Scientisme

L’esprit des lumières, Tzvetan Todorov FICHE DE LECTURE : L’esprit des lumières, Tzvetan Todorov 1) Le projet Les idées des Lumières ne sont pas complètement innovantes mais issues des époques passées et constituent donc un héritage. Elles sont principalement basées sur trois concepts liés : L’autonomie : désigne le fait décider par soi même pour soi même et s’émanciper d’une tutelle extérieure (religieuse,..). En effet, l’autonomie désigne l’autonomie de la connaissance et doit donc

RÉALISME Né du romantisme, il se révolte bientôt contre lui. L'idéalisme romantique déformait parfois la vérité pour des raisons esthétiques ou sentimentales, c'est ce qui explique la réaction réaliste. En relation avec le positivisme et le scientisme, une nouvelle école va professer dans le respect des faits matériels, étudier les hommes d'après leur comportement, dans leur milieu, à la lumière de théories sociales ou physiologiques, elle se défiera du rêve, de l'imagination, de la métaphysique

bien souvent, au bout d’une ou deux générations, une idéologie ou un dogme. Les théories scientifiques sont toujours plus ou moins engluées dans les croyances de leur temps. Il faut se tenir à distance de deux égarements symétriques : fanatisme et scientisme. La question des rapports entre savoir et croyance est au cœur de l’histoire occidentale. Contrairement à ceux qui parlent du Moyen Âge comme d’une époque obscurantiste, la pratique intellectuelle du libre examen est un des acquis de l’université

pragmatisme de William James (1842-1910) qui définit le vrai par l'utile et du spiritualisme de Lachelier (1832-1918) et de Ravaisson (1813-1900). Bergson est aussi l'héritier de la mystique à commencer par celle de Plotin. Enfin il s'oppose au scientisme et au matérialisme de la fin du XIXème S. La vie de Bergson Henri Bergson est né à Paris le 18 Octobre 1859. Sa mère était anglaise et ne s'adressa jamais à lui en français. Son père, instituteur d'une famille juive de Varsovie, était pianiste

nouvel esprit prenne forme. Sur certains points on suit la leçon du siècle précédent. Du symbolisme on garde le goût d’un art voilé et la hantise du mystère. Au naturalisme on emprunte ses habitudes d’observation minutieuse. Mais le positivisme et le scientisme tombent en désuétude. Courant de pensée du XXe siècle dominé par la personnalité d’Auguste Comte qui se caractérise par une volonté de s’en tenir aux méthode des sciences . le positivisme veut se limiter à l’étude des faites et éviter tout verbalisme

une entreprise en « situation de monopole » dans son secteur, elle n’est plus soumise au jeu de la concurrence et donc n’a pas à se soucier des consommateurs puisqu’il n’y a pas de contre-pouvoir. Être en situation de monopole est donc un fait. Le scientisme releve un grand danger puisque l’on a une confiance aveugle dans la science puis finalement l’on a plus d’esprit critique. - en quoi la science permet-elle d'accéder à la vérité ? - opposition entre la science et l'opinion (Platon – Bachelard)

1900 : expo universelle de paris, elle a rassemblé 80 000 personnes. Le grand Palais a été construit uniquement comme un stand. 2. La révolution scientifique Le 19e est le siècle qui consacre les sciences et va créer un courant : Le Scientisme. Le scientisme est la foi des scientifiques à croire que seule la science est l’avenir de l’homme et l’explication du monde. Les deux matières qui vont révolutionner les 19e sont la chimie et la biologie. Car pour la chimie, on prend conscience que

effectivement cette planète Neptune dans son télescope le 23 septembre 1846. Ainsi la science posséderait seule une compétence absolue, seule matrice des vérités. Cette conception tendant à faire de la science la seule voie d’accès aux vérités s’appelle le scientisme, terme et conception qui ont connu iun immense succès à la fin du 19e siècle. Sur le plan philosophique, cette conception selon laquelle il n’y aurait de vérités qu’en science a été thématisée par Auguste Comte. Le philosophe français décrit le

informées, qui vivent en ville : les modes de vie ont nettement changé en l’espace de quelques décennies. Qu’en est-il des modes de représentation du monde, des modes de pensée ? B – Modernité, science et religion. B – 1 : positivisme et scientisme Depuis le XIX° et la cascade de découvertes rapidement intégrées au mode de vie des sociétés industrielles, les progrès scientifiques paraissent ne devoir jamais cesser. La science semble donc capable de résoudre tous les problèmes de l’époque

le positivisme* et le scientisme** cette nouvelle école va professer le respect des faits matériels, étudier les hommes d'après leur comportement, dans leur milieu, à la lumière de théories sociales ou physiologiques : elle se défiera du rêve, de l'imagination, de la métaphysique. *positivisme : Attitude d’esprit philosophique qui se refuse à connaître de l’univers autre chose que ce que l’on connaît par l’observation des phénomènes, par l’expérience. **Scientisme : doctrine positive selon