Satisfaction

c'est-à-dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long et ses exigences tendent à l'infini ; la satisfaction est courte et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême n'est lui-même qu'apparent ; le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer

fonde sur l’illusion qu’on sera réellement heureux lorsque l’on atteint ce que l’on désire. Le bonheur comme résultat de la satisfaction des désirs est une illusion qui est cependant condition du seul bonheur réel, le bonheur imaginaire par anticipation. Autre réponse possible : La réponse ordinaire montrerait le bonheur comme état de plénitude résultant de la satisfaction de tous ses désirs. Quand on est heureux c’est qu’on a tous ce que l’on désirait, c’est que plus rien ne nous manque et qu’on

n'aura pas de satisfaction car il faudrait qu'il revienne en arrière dans le temps. C'était notre premier détour pour comprendre. En voici un second: On dit que l'homme est triste après la satisfaction d'un désir comme si cela ne le contentait pas. Que veut-il donc? Pas tellement les objets mais surtout un pouvoir qui permettrait de renouveler sans cesse sa satisfaction: Il a besoin d'une assurance. C'est alors que se pose le problème du pouvoir: pour se procurer une satisfaction qui accompagne

souhaité, encore comme Sophie. Que vous l'appeliez "état durable de plénitude et de satisfaction", ou encore "état agréable et équilibré de l'esprit et du corps", nous avons tous cette phrase en commun : "désiré de tous". Vous ne pouvez non plus nier que chacun ressent le bonheur à sa façon, mais que tout être le reconnait lorsqu'il se présente. Le bonheur se retrouve en grande partie dans la satisfaction de soi-même, de sa propre personne. Ce respect vis-à-vis de sa personne est un travail qui

tout en puissance aimer et désirer sont comme une carte à jouer qui a deux faces. Or le sens propre de ces deux substantifs est différent l’un signifiant : la tendresse ou la passion vers un objet que l'on idéalise comme étant sa seule source de satisfaction et l’autre comme étant un attachement envers quelqu’un ou quelque chose. Pour bien discerner cette dualité de sens nous allons comparer deux phrases : 1) J'aime voyager et je désire aller aux Etats Unis 2) J'aime (nom de la personne) et je

Le bonheur est un état auquel tout homme aspire. En effet, il procure un sentiment de bien-être et de satisfaction. Cependant, le bonheur n'est pas un état naturel et nécessite donc une action, un effort de la part de l'homme pour être atteint. De plus, il n'est pas durable et peut donc disparaître à tout moment. Le bonheur a toujours suscité de nombreuses questions de la part de l'homme car ce dernier ne sait pas ce qu'il doit faire, de manière précise, pour l'atteindre. Effectivement, bien que

d'ordinaire que seul l'objet est pour le désir une motivation, alors que faire dépendre un objet de sa satisfaction, c'est manquer de quelque chose. Ce n'est pas là que se trouve la force d'affirmation du désir. La véritable joie qu'offre le désir n'est pas d'obtenir ce qui est voulu, mais plutôt la joie qu'il procure a être désirer. Le désir n'est donc pas seulement de trouver une satisfaction, il contient en lui la puissance d'affirmation que l'homme aura besoin pour l'expansion progressive de

Le désir s'apparente à un besoin d'obtenir ce que l'on n'a pas, ce qui nous manque ; c'est la recherche du bonheur par la satisfaction. Néanmoins, le désir a une relation ambiguë à l'objet : il veut à la fois être satisfait et ne pas l'être. C'est pourquoi le désir passe d'un objet à un autre, il est illimité. Ainsi, si les désirs de tous les objets réels ont été satisfaits, que se passe-t-il pour ce désir illimité ? Peut-il se satisfaire de la réalité ? Quelles difficultés le désir rencontre-t-il

frustration, ce qui est une miser de l’homme. Comme Sartre l’écrit « le désir est lui-même voue à l’échec ». On va de désir en désir provocant l’ennui soit la déception, le désir provoque un cercle vicieux car celui-ci mène au manque provocant la satisfaction qui donne plus de désir et ainsi de suite ; « l’homme ne caisse de désirer, il caisse a la souffrance lie au désir ». Le désir est considérer comme manque soit une espérance dans laquelle on peut craindre a que celle-ci ne s’accompli pas.

constamment à la recherche du bonheur, c’est une quête omniprésente et ce sentiment d’envie d’acquérir ce bonheur ne se traduit que par nos désirs c’est-à-dire satisfaire ses besoins et nourrir ses envies. Cependant une telle conception de satisfaction de nos désirs n’est elle pas critiquable ? Comme le pense les philosophes rationalistes, l’homme n’est il pas un être de raison plutôt que de désir c’est-à-dire qu’il a la capacité a distinguer le Bien du Mal mais aussi de maitriser ses désirs