Senghor Chaka

Comme il avait raison, celui qui avait dit : " il faut laisser le temps au temps " ! Très tôt, Senghor avait eu l'art et le tort d'agacer avec des formules trop accapareuses au goût de certains, comme son fameux " mon ami Pompidou. ". Que n'eût-il plutôt dit " mes amis Césaire, Damas, etc. " ! Il était trop prompt à verser dans l'universel, nos " valeurs nègres de civilisation. " Nègre, trop nègre ! Ce rendez-vous du donner et du recevoir où l'on risquait de croiser des figures si peu amies, comme

négro-africaine; sur la poésie, expression littéraire privilégiée des Nègres. Si bien que pour le grand public africain et néo-africain, la littérature négro-africaine reste encore synonyme de poésie, laquelle est assimilable à Senghor [PAGE 55] et Césaire (surtout Senghor) dont plus d'un ne connaît guère que les noms... Le théâtre négro-africain d'expression française a connu son véritable essor pendant les années trente dans le cadre de l'Ecole Normale William Ponty qui était l'institution supérieure

épopée africaine, Chaka en l’occurrence, a permis de circonscrire les points suivants : Les circonstances particulières de la naissance du héros : Ici :le chef du clan zoulou, déjà marié à trois ou quatre épouses, n’avait aucun garçon d’elles . Il décide de chercher une nouvelle femme qui puisse lui donner un fils et organise une fête au cours de laquelle il remarque une, pour ses talents de danseuse, la belle Nandi. Senza’Ngakona l’épouse, et il a la joie d’avoir un fils d’elle, Chaka. Les circonstances

présente le mouvement culturel et politique des Africains ayant étudié en Europe. Dans l’entre-deuxguerres il n’est pas très important et n’a guère d’écho en Afrique. Il est alors organisé surtout par des hommes d’action comme le Sénégalais Lamine Senghor mort en 1927 et le Soudanais Tiémoko Garan Kouyaté. Ce mouvement protège surtout les travailleurs noirs en France. C’est après la deuxième guerre mondiale que les revendications des intellectuels noirs ont plus nettement des conséquences sur la situation

« éthiopiques » constitue l’anagramme du mot « poétique ». Le choix de ce titre prend alors toute sa signification dans le projet et l’œuvre de Senghor : faire de la Poésie la voix de la Négritude. Le recueil « Ethiopiques » est constitué de trois parties. On y trouve des « guimms » (chant) simples et un guimm composé (L’Absente), un poème dramatique (Chaka) et des épîtres suivis d’autres chants. Première partie :Les huit premiers textes correspondent à une célébration de l’Afrique et

négro-africaine; sur la poésie, expression littéraire privilégiée des Nègres. Si bien que pour le grand public africain et néo-africain, la littérature négro-africaine reste encore synonyme de poésie, laquelle est assimilable à Senghor [PAGE 55] et Césaire (surtout Senghor) dont plus d'un ne connaît guère que les noms... Une deuxième erreur liée à la première consiste à négliger complètement ce qui se passe en Afrique pendant la période coloniale pour ne s'intéresser qu'aux activités intellectuelles

ses ambitions (Eugène de RASTIGNAC dans le père Goriot de Honoré de BALZAC ; Phèdre dans Phèdre de Jean RACINE) Ils vivent ses émotions – joies et peines – (Fama dans les Soleils des Indépendances de Ahmadou KOUROUMA ; Chaka in « Chaka », extrait d’Éthiopiques de Léopold S. SENGHOR) À l’histoire Le drame de la famille de N’GUANA dans l’Ordonnance de Soro GUEFALA l’histoire merveilleuse de Soundjata dans Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir NIANE Aux thèmes la beauté : « Rama Kam »

sa capacité de pérenniser la culture, son pouvoir de révéler des choses qu’on ne sait pas forcément. En ces circonstances, elle est une ressource qui accompagne les hommes à travers les temps et l’espace. Ex 1 : L’œuvre Chaka. Qu’elle soit de Thomas Mofolo ou de Léopold Sédar Senghor survit grâce à son fondement historique qui permet de perpétuer des valeurs incarnées par les héros du passé. Voir aussi Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir Niane. Ex 2 : Germinal d’Emile Zola. La question

La littérature orale africaine dans l’œuvre poétique de Senghor Par J. Derive, université de Savoie/LLACAN (Langage, Langues et Cultures d’Afrique Noire) Senghor a toujours revendiqué pour son œuvre poétique l’héritage de l’oralité africaine, en premier lieu celui du patrimoine oral du Sénégal, mais plus largement celui de l’Afrique noire tout entière (à une époque qui était au panafricanisme culturel) comme fondement de sa poétique. Il l’affirme à maintes reprises dans des interviews, dans sa

oppresseurs ou des opprimés aura le dessus. Le suspens n'est levé qu'à la fin quand Etienne l'organisateur de la grève quitte Montsou après l'échec des ouvriers. La beauté des deux œuvres vient d’un troisième moyen qui est la poésie. La poésie dit Senghor "est l'expression par l'image et par le rythme d'une émotion profondément sentie." Donc la beauté du Cahier d’un retour au pays natal vient de nombreuses émotions qu'il exprime, du rythme et des images qui traduisent ces émotions. Bien que Germinal