Sartre Solitude

l’on ne peut pas être soi avec autrui, n’est-ce pas dans la solitude que notre être pourra s’affirmer ? Pour le philosophe Schopenhauer, la société présage des contraintes qui nuisent à l’affirmation de la personnalité, de l’individualité et où la solitude serait le seul moyen d’accéder à la liberté. De plus, il affirme qu’à plus la société est abondante, à moins un être peut s’affirmer et être soi. Il faut donc chercher la solitude. Schopenhauer à écrit « On ne peut être vraiment soi qu’aussi

conformisme. Alors autrui est-il un obstacle à l’acquisition du soi-même ou au contraire le déterminant de la constitution de soi ? Dans un premier temps, il semble bien qu'on ne puisse être soi que dans la solitude qui nous préserve de l'influence d'autrui. Cependant placés dans une solitude absolue serions-nous vraiment capables d'être ? Si la réponse est négative, alors comment l'autre peut-il me constituer ? La conscience est une donnée immédiate de la vie. En effet, il est impossible de

Philosophie 1. Antinomie de la «glaise indéterminée»(Descartes) ou le «faisceau de tendances»(Hume) Glaise indéterminées = différents états mentaux. Faisceau de tendances= collection des états mentaux Sartre critique la psychologie empirique. Il reproche à cette psychologie : • Analyse du sujet en le décomposant en 1 pluralité de désirs irréductibles. Désir irréductible= tout ce qu’il y a autour de ce désir converge vers celui-ci • Universalité abstraite : Les désirs qu’elle attribue aux individus

qu’elles ne sont rien de définitif. En tant que liberté, le sujet est ses propres possibilités, c’est dire qu’il est « projet » : il est ce qu’il n’est pas ( encore) et il n’est pas (réductible à) ce qu’il est (actuellement). D'où la formule de Sartre, dans L’être et le néant Page 287 NRF Gallimard. Une personne se pose dans l’être par chacun de ses choix et a besoin d'être reconnue dans ses possibles, le regard de l’autre lui donne consistance, la fait exister mais en la réduisant aux

ses personnages , visions de l’homme et du monde sont Le Zéro et l’Infini de A . Koestler , Les Chemins de la Liberté de J.P Sartre et enfin Z de V. Vassilikos. Au sein de ses trois textes, nous nous apercevons que les personnages principaux nous transmettent , de par leurs histoires , leurs vécus , un sentiment particulier qui est la solitude. Le sentiment de solitude est sans nul doute le phénomène psychologique le plus fréquemment vécu par la personne humaine aux différents âges de la vie.

Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ? Est-ce bien dans la solitude que l’on prend conscience de soi ? Pour répondre à cette question, nous allons commencer dans une première grande partie par tenter de donner au terme de « solitude » une définition correcte en rapport avec l’isolement, puis nous verrons comment cette solitude permet l’introspection de soi, et ce que le terme d’introspection signifie, pour ensuite terminer avec le cogito de Descartes. Dans une deuxième

choses ». Le style échappe à l’Histoire, « ses références sont au niveau d’une biologie ou d’un passé , non d’une Histoire ». Il appartient en propre à l’écrivain et cette exclusivité est pensée comme anhistorique ; il est en la « prison » et la « solitude ». Le style est donc pensé comme l’antithèse de la langue. La langue appartient aux hommes en tant que groupes ; le style appartient à l’individu et de ce fait – cette conséquence n’a pourtant rien d’une évidence – n’a pas de lien avec l’Histoire

"L'homme seul est quelque chose d'imparfait; il faut qu'il trouve un second pour être heureux". A travers cette citation tirée du discours sur les passions de l'amour, Pascal affirme que l'on ne peut vivre heureux dans la solitude et que l'Homme a besoin d'autrui pour accéder au bonheur. Mais qu'appelle-t-on bonheur? "c'est un état de complète satisfaction, de plénitude". En effet, le bonheur résulte d'une façon de vivre constante, c'est un état durable à distinguer d'une joie ou d'un plaisir, qui

I-Sartre : La liberté est absolue car l’homme est pro-jet Sartre, L’Etre et le Néant (1943) : “L’homme est condamné à être libre” “En fait, nous sommes une liberté qui choisit, mais nous ne choisissons pas d’être libre : nous sommes condamnés à la liberté” Introduction souligne la vision absolue de la liberté acceptée communément =absence de contraintes. C’est aussi la vision que Sartre a de la liberté, celle d’une liberté absolue, sans aucune limite. (cf citation). D’arès Sartre nous

La question est importante car sa réponse éclaire la définition classique d'Aristote : "l'homme est un animal politique" c'est à dire social. De prime abord il semble bien qu'on ne puisse être soi que dans la solitude qui nous préserve de l'influence d'autrui. Cependant placés dans une solitude absolue serions-nous vraiment capables d'être ? Si la réponse est négative, alors comment l'autre peut-il me constituer ? * * * Si l'homme comme le dit Heidegger est un "ëtre-au-monde" et un "être-au-monde-avec"