Sentiment National Italien

Le fascisme domine la vie italienne de 1925 à 1945. C’est une dictature anti-parlementaire et anti-démocratique soutenue par une doctrine qui mêle l’exaltation de l’action, le culte de la force et la subordination de l’individu à l’État. I. Les origines du fascisme. Comme les autres mouvements idéologiques du début du XXe siècle, le fascisme est le produit de la Révolution industrielle et de la guerre de 14-18. C’est dans les déclassés de la Révolution industrielle qu’il recrute ses plus

en Europe, avec une volonté des peuples d’affirmation d’idées libérales, en Grèce, en Belgique, en Pologne, en Espagne et dans certains Etats Allemands et Italiens. Ces conflits et ces soulèvements internes aux pays sont à l’origine de la géographie actuelle du monde, et de l’élaboration de certaines frontières actuelles, avec l’unité Italienne de 1859 ou l’unité Allemande de 1849 à 1859. La révolution a permis la diffusion des idées des lumières, et l’application de celles-ci. La révolution français

industriels importants comme à Milan où le textile est en plein essor et le sud où le peuple vit de l’agriculture. Dans le Piémont, une équipe dirigeante tente, selon le modèle anglais, d‘insérer le monde italien dans le circuit de l’économie européenne. Dans la plaine du Pô (le plus grand fleuve italien), commence alors une timide révolution agricole. On commence à demander des prêts aux pays étrangers (France, Grande-Bretagne,…) afin de construire les chemins de fer indispensables au développement :

mondiale qui, alors qu'ils ont consenti de gros sacrifices, n'ont pas retrouvé les emplois espérés à leur retour des combats. De plus, un fort sentiment d'injustice a été ressenti dans la population italienne lorsque les revendications territoriales du pays n'ont pas été satisfaites par le traité de Versailles signé le 28 juin 1919, malgré le ralliement italien au camp des vainqueurs. Les plus riches sont inquiets de voir se développer les mouvements sociaux et l'idéologie socialiste, les ouvriers sont

Pays-Bas reçoivent la Belgique et le royaume du Piémont obtient la Savoie et Nice. • Ces remaniements territoriaux satisfont avant tout les familles régnantes : les Bourbons sont rétablis sur le trône en France, en Espagne et à Naples. Les sentiments nationaux ne sont pas pris en compte : les Polonais et les Belges sont sous la domination de puissances étrangères ; l'Italie et l'Allemagne restent très morcelées. Pour maintenir ce découpage parfois arbitraire, des alliances militaires sont signées

Fasci italiani di combattimento, associations composées essentiellement d'anciens combattants et de bourgeois nationalistes qui s'emparent du pouvoir en 1922 sous la conduite de Mussolini. Le nom s'étend de l'organisation au régime : le fascisme italien durera d'octobre 1922 (marche sur Rome) à la chute de Mussolini, qui s'opère en deux temps (juillet 1943 et mai 1945). L'usage du terme s'étend ensuite à d'autres expériences faites en d'autres pays (franquisme, salazarisme, nazisme, gouvernement

sous le nom de Renaissance und Barock in Italien, en 1888. Dans cet ouvrage, il fait une observation exacte du développement des formes,  et s’applique à fixer des lois artistiques distinctes. Elève de Jacob Burckhardt, il est profondément marqué par son ouvrage Architektur der Renaissance in Italien. Il fait parti de la chaire d’Histoire de l’Art à Bâle en 1893. En 1901, il succède à Hermann Grimm, à Berlin, grâce à son ouvrage Die Klassiche Kunst in Italien, de 1899, dans lequel il fait une «  présentation

L’immigration italienne en France entre 1870 et 1914 Bertrand BLANCHETON Université de Bordeaux GREThA UMR CNRS 5113 Jérome SCARABELLO Direction régionale du travail, de l’emploi et de la Formation professionnelle d’Aquitaine Cahiers du GREThA n° 2010-13 GRETHA UMR CNRS 5113 Université Montesquieu Bordeaux IV Avenue Léon Duguit - 33608 PESSAC - FRANCE Tel : +33 (0)5.56.84.25.75 - Fax : +33 (0)5.56.84.86.47 - www.gretha.fr Cahiers du GREThA 2010 – 13 L’immigration italienne en France

période 1814-1848 proposée par le programme invite à montrer son caractère ambi- valent. Les sociétés européennes sont alors entre deux modèles qui sont dans un rapport de force complexe. Si la restauration semble impossible, l’avènement de l’État national sur le modèle de 1789 est encore loin d’être généralisé. Il s’agit de montrer l’évolution du rapport de force entre ces deux projets de société antagonistes. Le programme aborde la période en articulant deux échelles : celle de l’Europe et celle

d’illustrer les dérives d’un pacifisme exacerbé, qui peut sous prétexte d’un rejet viscéral de la guerre mener à ne pas dénoncer l’impérialisme allemand et italien voir à accepter l’occupation allemande. Nous entendrons par pacifisme un attachement à la paix, cependant cet attachement a une réalité protéiforme, il peut relever d’un simple sentiment ou revêtir une dimension plus doctrinale, de même la paix peut être entendue comme la paix militaire, c'est-à-dire l’absence de guerre, mais également comme