Sfumato

base d'huile de lin. Cela permet des couleurs plus éclatantes, le travail de détail (comme dans Les Ambassadeurs de Hans Holbein) et la superposition de couches produisant des effets d'ombre et de lumière. Léonard de Vinci développe la technique du sfumato (flou) par la multiplication de couches de couleurs extrêmement diluées dans l'huile qui donne une impression brouillée (cf.: l'arrière-plan de La Joconde). Les changements se font également dans les thèmes choisis : le retour à l'inspiration antique

structure de l’espace relève des mathématiques, l’animation du monde relève du conflit entre ombre et lumière. De ce conflit naît la vie, fille de l’ambigu et de l’inexprimable. Léonard traduira ceci dans sa peinture par une technique spéciale : le sfumato. Lesfumato, ou clair obscur, tente d’exprimer l’indicible et de faire naître la vie dans le tableau, lui donnant une dimension insaisissable qui fit le succès universel de la Joconde, le paroxysme de cette démarche étant sans doute atteint avec le

Grâce à la perspective, un système fondé sur des principes rigoureux de géométrie, les habitudes visuelles des spectateurs, jusqu'alors accoutumés à la représentation de l'espace en deux dimensions, sont transformées. Leonard de Vinci utilise le sfumato qui estompe les contours pour donner l'illusion de la profondeur .La peinture à l'huile, invention flamande,se diffuse et facilite les jeux de lumière et les contrastes. B) UNE NOUVELLE REPRESENTATION DE L'HOMME L'HOMME, MESURE DE TOUTE CHOSE

de Vénus et le paysage ont été adoucis par des repeints, exécutés vers 1520 par un élève de Mantegna, Léombruno. Ce qui prouve que la précision graphique du maître paraissait alors archaîque, un peu démodé, aux amateurs désormais accoutumés au sfumato de Léonard de Vinci et aux blondeurs vaporeuses de Corrège. Pour les tableaux du studiolo, Mantegna a fait venir de Venise, le centre d’approvisionnement le plus spécialisé dans le matériel pour artistes, un vernis particulier par l’intermédiaire

tout en s'inspirant de l'art antique d'où le terme de Renaissance. Cette Renaissance est née en Italie (Florence, Rome et Venise) puis va s'étendre dans l'Europe notamment en France avec François Ier. L'utilisation nouvelle de la perspective, du sfumato (flou qui permet de donner de la profondeur), ou de la peinture à l'huile (jouer des contrastes et des lumières), clair obscur (intermédiaire de l'ombre à la lumière), modifient les représentations de l'espace. Par esprit de fidélité, les artistes

l’approprier puis de l’intégrer à son propre style. L’une des premières œuvre de Raphael à Florence, « La Madone du Grand-Duc » (ci contre), témoigne d’ailleurs de l’influence de De Vinci, par l’emploi de la technique développé par ce dernier, appelée « sfumato » et qui consiste à donner un effet vaporeux, « sans lignes ni contours ». De là, Raphael commence à peindre des modèles plus dynamiques et dans des positions plus complexe. En 1508, Raphael quitte Florence pour Rome où il terminera sa vie. A la

géométrique à la fois gracieuse et scrupuleusement étudiée. La structure pyramidale, apparue avec « La Vierge aux Rocher », en est un exemple marquant. La deuxième technique dont Léonard de Vinci fut le maître est l'art dit du « clair-obscur » (ou « sfumato ») qui permet, par le jeu subtil des ombres et des lumières, baigner le sujet dans une atmosphère à la fois harmonieuse et mystérieuse. L'oeuvre artistique de Léonard de Vinci s'enrichit également d'une somme impressionnante de dessins, croquis, esquisses

plan nous avons la scène mis en avant. Le paysage ici ne sert que de « décor » pour une compréhension de la scène (Marie fait parti du monde réelle architecture qui l’entoure, alors que l’ange Gabrielle du monde spirituel religieux Nature). Sfumato : disparition de trait (de contour) flou / vibration des masses. (Mélange du maitrisé et non maitrisé). Ce n’est pas un paysage si le paysage est un instrument pour donner un sens à la scène. Joachim Patinir : C’est un paysage (environnement

technique artistique, il apparaît comme difficile d'en démontrer la beauté. Prenons pour exemple la Joconde de Léonard de Vinci, important peintre italien de la renaissance, fait preuve dans son oeuvre d'une maîtrise parfaite de la technique du Sfumato qui consiste à créer un effet vaporeux par une subtile et délicate superposition de plusieurs couches de peinture. Peut-on pour autant dire qu'elle est belle? Nous ne connaissons pas de réelles critères nous permettant de différencier ce qui est

vraiment les limites de chaque forme, on les imagine plus qu'on ne les voit, parce qu'elles se perdent dans une sorte de brume. Les montagnes du fond sont tellement floues qu'elles se confondent presque avec le ciel... Cette technique a été nommée sfumato (dégradé en italien). Il y a quelque chose d'étrange dans son regard. Il est naturel de regarder dans les yeux quelqu'un. Le regard de la Joconde plonge ainsi dans celui du spectateur et semble le suivre même lorsqu'il se déplace par rapport au