté). Malgré tout, cette situation est équivoque car survalorisé notamment dans les champs politiques et moraux. Paul Valéry a dit « un de ces détestable mot qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu’ils ne parlent, qui demandent plus qu’ils ne répondent. De ces mots qui

pouvoir se connaître soi même. La question est donc si elle peut se voir comme dans un miroir ou non. Nous verrons ce qu`on peut répondre de différents points de vue et ensuite ce qui est valable pour tous les approches. En suivant les idées de Sartre il semble difficile pour un homme de se voir soi même de la manière dont les autres le verraient si l`individu na pas beaucoup dexpérience sociale qui lui clarifie la vision des autres. Un homme a besoin dêtre constamment rappelé par la société de

Afin de savoir si la liberté est une illusion, il nous faudra ainsi nous interroger sur la possibilité de juger de la liberté à l’aune des critères de la vérité et de fausseté, de l’apparence et de la réalité. Si apparence il y a, cette apparence peut-elle être attribuée à la liberté sans faire disparaître en même temps que l’illusion le champ de la décision et de l’action ? L’enjeu de notre devoir sera alors de montrer que la liberté ne peut se faire des illusions sans se perdre qu’à la condition

Syndiquer le contenu par Adèle Van Reeth, Philippe Petit Le site de l'émission Emission Les Nouveaux chemins de la connaissance du lundi au vendredi de 10h à 11h Ecoutez l'émission 58 minutes Le Bac Philo 1ère édition (3/4) Dissertation : La liberté est-elle une illusion ? 10 06.03.2013 - 10:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile Par Adèle Van Reeth Réalisation : Mydia Portis-Guérin Lectures : Georges Claisse Emission en partenariat avec Philosophie Magazine

PERDRE SA LIBERTE ? Problématisation : - Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen la résistance à l’oppression est présentée non seulement comme un droit mais également comme un devoir : lorsque notre liberté est menacée nous avons le droit et même le devoir de résister. Si donc la liberté apparaît comme un droit pour lequel les hommes sont autorisés à se battre c’est bien qu’elle nous apparaît comme quelque chose qui peut se perdre. - Que l’homme puisse perdre sa liberté, cela

être commis, est imputable à son auteur. (NB: Certes, celui qui fait quelque chose sous la menace d’un pistolet pourrait, s’il acceptait de mourir, ne pas le faire. Mais le droit ne demande pas aux hommes d’être des héros).   La conscience et la liberté sont donc, les deux  fondements de la responsabilité. La question est de savoir si l’hypothèse de l’inconscient psychique n’est pas de nature à les invalider.     B)    Le freudisme sape ces deux fondements.   1)      Dissipation d’une confusion

philosophes des courants issus de la phénoménologie (Husserl, Sartre, Heidegger par exemple). Pour eux, la conscience n'est pas une chose, elle n'est pas conçu comme une réalité en laquelle viendraient s'imprimer nos différents états mais un rapport au monde, un projet, permettant l'apparition de la constitution du monde, il faut donc renoncer à la substance profonde des choses. C'est pour cela que l'on peut dire que la conscience exprime la liberté du sujet dont la nature ne peut se confondre avec celle