Serge Halimi

octobre 2009 « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples ». Cette remise du Prix Nobel a été contesté par de nombreuses personnes, notamment l’auteur du texte, Serge Halimi qui trouve la récompense inapproprié puisque quelques temps avant, il annonçait aux cadets de West Point, l’envoi de nouveaux renforts en Afghanistan. Or, je pense qu’il est nécessaire de rappeler que depuis son investiture de janvier, Barack

Serge Halimi déclare dans Déréguler à tout prix, in Manière de voir : "Les entreprises nationalisées ont eut pour vocation de suppléer aux insuffisances du marché, d'être le fer de lance d'une politique économique démocratique, d'assurer des missions de service public, de favoriser l'égalité des citoyens, de jouer un rôle d'aiguillon social. Or aucun de ces objectifs ne constitue plus la priorité des gouvernants, une partie de l'opinion s'est mise à douter qu'ils restaient accessibles, et la vente

certains principes. -Ethique -vérité -objectivité -indépendance -transparence -respect de la déontologie Le respect de ces principes leurs permet de remplir un autre rôle  : 2° Le rôle de « chien de garde  » D’après le mot de Serge Halimi, les médias seraient « un chien  de garde » contre le pouvoir, sorte de garde-fou essentiel au maintien et au bon fonctionnement d’une démocratie. Ils seraient un recours pour les citoyens contre la faillite des trois pouvoirs traditionnels

la censure idéologique sur la presse a disparu des états démocratiques, elle renaît désormais de manière plus larvée au niveau économique.) ( Dans Les Nouveaux Chiens de garde, un essai concernant les médias, paru en 1997 et actualisé en 2005, Serge Halimi présente, en quatre courts chapitres, son analyse de ce qu'il considère comme une collusion entre pouvoirs médiatique, politique et économique, à l'aide d'une étude qui se veut exhaustive sur la télévision et les grands journaux français. Il prétend

les gens à des actions sournoises afin de garder sa place au sein d'une entreprise. C'est donc une question de mœurs et d'existentialisme que l'on peut se poser pour pouvoir comprendre les relations dans une entreprise. Pour conclure je citerai Serge Halimi, docteur en sciences politiques qui a dit :« L'Entreprise, c'est avant toute chose des Hommes, car on a déjà vu se monter des entreprises sans argent, mais on n’en a jamais vu se monter sans Hommes.  ».

 Les médias sont-ils nécessaires pour gouverner ? « La mission du journaliste consiste à rendre intéressant ce qui est important, pas important ce qui est intéressant. », affirme fermement Serge Halimi dans Les nouveaux chiens de garde. Aujourd’hui pourtant, les médias – entendus dans le sens de médias de masse – semblent avoir acquis la double fonction d’être, auprès de la population, ceux qui à la fois rendent compte de l’information et à la fois permettent aux individus de se divertir. La

l’exceptionnel, ils exagèrent et manipulent la vérité. L’exagération est utilisée pour provoquer les sensations choquants, mais la vérité est différente de la réalité et le spectateur est trompé. Ainsi, dans „Les vautours de Timisoara“ de 2000, Serge Halimi explique l’exagération des médias. On a découvré un charnier avec les cadavres nombreuses des hommes qui étaient tués à Timisoara par la Securitate (la police secrète en Roumanie) pendant la révolution contre le régime comuniste romain de Nicolae

toutes les ventes de ce véhicule dans le monde et s’annonce prêt à répondre à la campagne de dénigrement systématique. Pour une partie de l’élite nippone, cette offensive rappelle les manœuvres des industriels américains dans les années 1980 (lire Serge Halimi, « Le péril jaune version américaine », « Le Japon méconnu », Manière de voir, n° 105, juin-juillet 2009). D’autres y voient même une pression de Washington sur le gouvernement de M. Hatoyama Yukio, qui refuse toujours d’avaliser le déménagement

l'actualité sociale, qui primait alors au Monde, a été progressivement fondue avec l'actualité économique dont la place était grandissante ; puis comment l'actualité des entreprises a progressivement dominé la rubrique économique et sociale102. Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, dans son essai politique Le Grand Bond en arrière (2004, réédité en 2006 et 2012), ajoute ironiquement : « Ensuite, on crée un supplément affaires [Le Monde des affaires]. Enfin, ce sera régulièrement Le Monde

citoyens d’une méfiance, d’une distance critique à l’égard de certains médias et plus particulièrement à l’égard d’un type de journaliste. Les liens entre les grands groupes privés et leurs journalistes sont ainsi critiqués de vive voix. Le livre de Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde , se concentre sur un groupe de journaliste plus intéressé par une information marchandise que par l’information en elle-même. De plus, l’information telle qu’elle est énoncée maintenant, établit une apparente passerelle