Sommes Nous Esclaves De Nos Désirs

Nos désirs s’imposent-t-ils à nous ? Pour Spinoza, le désir est la nature même de l’homme. C’est une pure puissance de l’homme, une dimension fondamentale de son essence, qui ne s’éteint qu’avec la mort. En effet, un désir est un sentiment de souffrance, de gène, causé par le manque de l’objet désiré. Ce manque provoque une force qui nous pousse à mobiliser nos capacités pour pouvoir l’atteindre, afin de ressentir le plaisir et la joie qu’on imagine qu’il nous procurera. Mais le manque ne peut

ST2S Chapitre III Sommes-nous vraiment libres ? Ce cours apporte des compléments aux chapitres I (sur la nature) et II (sur la technique) qui nous ont déjà amené des éléments de réflexion sur la liberté. Introduction : La question « Sommes-nous vraiment libres ? » nous amène à réfléchir sur la liberté humaine. Dans ce cours nous en resterons à la liberté au sens métaphysique et moral qui se formule de la manière

dans les situations morales. "La libertée de notre volonté se connait sans preuves par la seule expereience que nous en avons." Le libre arbitre, doit etre présupposé par les exigeances de la morale. Pour KANT la morale ne fait sens, que si nous sommes responsables. C'est à dire si nous en somme les auteurs. B) SPINOZA ET SA CRITIQUE DU LIBRE ARBITRE. Les H pensent etre libres par la conscience, par la representation qu'ils se font d'eux meme. Peut on considerer que cette conscience de soi soit

L’esclave et l’enfant 4. La liberté d’expression C. Travail et liberté 1. La libération par le salaire 2. La libération par l’apprentissage (Hegel) 3. La libération par la technique (Marx) 4. Problème : quand il est enfin libre, l’homme est devenu esclave (Arendt) II. La liberté intérieure A. L’origine du concept de liberté intérieure B. La liberté de vouloir 1. La liberté des Stoïciens 2. L’indépendance à l’égard de nos instincts (Rousseau, Kant) C. La liberté de penser 1. L’évidence de la

d’introduction: «Être libre, est-ce faire n'importe quoi?» On pourrait définir simplement le terme liberté par une formule négative : ne pas être contraint. De plus liberté vient du latin « libertas » qui signifie « état de celui qui n’est pas esclave ». Mais il faut se défaire de la définition courante de la liberté : « le pouvoir de faire ce que l’on veut ». En faire une simple absence de limites, c’est se condamner à ne pas comprendre la liberté. Hobbes définit la liberté comme un mouvement

origine nous a dérobé la connaissance de son nom véritable. Epictète, en effet, n'est pas le nom propre de ce philosophe, c'est le nom de son état, esclave; car il naquit dans l'esclavage et fut acheté, dans la suite, par l'affranchi de Néron, Epaphrodite. On raconte qu'un jour, ce dernier, maître dur et cruel, s'amusait à torturer la jambe de son esclave, celui-ci l'avertit plusieurs fois qu'il allait la lui briser. Il la brisa, en effet, et Epictète se contenta de lui faire celle remarque : « Je vous

accepter. Le corps ne serait-il donc pas une prison pour l'esprit ? Qui sommes-nous réellement ? Le corps n'est-il qu'un objet comme un autre à la disposition de l'âme ? Épicure disait que « la sagesse et le bonheur consistent à choisir les désirs naturels et à fuir les désirs vains », qu'il ne fallait donc pas s'occuper de choses aussi futiles que l'apparence et qu'il valait mieux se focaliser sur les besoins primaires et les désirs immatériels, liés à l'âme et aux rêves, ce qui nous amène à réfléchir

de degré, de plus ou de moins. Soit la sensation est plaisante, soit elle ne l'est pas, sans qu'il y ait d'entre-deux possible. Or si le plaisir est un concept univoque, il n'en va pas de même des désirs, et c'est précisément leur rapport au plaisir qui va permettre de les différencier : certains désirs sont faciles à satisfaire, donc procurent un plaisir qu'il est aisé d'atteindre. Certains voient leur satisfaction dépendre des circonstances extérieures et sont alors des promesses de trouble. Certains

cartes et d'estampes, L'univers est égal à son vaste appétit. Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes ! Aux yeux du souvenir que le monde est petit ! Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme, Le coeur gros de rancune et de désirs amers, Et nous allons, suivant le rythme de la lame, Berçant notre infini sur le fini des mers : Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ; D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns, Astrologues noyés dans les yeux d'une femme

société, la culture Faire son devoir, est-ce là toute la morale ? La morale, le devoir L’exigence morale est-elle un obstacle à la poursuite du bonheur ? La morale, le devoir, le bonheur Agir moralement, est-ce nécessairement lutter contre ses désirs ? La morale, le désir, le bonheur Peut-on opposer le devoir à la liberté ? Le devoir, la morale, la liberté Faire son devoir, est-ce renoncer à sa liberté ? Le devoir, la morale, la liberté L’action politique peut-elle être subordonnée à la