Schopenhauer Bonheur Désir

Dissertation philosophie : «  Le désir est-il la marque de la misère humaine ? » Le désir est l’un des manques naturels de l’homme auquel s’ajoute le besoin qui lui se veut être nécessaire. Il est propre à lui-même. Cependant cela ne veut pas dire que tout désir soit louable puisqu’on peut fort bien désirer la souffrance de quelqu’un, où même sa mort. L’objet du désir reste flou car il s’avère être moins un « manque d’avoir » que d’un « manque d’être » selon Sartre. Or les philosophes comme

Fiche 1 : Le bonheur Le cœur du problème posé par la notion de bonheur en philosophie peut être résumé comme suit : si d’un côté, tous les êtres humains semblent rechercher le bonheur à tout prix, de l’autre, le concept de bonheur est si indéterminé que personne ne saurait dire exactement en quoi il peut bien consister. C’est de cette tension simple entre l’importance accordée au bonheur et son indétermination que dérive la plupart des questions auxquelles la philosophie va s’intéresser :

Dissertation sur LE DESIR Problématique : Désire-t-on toujours en vain ? Avant d’accéder au rang de question, le désir a souvent été considéré comme un problème. Sans doute parce que sa nature est contradictoire et ambiguë. En effet le désir est une tendance consciente vers un objet jugé ou imaginé bon, c'est-à-dire source possible de satisfaction ou de plaisir. Si le désir s'achemine vers la satisfaction que l’Homme ne ressent pas encore, est-il principalement une force positive, ou est-ce

mot « désir » évoque les concepts suivants : besoin, volonté, envie, souhait, tendance, penchant, inclination, velléité, fantasme, amour, passion. Si on prend le mot « désir » au sens le plus large, il désigne tout cela, c’est-à-dire tout ce qui, en l’homme, est tendance (vers quelque chose). Ainsi conçu, le désir est la source de toutes les émotions (ou passions, sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise

Le désir n’est-il que l’expression d’un manque ? I- Le désir est par essence le signal du manque d’un objet réel A) Le désir est l'expression d'un manque. Nous désirons des objets que nous ne possédons pas effectivement sinon nous ne les désirerions plus. Pour Platon, la réflexion sur le désir implique la nuance entre le sujet qui désire et l'objet qui est désiré. Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé car selon lui : « le désir est l'expression d'un

existent-ils entre le plaisir et le bonheur ? 1. Définitions 2. Mise en relation 3. Différentes thèses 1. Définitions * Le bonheur Etymologiquement cela vient du latin, cela signifie « bonne augure ». Donc au sens premier on pourrait le prendre comme une chance, un événement favorable. Puis dans un second sens, comme terme utilisé dans notre vocabulaire quotidien, on le définit comme « l'état de la conscience pleinement satisfaite ». Toute fois le bonheur est une notion dure à définir

effet à l’homme une substitution du réel par la représentation, qui lui permet de s’isoler, de manière presque autarcique dans le « monde des représentations ». C’est aussi le moyen pour lui d’évacuer ses désirs ou fantasmes refoulé, en recréant ce désir dans la représentation. Il façonne, de cette manière, le monde qu’il souhaiterait, de telle façon qu’il le rende heureux. L’Art est donc la substitution du réel par la représentation qui permet à l’homme d’être dans une sorte de « rêve éveillé ».

qu’ultérieurement. Or le bonheur est un état recherché de pleine et entière satisfaction, un sentiment d’élévation et de transport qui nous rend heureux. Mais ce sentiment, en disparaissant, ne nous fait-il pas prendre conscience qu’il était en fait qu’illusoire ? Ne ressentons-nous pas la déception voire la frustration quand ce sentiment s’estompe ? Donc le bonheur peut être considéré comme illusion de par son caractère éphémère, et par conséquent inaccessible durablement. Néanmoins, si le bonheur n’est qu’illusion

voulons ? Si le bonheur, comme l’étymologie du mot l’indique, est ce qui nous arrive de bon ou de bien, il est alors évident qu’être heureux ne dépend pas de nous mais relève uniquement de la chance, du hasard, de la Fortune. Mais on est aussi persuadé qu’il ne faut pas tout attendre de la chance et que l’on a aussi à construire son bonheur, et s’activer pour acquérir tous ces biens qui font, selon nous, notre bonheur : inutile pour cela de faire des rêves extravagants. Si le bonheur ne dépend pas

l’homme à cette capacité à désirer ce qui est superflu et inutile à sa survie. Il transforme ses besoins en désirs (se nourrir & gastronomie ; le sexe & l’érotisme etc.) ou désire ce qu’il n’a pas et se voue à une quête de l’objet de sa satisfaction. Le désir se renouvelle et s’amplifie ainsi il est réputé insatiable car une fois qu’il est assouvis il renait. Ainsi il est condamné à l’insatisfaction et semble à première vue source de déceptions et de souffrances. Le désir vient alors s’opposer à la