Sartre Liberté

inconsciemment il agit toujours en connaissance de cause. Pour Sartre, philosophe français du XXème siècle, l'homme n'est d'ailleurs déterminé que par ses actions et celles-ci peuvent constamment changer. Le policier qui a prêté serment au Maréchal Pétain, peut désobéir à un ordre qui porte atteinte à la dignité de l'homme. L'homme ainsi se redéfinit constamment par ses actions. Il est libre ce qui l'oblige à assumer ses responsabilités. Certes cette liberté est angoissante parce qu'elle nous interdit d'évoquer

morale. Dès lors, un homme ne pourrait vivre dignement en faisant fi de celle-ci. Aussi on peut se demander si l’homme peut réellement vivre sans exigence morale. C’est donc du problème de la nature de cette exigence par rapport à d’autres et de notre liberté face à elle dont nous allons traiter. Soulever ce problème, c’est présupposer que l’homme peut vivre avec l’exigence morale et y répondre pleinement. Nous nous demanderons donc si on ne peut pas survivre sans cette exigence, si pour autant on peut

réel, c'est donc bien par mon esprit que je le sais. En conclusion, mon esprit doté de conscience de soi est une réalité à part entière dont l'existence ne peut jamais être démentie : « Je pense, donc je suis » (Descartes). Libre-arbitre : Une liberté parfaite serait : faire ce que l'on veut d'une part, vouloir ce que l'on fait d'autre part, c'est-à-dire l'avoir vraiment choisi, et non pas parce qu'on l'a ordonné ou parce que rien d'autre n'était possible. Ce double pouvoir d'agir et de décider

formuler aucun jugement. Les sceptiques ne peuvent atteindre la vérité. Le sens ne nous permet pas d’arriver à un accord pour affirmer une vérité universelle. C’est le rejet du sens et de la raison. La raison est alors le meilleur moyen d’atteindre la liberté or pour le prouver il faut utiliser la raison. C’est un cercle vicieux. D’autre part, pour établir raisonnablement en Maths, il faut partir de proportion admises mais non démontrée donc toujours des propositions dont on n’est pas sûr. C’est une régression

fait pas le choix de les servir et ne peut donc pas être son libre arbitre3 (définition liberté). Ainsi, l’humain ne peut pas être libre, car l’homme est sous la dépendance absolue des machines4. Selon la définition de la liberté, l’homme doit agir avec pleine conscience. Cependant, l’homme est enfermé dans la Matrice, il ne réalise donc pas le mensonge dans lequel il vit. De plus, selon le point de vue de Sartre, l’homme peut faire des choix éveillés (définition de conscience) agissant ainsi avec

mentir à soi-même. Freud, lui, parle d’inconscient et de réalisations substitutives (c’est-à-dire à la place de). L’hypothèse de l’inconscient, c’est le fait qu’il n’y a plus d’unicité du moi, plus de maîtrise totale de soi-même, et par là, plus de liberté puisqu’il est toujours possible que des choses hors de ma portée m’échappent. Pour Freud, « le moi n’est plus maître de sa propre maison », l’homme n’est plus maître de lui-même. Par exemple, dans Le rêve et son interprétation, il démontre que les

On définit souvent la liberté comme l'absence de contraintes, la liberté de faire ce que l'on veut, à condition d'être un homme libre. La liberté est alors l'absence d'obstacles. Or, autrui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle, puisque il m'empêche, indirectement, de faire tout ce que je veux. Il semble alors légitime de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté. Limite t il ma liberté, ou au contraire est il une condition nécessaire

Pour réfléchir à cette question, il faut très certainement remonté à la genèse même de la symbolique de la liberté. Lorsque l'on recherche une origine au mot : liberté, on ne retrouve qu'une étymologie Latine, a priori. Les verbes de la racine latine LIBERARE, LIBER, LIBRA, présentent un nombre très important de doublets contraires. Le terme liberté semble apparaître lorsqu'un choix est à faire et qu'il est réalisé sans contraintes dites apparentes. En général, nous disons que cette action

se distingue de tout autre espèce vivante par le fait qu’il « agit ». Les animaux, eux, n’ont pas les mêmes facultés de spontanéité et d’imprévisibilité que les hommes. L’être humain est un « être libre ». Sartre a d’ailleurs dit « nous sommes condamnés à la liberté ». En effet, notre liberté étant totale, cela nous rend totalement responsable de nos choix, nos actes,… Un acte est donc humain. Nous pouvons dire également qu’il n’y a d’action que pour l’home car c’est le résultat de la manifestation

peut-être préservée. Est-il alors possible de considérer l’homme dans toute sa dignité morale tout en expliquant certaines de ses actions par l’existence d’un inconscient psychique ? Autrement dit, peut-on concilier le déterminisme psychique et la liberté humaine qui préside à toute responsabilité morale ? 1. L’inconscient ne peut servir d’excuse car l’homme est un sujet moral toujours responsable A. L’identité de la personne subsiste à travers le temps : le sujet responsable moralement et juridiquement