Schema Narrative Canonique

histoire comparée des sociétés française, anglaise et allemande, dans le premier XXe siècle (2001), écrit-il : « il ne s’agit pas de réduire au plus petit dénominateur commun chaque cas national ( … ) mais de tester . dans une perspective européenne des schémas d’explication tirés des sciences sociales qu’une vision trop nationale a tendance à nous faire considérer comme universels ». Avec l’affaiblissement de l’histoire-nation dans les années soixante et soixante-dix et l’ouverture de l’histoire vers

et très répandus à travers le monde, qui permettent de transmettre certaines expériences humaines avec brièveté et simplicité .Brièveté car, la plupart des contes sont des récits courts. Simplicité, car leur déroulement se rapproche souvent d’un schéma en cinq étapes menant d’une situation de départ dont la stabilité est rompue jusqu’à l’établissement d’une nouvelle stabilité. Le conte est un véhicule qui transporte des significations propres à l'imaginaire commun des sociétés. Le conte

parce que c’est la seule manière qui ai du sens de vaincre la médiocrité bourgeoise. Opposition entre certains perso de Balzac et HUYSMANS. La peau de chagrin : symbole entre le vouloir et le pouvoir vivre. Il vainc la médiocrité, par là l’ennui. Le schéma progressif du récit consiste dan cette dualité : logique de gradation dans le raffinement des satisfactions sensuelles. Et l’installation malgré tout d’une monotonie plus profonde et impossible à combattre. On retrouve là ces deux logiques. On est

consolident la pratique de l’empire. » (p,50) L’auteur met ensuite en avant, pour la démonstration de ce type de « structure » le livre de Conrad « Au cœur des ténèbres » : « Cette mentalité impériale me semble merveilleusement saisie dans la forme narrative riche et complexe d’un grand texte de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres, court roman rédigé entre 1898 et 1899. » (p,61). Il y fait la découverte des horreurs de l’impérialisme, mais aussi de la forêt tropicale : « Récit lui-même directement lié

tributaire de « trois racines principales : l'épopée, la rhétorique, le carnaval » (Dost., 154). Sans revenir en détail sur ces trois racines, rappelons toutefois que, pour Bakhtine, le récit épique est fortement monologique, car c'est un genre canonique, « complètement achevé et même figé, presque sclérosé » (ETR, 450). Genre noble qui idéalise un passé lointain (et délibérément mis à distance pour mieux le glorifier), l'épopée a recours à un style « officiel », figé par « la légende nationale »

discours autobiographique, on observe comment le narratif s’y associe souvent à l’argumentatif. – Poésie : on met l’accent notamment sur la poésie lyrique et la poésie engagée y compris la chanson. – Roman et nouvelle : on poursuit l’étude des formes narratives, en diversifiant les textes et les pratiques de lecture. – Théâtre : on souligne la relation entre le verbal et le visuel dans l’œuvre théâtrale. 2. Choix de textes et d’œuvres Littérature pour la jeunesse Les titres peuvent être choisis par

less than the event itself. This article briefly reviews them before considering more carefully two selected interpreters, i.e., Clausewitz and Stendhal. It likens the former to a rational choice theorist who makes a step away from intelligible narrative in the direction of modelling, and it represents the latter, who expresses himself through his character Fabrice, as a theoretically informed critique of the inert categories of the historical discourse. Despite their opposing trends towards unification

dans les autres suivant cette ligne N 1: le deuxième récit, “un homme peint une femme”, est inclus dans le premier, “un homme regarde un autre homme en train de peindre une femme”; ces récits restent homodiégétiques − ils suivent la même ligne narrative − et seulement le prédicat intradiégétique, ou extradiégétique, est inversé d’un monde à l’autre. On peut, par conséquent, ou bien parler d’un seul monde narratif – tous les épisodes feraient alors partie d’un même monde global M 1 − ou bien découper

sans scrupules”, sont “libres et spontanés” au point de “[faire] le désespoir du romancier” (p. 255). Les personnages échappant à leur créateur, comme déjà chez Proust18, le roman semble s’écrire de luimême dans le mouvement même de la lecture. Le schéma du roman d’aventures rejoint cette idiosyncrasie de l’écriture gidienne qu’est l’acte gratuit, que l’on retrouve dans Paludes, Les Caves du Vatican et Le Prométhée mal enchaîné. Dans Les Faux-Monnayeurs, Gheri et sa bande orchestrent gratuitement

un premier temps par les enfants. L’étude du schéma narratif au cours de cette séquence a permis à tous les élèves de repérer les différentes étapes d’un conte : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale. Quatre de ces étapes ont fait l’objet d’un développement approfondi : nous avons ainsi dégagé les principales caractéristiques des débuts et des fins de conte. Par la suite, l’étude du schéma actantiel a achevé de codifier la forme du conte