Seins nus

sont la pâture des loups. Quelques buissons d'épine épars, et quelques houx Dressant l'horreur de leur feuillage à droite, à gauche, Sur le fuligineux fouillis d'un fond d'ébauche. Et puis, autour de trois livides prisonniers Qui vont pieds nus, un gros de hauts pertuisaniers En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse, Luisent à contresens des lances de l'averse. Salvador Dalì, Le visage de la guerre, 1940 Paul Verlaine, Poèmes Saturniens, 1866 Paul Marie Verlaine est

les races sont noires sur le côté africain de la mer Rouge, mais ni les Éthiopiens aux traits fermes, ni les Somalis pleins de grâce et de souplesse, ni les Danakil farouches, ni même les paisibles Gallas ne peuvent se confondre avec les misérables, nus ou loqueteux, qui emplissent Harrar et ses alentours. Ils ne vont qu’à pas craintifs, sournois. Ils cèdent toujours la place dans les rues, et leur regard épie en dessous le passant, et leurs bras, d’instinct, ébauchent une humble parade contre le coup

l’Académisme passé. Les sculpteurs officiels du Reich, produisent des œuvres de nus, souvent des sculptures à sujets mythologiques ; des athlètes et des guerriers, pour les hommes, à style nordique : fiers, droits, corps musclés brandissant des armes. Pour les femmes, les artistes officiels représentent des sortes de nymphes ou de déesses à corps parfait, géométriques. Des chevilles étroites et allongées et des seins ronds et bien mesurés. Ces sculpteurs imitent les grands maîtres du classicisme

le placement des rideaux n’a pas de cohérence, la jeune fille parait avoir été déplacée, car on voit que ses pieds sont au niveau de son oreiller, elle est dans une position tout à fait distordue et rien n'est symétrique dans son corps à part ses seins. Pourtant, le peintre parvient tout de même à maintenir un équilibre dynamique permettant à l’oeil du spectateur de se reposer grâce au corps peint à horizontale de la femme. Enfin, on remarque deux diagonales dans la scène, qui ont pour

entend dans les bois de lointains hallalis… Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc sur le long fleuve noir : Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir… Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses longs voiles bercés mollement par les eaux : Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux[.] Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle : Elle éveille parfois

motifs (motifs de la couleur dans l’écriture également) la véritable réalité qui se cache derrière ce huis-clos de femmes algériennes. C’est pourquoi sa représentation dénote une sexualité qui était camouflée dans celle de Delacroix. Les corps sont nus, décomposés - dans un décor en céramique de couleurs chaudes - tantôt pleins de rondeurs, tantôt anguleux alors que la femme du fond rappelant quelque part la forme du phallus se fond presque dans la fenêtre. L’écriture d’Assia Djebar est donc bien

série courante. La seconde les « poubelles » (annexe 3 et 4) consiste à emprisonner des détritus domestiques dans des boites en verre plastique. En 1958 à Paris Yves Klein fait une exposition qu’il appelle « le vide » et qui ne montrait que les murs nus de la galerie. En 1960 Arman en réponse à l’exposition d’Yves Klein organise la sienne dans le même lieu, qu’il appelle « le plein » Il remplit toute la salle d’exposition d’une multitude d’objets de rebus à tel point qu’il est impossible d’y pénétrer

concernés" (Soc. 16 janvier 2001 - RJS 4/01 n° 534). Enfin, à l’inverse, vous avez jugé que l’employeur peut imposer des contraintes vestimentaires pour des raisons d’hygiène, de sécurité ou de décence (à propos d’une salariée venue travailler les seins nus sous un chemisier transparent : Soc. 22 juillet 1986), ou en raison de la nature des relations avec la clientèle. Ainsi, vous avez considéré comme justifié le licenciement d’une salariée se présentant au travail en survêtement, alors qu’elle était

un premier temps ne pas pouvoir assimiler ce qu’il avait vu. Une amitié étroite lia bientôt les deux peintres. Dès lors, Braque s’ouvrit à des thèmes qu’il n’avait jusque là jamais encore traités dans son œuvre. Ainsi vit le jour l’un de ses rares nus féminins. Braque tout comme Picasso se heurta avec « Grand nu » à une forte hostilité des visiteurs venus dans son atelier. Le Grand nu, 1907, Georges Braque, (Paris, Centre Pompidou). Le corps nu de la femme, placé devant une étoffe au drapé d’aspect

l'« objet de convoitise », celle qui met en place toute l’intrigue, à cause d’elle qu’il y a affrontement. Elle est représentée voilée (mythe de la femme mystérieuse : la femme arabe est un symbole de l’érotisme sous deux formes : celle de la femme aux seins nus, qui se dévoile et femme sous le poids de la religion, voilée donc), avec des bijoux traditionnels, elle fuit tous les regards (spectateurs et cavalier), avec une expression complexe sur son visage. Le cavalier français, deuxième plan, individualisé