Sonnet Cxcix

Verlaine, qui dès sa troisième se plonge dans l’écriture de poèmes, écrit entre 1865 et 1866 son premier recueil appelé Poèmes Saturniens. Ce recueil comporte un Prologue et un Epilogue et regroupe 25 poèmes répartis en quatre sections : Melancholia (8 sonnets), Eaux-fortes (5 pièces), Paysages tristes (7 pièces) et Caprices (5 pièces). Il existe tout de même 12 poèmes qui n’apparaissent dans aucune de ces sections et restent ainsi indépendants. C’est dans cette catégorie/ parmis ces poèmes qu’il faut situer

œuvres: - Un recueil de sonnets 1555 (p 496) qui comporte 24 sonnets - Un dialogue en prose qui fait s’exprimer Folie et Amour - 3 élégies (p 633), poèmes d’origine latine qui expriment le deuil, le chagrin. Une figure Lyonnaise: A coté de l’école de la pléiade à Paris (Ronsard, Du Bellay), il y à l’école lyonnaise. Lyon est un carrefour intellectuel, culturel et commercial. Le sonnet à d’abord été découvert à Lyon avant de l’être à Paris. Le cercle des poètes écrivant des sonnets à été influencé par

allie le sacré et le profane, le sublime et la laideur. B - L'invitation à une autre poésie La laideur qui l'emporte sur le moindre indice de beauté et le prosaïsme (=ce qui est plat et sans noblesse) de certains termes semble faire de ce sonnet un texte a-poétique en apparence. Mais cette vision est mise à mal implicitement par Rimbaud dans le premier tercet. Dans l'expression « horrible étrangement » (vers 10), mise en relief par la coupure à l'hémistiche et par l'enjambement du vers

Séquence n°3 : En quête d'un poésie nouvelle aux XIXè et XXè siècles ? Groupement de textes : La modernité poétique Texte n°1 : Baudelaire, « Correspondances », Les Fleurs du Mal Présentation du texte « Correspondances » est le premier sonnet du recueil, Baudelaire affectionne particulièrement cette forme poétique et la remet au premier plan de la poésie puisque Les Fleurs du Mal en comporte quarante-trois sur les cent poèmes du recueil de 1857. Le titre fait référence à la théorie romantique

sensible un état d’âme et évoque des souvenirs. Ce poème suit les règles d’une forme fixe, le sonnet: Il est donc constitué de deux quatrains et deux tercets d’alexandrins aux rimes embrassées avec alternance de rimes féminines et masculines selon un schéma traditionnel. Si le rapport entre le sonnet et la musique est prégnant depuis le XVIème siècle, P.Verlaine lui confère une musicalité bien particulière. Ce sonnet est l'occasion pour Verlaine d'évoquer la dure condition de poète meurtri par son hyper

l'aube" de Victor Hugo, "Si je mourais là-bas" d'Apollinaire, et "Je n'ai plus que les os" de Pierre de Ronsard. A priori, trois conceptions de la poésie s'affrontent donc : celle de Ronsard, poète de La Pléiade et de la Renaissance, utilisant le sonnet régulier et l'alexandrin ; celle de Victor Hugo, auteur romantique par excellence ; celle d'Apollinaire, un des premiers poètes modernes, considéré comme un précurseur par les surréalistes. Aussi pouvons-nous donc nous demander si ces trois poètes

enjambements, contre-rejets ; rimes croisées, embrassées, suivies…) - Quel est l’effet du mètre choisi ? (octosyllabes, décasyllabes, alexandrins… ; vers isométriques et hétérométriques ; vers libres) - Est-ce une forme fixe de poème (sonnet, ballade, rondeau…) ?

Passante caractérisée par le mouvement / Le poète est condamné à l’immobilité. Le sonnet entier figure cette séparation inéluctable (« je » et « tu » rarement dans le même vers). Destin apparemment similaire (chacun fuit en ignorance de cause) --> Mais cela les éloigne d’avantage (deux destins croisés, ayant pour point commun la fatalité de l’éloignement). 2. Une vision pessimiste de la condition humaine -La fin du sonnet prend une dimension symbolique --> Fatalité contre laquelle le poète ne peut

au lieu de laisser place à la prose. Le poème contraignant est certes difficile à mettre en place, mais lui seul peut montrer la magnificence d’un texte poétique. La poésie classique présentait déjà des poèmes à formes fixes, comme par exemple le sonnet, la ballade, le rondeau ou encore l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Ce genre de poème servent à mettre ce qu’on a envie de dire indirectement, a l’aide de beaucoup de procédés ; comme pas exemple, dans l’OuLiPo : ne pas mettre la première

mort : un aspect morbide avec « Une charogne » ainsi qu’un aspect heureux avec « La mort des amants ». Ce poème est le poème de la promesse absolue, la promesse d’un amour infini dans la mort. Afin d’analyser la transfiguration de l’amour dans ce sonnet, il conviendra tout d’abord d’observer la vision prophétique d’un amour idéalisé, pour ensuite étudier la fusion des amants et enfin s’intéresser à une spiritualisation de l’amour. « La mort des amants » est un titre que le lecteur croit être révélateur