Sophonisbe

momentanément du théâtre et se consacre à la traduction en vers de L'Imitation de Jésus-Christ. Il renoue avec la tragédie en 1659 avec Œdipe, puis La Conquête de la Toison d'Or (1660), tragédie à grand spectacle, et donne ensuite Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Othon (1664) et Agésilas (1666). Avec Attila (1667), puis Tite et Bérénice (1670), Corneille quitte l'Hôtel de Bourgogne et s'adresse à la troupe de Molière, qui a déjà interprété plusieurs de ses pièces. Pulchérie, jouée au Théâtre du Marais

dès 1515, Trissino compose Sophonisbe, première tragédie moderne en Europe, conforme aux règles des Anciens, que suivront, du XVIe au XVIIIe s., un grand nombre de tragédies. Mais c'est l'œuvre d'Alfieri qui donne à la tragédie italienne son originalité. Au XVIe et au XVIIe s., les auteurs français (Jodelle, Th. de Bèze) essaient de donner à la tragédie une forme qui s'adapte au goût français, luttant aussi contre le genre tragi-comique très en faveur. La Sophonisbe de Mairet, au XVIIe s., marque

Polyeucte (1642) La Mort de Pompée (1644) Le Menteur (1644) Rodogune (1644) Théodore (1646) Héraclius (1647) Andromède (1650) Don Sanche d’Aragon(1650) Nicomède (1651) Pertharite (1652) Œdipe (1659) La Toison d'or (1660) Sertorius (1662) Sophonisbe (1663) Othon (1664) Agésilas (1666) Attila (1667) Tite et Bérénice (1670) Psyché (1671) Pulchérie (1672) Suréna (1674) 2. Le Cid A. Présentation du livre Le Cid, de Pierre Corneille est une tragi-comédie publié en 1637

vie ordinaire, modeste et régulière. Il est vif et joueur. Souvent Blaise se cache derrière son frère, mais il l’admire beaucoup et lui est entièrement dévoué Violette Violette a 8 ans au début du roman. Elle est aussi appelée La Capelinette ou Sophonisbe Violette Violante de Rivalonde. C’est une petite fille capricieuse. Lors de leur première rencontre, elle ne fait pas bonne impression à Côme. Il se moque d’elle. Violette sera surnommée la Capelinette pour un groupe d’enfant fêtard et chapardeur

Etienne Jodelle[->14], Jean de La Péruse[->15], Jacques Grévin[->16], Robert Garnier[->17] et Antoine de Montchrestien[->18]. La tragédie classique française Délaissé au Moyen Âge[->19], ce genre revit (assez tardivement néanmoins), grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino[->20], qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités( de lieu-toujours le même-, de temps-24h- d'action-une intrigue) En France et en Espagne, à l’époque classique[->21], les deux dramaturges les plus

du Cid a l'habitude, dans ses Avertissements, de citer et parfois même de commenter sommairement les œuvres qui ont pu, pour l'agencement de ses drames, lui être de quelque utilité. C'est ainsi que dans une autre préface il parle notamment de la Sophonisbe de Mairet qui a précédé la sienne. Il n'aurait donc pas manqué de citer (1) Cf. A History of French dramatic Literature in the XVI Ith century. Part. II, The period of Corneille, vol. II. Baltimore, John Hopkins Press, 1932. (2) Un petit détail

martyre (t) 1646 Héraclius empereur d’Orient (t) 1649 Don Sanche d’Aragon (ch) 1650 Andromède (t) Nicomède (t) 1651 Pertharite roi des Lombards (t) 1654 L’Imitation de Jésus-Christ 1658 Œdipe (t) 1660 La Toison d’or (t) 1662 Sertorius (t) Sophonisbe (t) 1664 Othon (t) 1665 Agésilas (t) Les Louanges de la Sainte Vierge 1666 Attila roi des Huns (t) 1669 L’Office de la Sainte Vierge 1670 Tite et Bérénice (ch) 1671 Pulchérie (ch) 1674 Suréna général des Parthes (t)

1635 que la tragédie va connaître un renouveau et tâcher de redéfinir son identité, par rapport à la tragédie antique d'une part, par rapport aux genres intermédiaires d'autre part. On assiste, à la veille du Cid, à une floraison de tragédies ( Sophonisbe de Mairet, La mort de Mithridate de la Calprenède, La mort de César de Scudéry,...) en réaction à la vague tragi-comique. Il s'agit de tragédies austères dont l'intrigue est simple et le sujet emprunté à l'histoire romaine ; les règles (unités et

des guerres de religion. La tragédie Humaniste . En France , la tragédie renait dans les années 1550 , avec la redécouverte par la renaissance de l’antiquité greco-latine et sous l’influence de l’Italie . En Italie, dès 1515, Trissino compose Sophonisbe, première tragédie moderne en Europe, conforme aux règles des Anciens, que suivront, du XVIe au XVIIIe s., un grand nombre de tragédies. Mais c'est l'œuvre d'Alfieri qui donne à la tragédie italienne son originalité. La tragédie humaniste s’inspire

de Strasbourg, il y dirige plusieurs exercices : Amphitryon de Molière, La Place Royale et Sophonisbe de Corneille, Andromaque de Racine. Il y reviendra en 1987 pour travailler de larges extraits du Fidèle et des Tromperies de Pierre de Larivey. Au début des années 80, Jean-Marie Villégier définit deux des lignes directrices qui vont durablement l!orienter : Corneille connu et inconnu (Nicomède et Sophonisbe) ; les contemporains de Corneille (Cinna et La Mort de Sénèque de Tristan L!Hermite). Dans