Servitudes Administratives

Discours sur la servitude volontaire de Etienne de la Boétie (p 26-27 livre) Introduction : (1530-1563) est connu pour ses œuvres mais aussi pour sa grande amitié avec Montaigne de 1557 à sa mort précoce. Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr’un est un ouvrage rédigé en 1576 par Étienne de La Boétie, il se livre à une critique de la tyrannie et invite à la désobéissance face à elle. Problématique : Comment E. de la Boétie invite à la désobéissance civile façe à la tyrannie ?

renégocier. Ex : en 1548, révolte en Guyenne contre la gabelle que le roi veut imposer à la province. Enfin, les 1res théories absolutistes rencontrent des résistances de la part de philosophes ou penseurs. Le poète La Boétie écrit Le Discours de la Servitude Volontaire sous Henri II et ses idées hostiles au pouvoir d’un seul homme se diffusent dans une partie des milieux lettrés et savants de l’époque. 

Le courtisan, ou le favori, est à la fois un personnage politique et une figure littéraire. Le théâtre a souvent représenté ses agissements tandis que Du Bellay le fustigea dans son célèbre sonnet « Les singes de cour ». Dans son Discours de la servitude volontaire, publié partiellement en 1574, La Boétie en propose également un portrait peu flatteur lorsqu’il expose l’organisation du pouvoir du tyran et ses ramifications. Problématique : Nous analyserons comment La Boétie, dans un discours

Document n° 15 Objet d’étude : « La question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVI° siècle à nos jours » Séquence IV « Indignation : du refus à la révolte » Texte A Étienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire 1574 « Soyez résolus à ne plus servir… » Texte B Jean-Jacques Rousseau Confessions 1782 « Le peigne cassé » Texte C Victor Hugo Discours 1851 « Les caves de Lille » Texte D Paul Éluard L’Honneur des poètes 1943

Rousseau (1712-1778), dans Du contrat social, affirme que c'est pour les libertés que les hommes ont fait naître la loi civile. Par conséquent, l'Etat doit être le garant de la liberté individuelle de ses membres, aucune forme d'oppression ni de servitude n'étant légitime. Pour Rousseau, ce n'est ni Dieu, ni le roi qui est souverain, c'est le peuple, érigé en « Volonté générale », concept défini comme « somme des volontés particulières ». Ainsi, si le peuple est souverain à travers la volonté générale

François Rabelais, auteur des romans des géants, Pantagruel et Gargantua, put éviter le bûcher grâce à l’intervention de Joachim du Bellay. Plusieurs écrits furent publiés en tant que critique de la société de l’époque, comme le Discours de la servitude volontaire de la Boétie, qui critique alors le pouvoir autoritaire en appelant à la liberté. Avec le développement de l’esprit critique au XVIème siècle, on assiste aussi à l’apparition d’un nouveau genre littéraire : l’utopie, qui a pour but principal

en utilisant de bons outils. C’est à l’aide des outils ou des moyens qu’un dictateur peut dominer et contrôler son peuple afin que celui-ci l’obéisse en retour. Etienne de La Boétie, un philosophe du XVIe siècle, énonce dans le « Discours de la servitude volontaire » les différents moyens qu’un dictateur se sert afin de garder le pouvoir sur son peuple. Il blâme la soumission d’un peuple envers une seule personne et montre pour quel raison plusieurs personnes se soumettent volontairement. Cependant

 Texte 16 Étienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire 1574 « Soyez résolus à ne plus servir… » Pauvres et misérables peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez emporter devant vous le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, voler vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels ! Vous vivez de sorte que vous ne vous pouvez vanter que rien soit à vous ; et semblerait que meshui1 ce

(objets d’étude : argumentation, humanisme, Lumières et romantisme) Machiavel, Le Prince, Chap. XVII « des cruautés et de la clémence et s’il vaut mieux être aimé que craint » (extrait), p. 22-3 Etienne de la Boétie, Discours de la servitude volontaire (extrait), p. 27 Montaigne, Essais, L. II, chap. 19 « De la liberté de conscience » La Bruyère, Les Caractères, X "Du souverain ou de la République" Diderot, Encyclopédie, art. "autorité politique" Analyse d’image : Giorgio Vasari

Discours de la servitude volontaire – Etienne de la Boétie Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement