Saturnales

prétend pouvoir rétablir une guérison à vie. B)Un tyrannique plus violent que l'esclavagisme -Trivelin énonce la première loi:la mise à mort des maîtres par les esclaves 77 -Assouplissement des lois:inversion des rôles maîtres/esclaves (ref : Saturnales Romaines), pour faire comprendre à chacun le rôle de l'autre. -Fausse bienveillance:-->tyrannie:°force °mariages arrangés (obligation que doivent subir les maîtres) -->But: humaniser et rendre plus généreux à vie 100 la dictature de ces

rituelles, accompagnent la cérémonie. Une partie de la viande est consacrée au dieu, et les participants mangent souvent le reste au cours d’un banquet. - des rites souvent étranges et obscurs : les Lupercales (-Lupercalia, le 15 février) ou les Saturnales (-Saturnalia, du 7 au 14 décembre), - des jeux (-Ludi Megalenses, du 4 au 10 avril, jeux de cirque en l’honneur de Cybèle) Les jours de fêtes étaient caractérisés par les cérémonies et le chômage (pas un homme libre ne devait travailler !)

texte de Marivaux s'inscrit donc bien dans le siècle des Lumières. La situation évoquée qui semble complètement utopique se fait toutefois l'écho d'une situation bien réelle : celle des Saturnales. Il s'agit de fêtes, dans la Rome antique célébréesen l'honneur de Saturne, pendant lesquels maîtres et esclaves se trouvaient à égalité, les esclaves ayant provisoirement le droit de donner des ordres à leurs maîtres.

monstrueux qu'Apollon tua. Le mot pythonisse vient du PYTHON, serpent monstrueux qu'Apollon tua. Ce dernier installa ensuite son oracle à Delphes. (Une pythonisse désigne une femme prédisant l'avenir.). Le mot pluriel saturnales vient de la divinité romaine Saturne. (Les saturnales désignent des fêtes.) Le mot satyre vient de SATYROS, demi-dieu grec, lascif, accompagnant Dyonisos. (Un satyre désigne un exhibitionniste.) (Le satyre est aussi un papillon.) (Satyre est également l'autre nom du champinion

fond un comique de gestes. Premièrement le lieu de la scène est drôle en lui-même. Dans cet extrait l’action à lieu en plein Carnaval et cette fête est le synonyme de la joie et des rires. Le Carnaval dont il ici question est une célébration des Saturnales latines où les Romains échangeaient leur place dans la société. On a d’abord le personnage de Coelio qui rentre sur scène habillé en noir, ce qui est totalement le contraire pour Octave car il arrive déguisé en Arlequin, déguisement type du Carnaval

frustration chez certaine personne. Cela engendre les pensées les plus obscures et des regroupements // sociaux n’ont plus festifs mais sanglants.. Pierre Emmanuel est en accord avec cette thèse, il site « Les fêtes de l’humanité alliée sont parfois des saturnales de sang. Roger Caillois exprime aussi dans son texte un public isolé qui devient plus nombreux et de nouvelles satisfactions qui éloignent d’avantage // la fête. L’impact de la fête sur l’homme a donc évolué. C’est un rite, une religion qui perdure

réalité (et vérité). Mais il ne s'agit pas d'utopie politique : l'ordre des choses est rétabli à la fin de la pièce. Pourtant, certains ont cru à la portée politique des pièces ; cf. jugement de Sainte- Beuve sur L'île des esclaves : "Ce sont les saturnales de l'âge d'or. Cette petite pièce de Marivaux est presque à l'avance une bergerie révolutionnaire de 1792."

rappellent l’exigence que nous impose notre planète : assurer sa préservation. On pourrait par exemple tenter de réinterpréter les natures mortes à l’aune des dangers écologiques, je suis sûre qu’il a beaucoup à faire dans ce domaine. Les symboliques saturnales m’inspirent beaucoup. Certaines musiques que j’écoute et des images sombres comme les crânes, le sang, les squelettes, la rouille, l’anatomie, les films d’horreurs sont toujours une source d’inspiration – on n’a pas encore égalé les « Danses macabres » 

insuffisances ou les dangers de l'évasion : passivité : l'oubli, détournant de l'action si on ne fait que rire d'une situation , on n'agira pas forcément pour la changer (l'Eglise au Moyen Age tolérait une journée de la fête des fous; à Rome les Saturnales étaient un exutoire pour les esclaves .Lire chaque semaine un journal satirique n'amène que rarement à se battre pour changer les situations dénoncées."le rire est le premier pas vers la libération ..on rit donc on se libère?On se libère donc on

et son rythme aristophanesque. On dirait que Platon caricature avant l’heure celui qui fera de lui dans Les Nuées un portrait peu académique mais en partie vrai. Le comique de la scène ressortit au genre de ce que les Romains appelleront les Saturnales et dont les Grecs avaient sans doute inventé une première forme (20), par exemple à l’occasion des fêtes appelées Kronia au cours desquelles, dans une sorte de carnaval, maîtres et esclaves se mêlaient, où les rôles sociaux de chacun étaient