Sophisme

dans le Malade imaginaire, nous apprenons que l'opium fait dormir... en raison de sa vertu dormitive. Même s'il n'est pas question de faire de Molière un champion de la méthode expérimentale, il est certain qu'il ne pouvait se satisfaire de ces sophismes qui offensent la saine raison : les médecins feraient bien mieux d'admettre leur ignorance, ils en seraient plus respectables. Certaines réactions de Sganarelle n'entraînent aucun sentiment de surprise chez ceux qui en sont les témoins : il faut

caractérisent les yeux: bleu clair, riche. Ces adjectifs ont un lien avec la vivacité brusque et les grands chercheurs de cause occulte. Comme Balthazar Claës a les yeux bleus, il serait alors dans cette dynamique de chercheur. On est un peu dans le sophisme. PARTIE 2: (l.5 à 10) antithèse ⇒ “sans doute parfait autrefois”Balzac ici évoque l’odorat · ligne 6:” les narines semblaient s’ouvrir de plus en plus” ⇒hyperbole: l’auteur exagère sa description pour mettre en relief les défauts

d'autres de même farine, croient agir par un libre décret de l'âme et non se laisser contraindre ». Nietzsche reprendra cette critique : Aussi longtemps que nous ne nous sentons pas dépendre de quoi que ce soit, nous nous estimons indépendants : sophisme qui montre combien l'homme est orgueilleux et despotique. Car il admet ici qu'en toutes circonstances il remarquerait et reconnaîtrait sa dépendance dès qu'il la subirait, son postulat étant qu'il vit habituellement dans l'indépendance et qu'il éprouverait

sens du mot « vérité » : 1) à toute assertion quelle qu’elle soit, ce qui permettrait d’intégrer de simples croyances, qui ne sont ni des vérités de raison ni des vérités de fait en toute rigueur – pour Hume cependant il ne s’agirait alors que de sophismes ou d’illusions – ; 2) à la certitude objective, constituant dans les sciences en particulier une limite absolue qui ne peut être jamais atteinte : les sciences énoncent des certitudes toujours révisables à propos du réel, et non des vérités à proprement

nombreuses découvertes qui ont radicalement changé notre façon de vivre, notre façon d’être, l’humain, philosophiquement parlant, n’a que très peu évolué. Il est toujours confronté aux mêmes questions et il est toujours confronté aux mêmes valeurs. Les sophismes et la rhétorique sont encore plus utilisés aujourd’hui qu’auparavant, servant aux contrôles indirects de la masse pour nous laisser croire qu’on fait nos propres choix en toute liberté, les gens sont complètement aveuglés par leur soif d’individualité

procès en justice, les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre contiennent souvent des vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : des « sophismes ». Les sophistes ne s’embarrassaient pas de considérations quant à l'éthique, à la justice ou à la vérité.

cette persuasion pour détourner du vrai, faire voir aux gens ce qu’ils veulent voir, et servir “l’avocat du Diable”, comme nous l’ont montré, parexemple, de nombreux procès, celui de Socrate en particulier, condamné à mort après avoir perdu contre le sophisme, son jeu sur l’émotion du public et sa quête de l’avantageux malgré des arguments viables. Ici, la rhétorique est une barrière à l’impartialité, et donc tout le contraire de bénéfique, non pas à cause de ce qu’elle est, mais à cause de comment elle

proverbes sont souvent très anciens, à l'origine populaire et par conséquent de transmission orale comme le proverbe africain. Ils servent généralement d’argument d’autorité. Leur utilisation dans le cadre d’une argumentation peut donc atteindre au sophisme. Certains proverbes en contredisent d’autres, suivant, par exemple, qu’ils célèbrent les vertus de l’audace, ou au contraire, de la prudence (Exemple : "Qui ne tente rien, n'a rien" et "Dans le doute, abstiens-toi"). Le proverbe n'est pas forcément

d’être velléitaire car elle a à affronter la force d’inertie des préjugés, la force de séduction de la propagande et de la démagogie, la ruse de la persuasion qui oppose à l’effort de convaincre des arguments irrationnels comme la flatterie, les sophismes, la menace, la promesse. Il faut ainsi à Socrate (dans le Gorgias de Platon, 427-347)  beaucoup de ténacité pour affronter Calliclès et son refus d’entendre raison qui va jusqu’à qualifier son interlocuteur de « grenouille coassante ». 3)            Cette

oublier qu'il s'agit d'un conte; Voltaire n'a pas à s'embarrasser de vraisemblance physique, voire chronologique. 5 les fausse causalités. Puisque Voltaire dénonce l'illogisme des gouvernants, nobles, religieux ou prétendus savants, le rappel de leur sophisme est approprié. Pangloss se révèle un spécialiste ès fausses causalités : "Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleur fin. Remarquez bien que