Se Méfier Des Certitudes

sans doute aussi le plus célèbre d’entre eux. Il n’a pourtant jamais écrit d’œuvres, son souci de vérité le poussant à se méfi er de tout ce qui pourrait, comme l’écriture, fi ger la pensée et trahir ce qui la rend vivante. Son enseignement se fait au gré des rencontres, par des dialogues au cours desquels il s’emploie à défaire les préjugés et les fausses certitudes. Les discussions qu’il menait à Athènes nous ont été principalement transmises par l’inter- médiaire de Platon, qui a été l’un

petit ». - Le singulier « quelque grain » met en évidence la modestie de la requête, elle n’exige pas un sac de blé mais peu de chose. - Le futur « je vous paierai » est employé ici avec deux valeurs, celle d’une action ultérieure et celle de la certitude. Celle-ci construit le portrait d’une cigale honnête, qui s’engage à rembourser. C’est un véritable engagement et non une vague promesse. - Le registre de langue soutenu « foi d’animal » « ne vous déplaise » souligne la politesse de la cigale

personnelle suffisante et ne peut donc, dans un processus de formation,  précéder la pratique ­ l’excès de doute  conduit assez souvent au scepticisme et par voie de  conséquence à l’inaction ­ il résulte des remarques précédentes qu’en formation on a besoin de  quelques certitudes.  I – Quelques généralités sur les évolutions de la pratique scientifique 1)  le chercheur intervient dans un processus historiquement déjà largement amorcé dans  un contexte de « morcellisation » et d’hyperspécialisation de la connaissance et de 

nouvelle justification qui donne du poids, de la clarté, et de la contenance à son argumentation. Au final, on a une syntaxe très répétitive. Montesquieu utilise le présent de vérité générale tout au long de son argumentation pour démontrer la certitude et l'évidence des propos qu'il avance. La comparaison du début (avec la démocratie) instaure une véritable logique à l'argumentation de Montesquieu : comme il existe un mécanisme et des causes dans la corruption de la démocratie, il en est de même

changement (le présent ne peut rester le présent, il se transforme obligatoirement en passé), comment alors concevoir qu’il puisse y avoir une histoire ? L’historien cherche à affirmer l'extrême objectivité de sa discipline. Il veut établir des certitudes, etc. Or, l’interprétation de cette phrase, c'est que, à chaque fois qu'un historien fait de l'histoire, il nous enseigne plus sur son présent à lui que sur le passé qu'il étudie. Par exemple, les interprétations historiques changent selon les périodes

de métastases et sont très sensibles aux traitements permettant d'aboutir dans la grande majorités des cas à une rémission complète et prolongée ( ce terme de rémission est spécifique de la cancérologie et diffère de guérison par l'absence de certitude quant à une récidives à court, moyen ou long termes) D'autres sont très difficilement maîtrisables et peuvent entraîner le décès à court terme. Une évaluation précise du type du cancer auprès d'un médecin spécialisé est donc indispensable. Comment

Pour Descartes, le préjugé des sens est par excellence le préjugé du vide. Il consiste à identifier l’être et le sensible, à faire de nos sens la nature de l’être. Les sens apparaissent alors incertains. Une expérience semble nous inciter à nous méfier des sens : si l’on plonge en même temps notre main gauche chaude et notre main droite froide dans l’eau, l’eau nous parait à la fois chaud et froide. Notre sensation se divise donc en nous-mêmes. Nous ne pouvons donc conclure aucune propriété objective

images ne mentent pas (en preuve ces moments de vie qu’a partagé l’Amérique lors du 11 Septembre) surtout si elles proviennent de personnes lambda. Il semblerait que la rue s’approprie le quatrième pouvoir. Les Journalistes explique qu’il faut se méfier de ce nouveau journalisme (il risquerait de faire disparaître le gagne pain d’un grand nombre de reporter qui sont plus proches du citoyen que du journaliste), il ne faut pas prendre les images et les récits au pied de la lettre car le citoyen n’est

ce qui nous semble parvenir de nos connaissances provient du fait que l’on écoute certaines personnes (parents, professeurs..) qui nous disent certaines choses, et que nous ne cherchons pas à comprendre ou à contredire. Dans sa recherche de la certitude, Descartes adopte une stratégie, celle du doute radical. Il propose l’image suivante : Supposons que dans un panier de fruits, il y ait des fruits pourris. Puisque nous ne voulons pas des fruits pourris, il va falloir faire un tri et éliminer les

nous nous tournons vers le savoir technique de l'artisan, nous cmnprenons que la seule observation des objets, des outils, du geste, ne suffisent pas pour acquérir l'art de faire des chaussures, par exemple. Enfin, le savant de son côté a appris à se méfier des évidences premières, à construire à l'aide de sa raison théoriquement le savoir. Le mathématicien, par exemple, est celui qui, à raide de concepts a priori, est pourtant capable de dégager la structure du monde. Par conséquent, d'un côté, l'expérience