Serge Doubrovsky

l'auteur qui se substitut au profit de celle du narrateur. Par contre, dans le cas d'une autofiction, l'auteur s'attribue une existence fictionnelle tout en gardant sa vraie identité. C'est une pratique de l'écriture contemporaine inaugurée par Doubrovsky dans son roman Fils. Nous avons, avec l'autofiction un Je parlant, en proclamant sa vraie identité sans que les événements racontés soit réels. C'est une catégorie qui vient pour mêler, le plus possible, la fiction et la réalité. C'est un texte

les doctes, sont édulcorés par l’auteur qui ne conserve que la violence de l’image « D’avoir trempé mes mains dans le sang paternel ». Références bibliographiques – Alain Couprié, Corneille, Le Cid, coll. Études littéraires, PUF, 1989. – Serge DouBrovsky, Corneille ou la Dialectique du héros, Gallimard, 1963. – Michel prigent, Le Héros et l’État dans la tragédie de P. Corneille, PUF, 1986. – Jacques sCherer, La Dramaturgie classique en France, Nizet, 1950. Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation

désert » ; rééd. : La Tour d’Aigues, Éditions de l’aube, 2002, coll. « Regards croisés ». - Les Funérailles, Paris, Grasset, 2003. II. É TUDES SUR R ACHID B OUDJEDRA 1. OUVRAGES COLLECTIFS - Autobiographie & Avant garde : Alain Robbe-Grillet, Serge Doubrovsky, Rachid Boudjedra, Maxime Hong Kingston, Raymond Federman, Ronald Sukenick (sous la direction de Alfred Hornung et, Ernstpeter Ruhe), Tübingen, Éd. Gunter Narr Verlag, 1992, p. 171-259, notamment : - BOUDJEDRA, Rachid, « Discussions après les

l’inconscient + sociologie d’inspiration marxiste qui avaient déjà mis à l’épreuve l’unité du mouvement surréaliste 40 ans plutôt proposaient cette fois des instruments d’analyse du fait littéraire apparemment étranger à enseignement de la litt cf S. Doubrovsky reprenait en 1966 en ces terme le diagnostic de R. Barthes : « Quelque chose de vital avait sans doute été touché … » Quoi ? La réponse de Barthes nous éclaire : le nouveau critique a enfreint certains tabous, en touchant à l’ordre des langages »

emploie ce biais pour apporter son propre témoignage et éclairage sur une période historique déterminée – et bien souvent, profiter de l’occasion pour rappeler son action. ROMAN_AUTOFICTION : Autofiction est un néologisme créé en 1977 par Serge Doubrovsky, critique littéraire et romancier, pour désigner son roman Fils. L’autofiction est le récit d’évènements de la vie de l’auteur sous une forme plus ou moins romancée (l’emploi, dans certains cas, d’une narration à la troisième personne du singulier)

soi-même” 3) Le Moi révélé par le théâtre. - dépassement de l’anecdotique pour tendre vers l’universel. - révélation du Moi primitif, de la véritable nature de l’homme. Dissertation: INTRODUCTION: Dans Pourquoi la nouvelle critique, Serge Doubrovsky parle du théâtre comme d’un “processus d’objectivation du Moi qui se projette dans les Autres”. L’acteur s’oublie durant l’événement scénique pour devenir un autre, et l’auteur dramatique se projette dans une certaine mesure au sein de ses personnages

points de vue cohabitent ainsi dans le film et instaurent un décalage. Car Une vie toute neuve n’est ni une autobiographie, ni une fiction. Son statut s’apparenterait plutôt à celui d’une « autofiction » pour reprendre l’expression forgée par Serge Doubrovsky à la sortie de son roman Fils (1977). Une réalisatrice – Ounie Lecomte – met en scène avec les moyens du cinéma son expérience personnelle de l’abandon. Mais son recul sur les événements qu’elle filme ne peut qu’entrer en conflit avec le point

les remarques 15 à 31 du chapitre « De la Mode » des Caractères de La Bruyère, et notamment avec la remarque 24, qui inclut une critique sousjacente du personnage de Tartuffe tel que Molière l’a conçu : « Onuphre n'a pour tout lit qu'une housse de serge grise, mais il couche sur le coton et sur le duvet ; de même il est habillé simplement, mais commodément, je veux dire d'une étoffe fort légère en été, et d'une autre fort moelleuse pendant l'hiver ; il porte des chemises très déliées, qu'il a grand

qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent La Peste page 18 de 23 cependant d'être des médecins... le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais." (334-335, 279) Voici quelques réflexions de Serge Doubrovsky sur la morale de Camus. Il part de la phrase de Camus: "J'aurai plaidé... pour que diminue dès maintenant l'atroce douleur des hommes": "Aucun recours au royaume des fins, au futur, ne saurait justifier l'attentat contre le présent, contre

Lorsque la réalité se mêle à la fiction, c’est l’inconscient de la vagabonde qui s’exprime, traçant la ligne de fuite, celle-là même qui lui offre la possibilité de reconstruire ses désirs en entamant sa quête. L’autofiction (terme employé par Serge Doubrovsky en 1977 pour désigner les textes se situant entre autobiographie et fiction) semble donc être le moyen utilisé par Colette pour libérer son inconscient et entreprendre ainsi une quête identitaire. La confusion persistante entre fiction et réalité