Schématisme Transcendantal

aucune des tables des matières des oeuvres philosophiques de Kant. Aucun chapitre spécifique, aucune section particulière n'en fait mention, à la seule exception du deuxième point de la deuxième section de la première édition de la Déduction transcendantale[5], apparition supprimée dans la seconde édition! Un lecteur qui ne connaîtrait pas le contenu des trois Critiques et qui ne lirait attentivement que les tables des matières concluerait, en toute bonne foi, que Kant ne traite jamais de l'imagination

concepts de l’entendement avec les intuitions de la sensibilité, de la pensée et du réel. C’est lui qui rend pensable et intelligible la connaissance du monde. Le temps n’est pas seulement au centre de l’“ Esthétique transcendantale ”, mais aussi au cœur de la “ Déduction transcendantale ”. Cette place centrale crée des ambiguïtés, des difficultés telles qu’elles ont amené Kant à réécrire une partie de la Critique. Pour repérer la place du temps au cœur du système, il faut comprendre quel est le

l'interprétation phénoménologique de Heidegger en passant en revue leurs positions respectives vis-à-vis du psychologisme, du statut de l'a priori et du «fait de la science». Notre second axe de comparaison sera le sort réservé à la Déduction transcendantale chez ces deux auteurs, étant entendu que nous nous contenterons de dégager leur angle d'approche, laissant de côté le détail de leur reconstruction de ce chapitre de la Critique. Pour ce faire, nous nous pencherons plus spécifiquement sur l'un

leur a apportées et les positions qu’il a développées. Ainsi les premières fiches (1 à 6) précisent les influences subies par Kant, la façon dont il se démarque graduellement de ses prédécesseurs. Elles posent les thèmes généraux de l’idéalisme transcendantal ainsi que la méthode du criticisme. Les fiches suivantes (7 à 10) étudient la signification des analyses centrales du jugement auxquelles s’est livré Kant dans sa trilogie critique. La fiche 11 examine, à propos de la comparaison entre Kant et

Heidegger : « Ce n’est donc pas parce que le temps a le rôle d’une « forme de l’intuition » et que, comme tel, il est étudié au début de la critique de la raison pure, qu’il acquiert dans cet ouvrage, par son unité essentielle avec l’imagination transcendantale, une fonction métaphysique centrale. Ce rôle, il l’obtient parce que la compréhension de l’être, en raison même de la finitude du dasein dans l’homme, se projette vers le temps ». Heidegger affirme ici que ce n’est pas parce que le temps est une

plus en plus elevé, jusqu'a la grandeur qui la caractérise. ( Kant, Critique de la raison Pure, Analytique des principes, du schématisme des concepts purs de l'entendement.) Définir une chose en observant tout les prédicats possible et les associer positivement ou négativement à la chose à définir. Observation des prédicats possibles A priori et de manière transcendantale (par leur contenu)=> Certain représentent un être, d'autre un non être. La négation logique "non"=> ne S'attache pas un concept

raison pure. Il s’agit d’un passage du troisième chapitre intitulé « du principe de la distinction de tous les objets en général en phénomènes et noumènes » de l’analytique des principes. Dans cette deuxième partie de l’analytique transcendantale, Kant tente de montrer comment les principes de l’entendement – les règles a priori que se donne l’entendement - peuvent s’appliquer à l’expérience, sachant qu’il a déjà mis en évidence dans l’analytique des concepts, les concepts purs de l’entendement

L’ensemble de ces deux mouvements, viennent à se réunir dans un mouvement appelé le schématisme = la part spatio-temporel puis la part conceptuel ne sont pas étrangère, elle peuvent s’articuler. C’est la production d’une image purement intellectuel mais qui esquisse la forme des objets. Thèse des Néo-kantiens = ce pouvoir du schématisme est un pouvoir qui est une méthode. L’image pure produite par le schématisme est une méthode. L’entendement oblige notre connaissance à se développer un méthodisme

philosophie De la critique de la faculté de juger comme moyen de relier en un tout les deux parties de la philosophie De la faculté de juger comme pouvoir légiférant a priori Le principe de la finalité formelle de la nature est un principe transcendantal de la faculté de juger De la liaison du sentiment de plaisir avec le concept de finalité de la nature De la représentation esthétique de la finalité de la nature De la représentation logique de la finalité de la nature De la liaison

immanence à la vie, mais l'immanence qui n'est en rien est elle-même une vie. Une vie est l'immanence de l'immanence, l'immanence absolue"3. Puis vient, dans le fil du développement, l'établissement d'une équivalence terminologique : "le champ transcendantal se définit par un plan d'immanence, et le plan d'immanence par une vie"4. 1 2 Qu'est-ce que la philosophie? (noté QP?), Minuit, 1991, p. 46 Empirisme et subjectivité (noté ES), PUF, 1998, p. 96 3 Philosophie, n°47, Minuit, 1995, p. 4. Repris