Se Méfier Des Certitudes

06/10/2015 15:24 13  Je pense, donc je suis »1 › René Descartes Peut-on douter de tout ? Tout ce que nous connaissons, nous l’apprenons par autrui ou par expé- rience. En conséquence, aucune connaissance n’est absolument certaine. Quel degré de certitude peut en effet résulter des connaissances transmises par autrui ? Qu’il soit professeur, savant ou gentilhomme, celui qui m’apprend quelque chose peut toute sa vie s’être trompé ou avoir été trompé. L’erreur est humaine et le mensonge n’est jamais

apparaît-il d’une façon radicalement différente à chacun OU BIEN les différences d’opinion entre les hommes s’expliquent-elles d’abord par le fait que certains sont dans l’erreur ?La science a-t-elle toujours raison ? la science se définit-elle par la certitude de résultats bien justifiés OU BIEN faut-il au contraire le définir par le doute qui la fonde ? La science progresse-t-elle ? Faut-il considérer que la science procède par accumulation progressive des savoirs OU BIEN faut-il mettre au centre de l’histoire

reprocher de ne pas savoir ce dont nous ne savons même pas que nous pourrions le savoir. En ce qui concerne le pilote d’avion évoqué plus haut, on pourrait concevoir qu’il attende, pour décoller, d’avoir une absolue certitude de pouvoir le faire sans aucun risque. Cependant, une telle certitude n’existe pas, et si elle devait conditionner l’action, on ne ferait jamais rien. C’est d’ailleurs là la distinction qu’on peut effectuer entre l’ordre du pratique et l’ordre du théorique, et cette distinction apparaît

d’opinions non démontrées, qui donnent lieu à des discussions sans fin. Seules les mathématiques suscitent son admiration : c’est la seule science qui fournit des certitudes et repose sur des démonstrations. Pour ne pas perdre son temps dans des discussions stériles, estime-t-il, il faudrait, dans tous les domaines, atteindre le niveau de certitude des mathématiques. Quelle est la bonne méthode ? Comment donc être assuré de ses connaissances ? Tout d’abord, en définissant une attitude rationnelle

fait d’être en bonne santé ne rend pas forcément heureux. Mais si cette santé vient à manquer alors le bonheur prend la figure de la santé. Les jugements sur le bonheur sont donc en réalité variables. Il n’est pas possible de déterminer avec une certitude complète ce qui pourrait rendre véritablement heureux. Le bonheur apparaît comme indéterminé. C’est une notion équivoque (plusieurs = équi ; voque = sens) on ne peut en donner un principe ou une règle pour y parvenir ou pour l’obtenir. En raison

absolument vraie, et que l’on s’approche plus de la vérité lorsque l’on prend conscience de ses erreurs en essayant de les dépasser, grâce à nos propres doutes ou aux critiques des autres. En politique plus qu’en science peut-être, il est nécessaire de se méfier de soi même et de comprendre que le meilleur remède contre le fléau de l’intolérance est l’ouverture à toute critique, ainsi qu’au doute systématique et conscient de ses propres limites. Dans une première partie, Popper établit une analogie entre

tel ou tel héros peut constituer un modèle. Ce pourrait être le cas de la princesse de Clèves, créée par Madame de Lafayette, femme « parfaite », fidèle, belle, pleine de grâce….De plus, cela peut conduire le lecteur à réfléchir sur ses propres certitudes, sur ses défauts. En trouvant les travers, les vices du personnage, l’individu pourrait se demander s’ils n’ont pas de points communs et donc essayer d’améliorer son caractère, de corriger ses imperfections. Une personne prétentieuse s’identifierait

» Cette portée didactique des fables peut expliquer que les fables ont circulé et ont été reprises d'une culture à une autre. Selon G. K. Chesterton, « la fable est une sorte d'alphabet de l'humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques; et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des abstractions algébriques ou des pièces d'un jeu d'échecs2.» À ses débuts, la fable n'existait pas en tant que genre autonome, mais seulement sous forme d'extrait inséré

souffre toujours de la masse écrasante de la «mondialisation». Si les africains savaient à quel point ce courant préjudiciait ouvertement à leurs intérêts et à leur développement! Ils finiraient certainement par comprendre qu´il faut à tout prix se méfier de ce montre économique, financier et commercial qui, tout en ouvrant les bras, dévorait cependant tous ceux qui ne savaient pas se défendre ou les faibles en les rejetant encore plus profondément dans la pauvreté, l´indigence et la misère. Le terme

de comprendre que chacun « ponctue » son échange pour maintenir le système dans cet équilibre. Chacun fait plus de la même chose, il faut modifier les ponctuations. Perturbation possible : au premier degré, elle est évidente. Il faut en plus se méfier de la « prédication », ne pas présupposer. Le mari s’enferme parce qu’il présuppose que sa femme va râler ou la femme râle parce qu’elle présuppose que son mari va s’enfermer. Nous trouvons toujours le moyen de vérifier notre présupposé pour pouvoir