Saturnales

dénouement de la pièce. Elle fait participer tous les personnages sauf Trivelin. Ici, chacun reprend son rôle et son habit. 1. Valeur de la saturnale Les saturnales sont une tradition romaine au cours de laquelle les esclaves tenaient le rôle des maîtres. C'est un moment de défoulement pour eux. 1.1. L'intérêt dramatique On parle ici de saturnale à cause de l'inversion des rôles. Arlequin est ici le meneur de jeu : engageant Cléanthis à pardonner sans rancoeur, il dégage la leçon morale :

qualité des hommes. Les villageois sont « bons » et les enfants « bienheureux ».Rousseau fait également référence à l’Antiquité et met en parallèle les vendanges et les Saturnales fête se déroulant à l’époque des Romains. Il les compare et préfère les vendanges. Pour cela il utilise des comparatifs de supériorité : « Ces saturnales sont bien plus agréables et plus sages que celles des Romains. ». La société de Clarens a caractère limité : les vendanges. Rousseau atténue souvent l’idée d’égalité

inattendus, et a donc une valeur esthétique. Les scènes en outre nous séduisent parce qu'elles nous renvoient à une " illusion presque ancestrale " d'après l'expression d'Emelina, où instincts, pulsions archaïques, pourraient s'épanouir librement (Saturnales, Carnavals qui opèrent inversion des rôles, des fonctions, des sexes, défoulement). Enfin nos rêves de révolte s'incarnent peut-être dans ces victoires éphémères, ces " fantaisies du triomphe " ; le triomphe du " rien ", de l'infiniment petit

ROUSEAU Repères Les Saturnales : A Rome, les saturnales étaient des fêtes en l'honneur du dieu Saturne, assimilé à Cronos. Elles se déroulaient à la fin du mois de décembre et terminaient à la fois le mois et l'année. Elles étaient caractérisées par un renversement de situations sociales, les maîtres devenant esclaves et les esclaves devenant maîtres l'espace de quelques jours. Elles avaient en effet pour fonction de ressusciter l'époque où les hommes vivaient sans différences sociales, en paix

l'origine que l'on essayerait de retrouver – ce serait plusieurs personnages qui se seraient mélangés pour se retrouver dans un seul. Autre constat : dans l'histoire longue de la France, cette célébration de Noël a varié dans son intensité – retour des Saturnales au début du Moyen-âge (jusqu'à la fin du Moyen-âge). Au milieu du XXe siècle, cela regagne en intensité ce qui peut être impliqué par le phénomène de diffusion par stimulation. L'arbre de Noël : mélange d'éléments anciens et nouveaux – dans de nombreuses

a) La notion de fête L'idée de la fête, soulignée par différents moyens lexicaux dans tout le texte, est clairement exprimée par le choix du terme "saturnales" (l. 30). Même si Saint-Preux en atténue le sens, il fait référence aux jours de fête qui commémoraient chez les Romains une sorte d'âge d'or très ancien. b) Des comportements marqués par la joie de vivre Cette atmosphère de fête est rendue par l'insistance sur l'idée de "joie" et par la présentation d'actions qui sont autant de façons

regularité. -chronologie « toute la journée » (l1.2)+(l7) « à dîner » (l3) « le reste de la journée » (l14) « le soir » (l25) Dans le dernier paragraphe le dimanche est situé comme un jours particulier. -référence au romains (l31) et les saturnales -> joie => un cadre défini pour saint Preux. B. une atmosphère joyeuse -champs lexical de la joie (orange) -actions qui soulignent la joie de vivre (rose) -rythme soutenu, entraînant grâce aux énumération, propositions courtes juxtaposées

à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important. Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre. On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois. Les orientaux rendaient un culte

cadeaux au personnage du Père Noël. Noël est actuellement fixé au 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien par la plupart des Églises. Noël chez les les Romains : • Les Romains avaient coutume de fêter ce qu'ils appelaient les Saturnales pendant la période s'étalant du 17 au 24 décembre. Ils faisaient hommage à Saturne, dieu du temps et de l'agriculture, d'où le nom de ces célébrations. Elles commémoraient le retour de l'Age d'Or, cette période de paradis où les hommes vivaient

fixée vers l’année 300, choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu, le solstice d'hiver, ainsi que les Saturnales romaines qui avaient toutes deux lieu à la période du 25 décembre. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période intermédiaire