Seneque Lettre A Lucilius

religieuse), l'orateur exerce le plus haut magistère de la parole. C'est à partir de l'éloquence que se constitue la réflexion rhétorique : elle est l'axe de tous les débats sur le style. D'autre part, de Quintilien à Baltazar Gibert (Jugements des savants sur les auteurs qui ont traité de rhétorique, 1713-1719), la problématique de l'éloquence ne cesse de se poser en termes de « corruption » et de « décadence ». Décadence liée, dès l'origine, à l'état politique et social : l'art de penser et de dire la vérité

Sénèque - Lettres à Lucilius - V, 47 1. J'apprends avec plaisir de ceux qui viennent d'auprès de toi que tu vis en famille avec tes serviteurs : cela fait honneur à ta sagesse, à tes lumières. «Ils sont esclaves» ? Non ils sont hommes. «Esclaves» ? Non : mais compagnons de tente avec toi. «Esclaves» ? Non : ce sont des amis d'humble condition, tes coesclaves, dois-tu dire, si tu songes que le sort peut autant sur toi que sur eux. 2. Aussi ne puis-je que rire de ceux qui tiennent à déshonneur

Baudelaire jette une violence froide dans ce texte qui n’est pas du tout une confession. Il y a une certaine subjectivité masquée quand Baudelaire feint de s’emporter contre le gazetier. Un gazetier était un auteur d’articles dans une gazette (cf. Théophraste Renaudot). Appelé ainsi car à l’origine en Italie désignait des petits journaux qu’on achetait avec une « gazetta », petite pièce de monnaie. Gazetier a des connotations péjoratives (Baudelaire en profite pour régler ses comptes avec la presse)

l’Eglise. Violence froide de Baudelaire : texte qui n’est pas du tout une confession. Il y a une certaine subjectivité masquée quand Baudelaire feint de s’emporter contre le gazetier. Un gazetier était un auteur d’articles dans une gazette (cf. Théophraste Renaudot). Appelé ainsi car à l’origine en Italie désignait des petits journaux qu’on achetait avec une « gazetta », petite pièce de monnaie. Gazetier a des connotations péjoratives (Baudelaire en profite pour régler ses comptes avec la presse)

société se prosterne nous dit ce qu'elle est. » Philippe Muray « Dès l'instant qu'un hô eut besoin du secours d'un autre; dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions nécessaires pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire (...). » Rousseau, Les second discours « Il n'y a pas de société entre nous et les tyrans. » Cicéron (soc ds le sens d'associat°, réun°) « L'hô est né bon et la soc le déprave. » Rousseau « La soc est

Citations par thème La société - « Chacun cherche à s’assurer qu’il est évalué par son voisin au même prix qu’il s’évalue lui-même. » (Hobbes) - « L’homme est un animal politique. » (Aristote) - « Celui qui vit à l’écart des hommes est condamnable. » (Aristote) - « Voilà trente ans que je porte la croix de fer de la servitude infamante, que je sers sans la foi, que je travaille sans gages, que je me repose sans connaître la paix. » (Henry Miller, Sexus) - « C’est tout un monde que chacun

Peut-on ne pas craindre la mort ? Nous savons bien que nous sommes mortels, et qu’aucun être vivant n’échappe à la règle, mais cette certitude n’a rien de rassurant ou d’apaisant, au contraire. De fait, nous craignons de nous l’avouer, de penser à ce moment-là et même de l’évoquer trop directement, préférant périphrases et euphémismes. Dans cet extrait, Sénéque ne cherche ni à dissimuler ni à taire le fait de la mort mais au contraire invite son lecteur

C’est parce que l’être humain est mortel qu’il cherche à vivre pleinement, à expérimenter le bonheur au cours de sa vie. Le mot bonheur suggère, par son étymologie latine (bonum augurium, « de bon augure »), l’idée de « chance » de « hasard », comme s’il ne dépendait pas de nous d’être heureux. Pourtant, le bonheur apparaît aussi comme étant le résultat d’une démarche volontaire et réfléchie, dans laquelle la raison semble intervenir. Il y a en effet dans la notion de « bonheur » l’idée de « plénitude »

apprend à vivre[61]. » dit Montaigne. Il entend par philosophie le mouvement de la pensée vivante quand elle se confronte à l’essentiel (la mort, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, la solitude, l’expérience…) et à soi. C’est pour lui l’apprentissage de la sagesse : philosopher c’est vivre heureusement, ou le plus heureusement possible. C’est « une très douce médecine que la philosophie, car des autres on n’en sent le plaisir qu’après la guérison, celle-ci plaît et guérit ensemble (…) On a grand

Les esclaves à Rome Dans l'Empire romain, comme dans beaucoup de sociétés, l'esclavage occupe une place prépondérante. Nous estimons que Rome comptait 400 000 esclaves après la guerre des Gaules menée par Jules César, soit les deux tiers de la population romaine, constituée par un million d'habitants. Les conditions de vie des esclaves étaient très variables, et dépendaient fortement des maîtres et des postes occupés même si ces conditions sont globalement très rudes et difficiles. Nous