Speenhamland

croissent de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, ...). Il en conclut à l'inévitabilité de catastrophes démographiques, à moins d'empêcher la population de croître. Il prône aussi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux, en opposition aux lois de Speenhamland et aux propositions de William Godwin (qui croit au progrès sans limite) qui souhaite généraliser l'assistance aux pauvres. Les politiques de restriction démographique inspirées de Malthus sont appelées « malthusiennes ». Sa crainte tournait autour

or l'industrie s'est développée et avec elle le prolétariat. Et donc la pauvreté progresse, aggravée par une série d mauvaises récoltes ce qui a incité le gouvernement (anglais) à étendre les lois d'aide aux pauvres (poor laws). En 1795, à Speenhamland, village au centre de l'Angleterre, les juges du comté décident de créer une sorte de revenu minimal. C'est en 1798 que Thomas Robert Malthus (1766-1834), pasteur et économiste libéral, s'oppose à ces aides sociales dans livre « Essai sur le principe

marché efficace. Ce la passe en premier lieu par la création et la suppression d'un certains nombres de lois : - Loi Le Chapelier 1791 (qui supprime les associations) - Loi qui dit que toutes les paroisses doivent verser de l'argent - Loi de Speenhamland 1834 Modifier ces règles de droit permet d'individualiser les relations sur le marché : Avoir des marchés libre. Il n'y a pas de relation d'égal à égal sur la marché. Il faut donc une politique de la concurrence qui maintienne l'efficacité

de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, ...). Il en conclut le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins d'empêcher la population de croître. Il prône aussi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux, en opposition aux lois de Speenhamland et aux propositions de William Godwin qui souhaite généraliser l'assistance aux pauvres. Les thèses opposées Davantage que d'oppositions à proprement parler, il s'agit de mise en garde contre des visions trop simplificatrices. John Stuart Mill

se réduire, que la pauvreté va apparaître, bloquant le développement économique et social, d'où ses péconisations : *affirmer la contrainte morale (chasteté, mariage tardif) *être contre les lois sur les pauvres (« poor laws », lois de 1795, du Speenhamland Act, W.GODWIN)Livre de Malthus est une réaction à cette loi (sortie du livre en 1798) « Au banquet de la nature, il n'ya de place pour tout le monde ». Nature : Loi de pop pr Malthuis est naturelle, les ressources naturelles ne peuvent pas croître

désigner la période d’étude privilégiée de MARX. Pour POLANYI La Grande Transformation [1944]. Le marché s’est imposé au début du 19ème siècle lorsque la logique marchande a triomphé dans la gestion des relations de travail (abrogation de l’acte de Speenhamland en 1834) et dans la gestion de la monnaie. Le règne de l’économie de marché n’a été possible qu’en raison du processus de désencastrement de l’économie. La sphère économique a été progressivement pensée et pratiquée comme autonome p/r aux domaines

resté soumis à restrictions. Les lois sur les pauvres (poor laws) restreignent la mobilité du travail. Mais après leur abolition, les conditions de vie sont si précaires que les autorités doivent mettre en place dans l’urgence un dispositif, les Speenhamland laws (1795), garantissant un revenu minimum aux pauvres, indépendamment des ressources (lorsque le salaire est inférieur à un barème prenant en compte la charge familiale). La conséquence de l’application de ces lois est une baisse des salaires

e pauvre est une représentation du Christ à qui on doit faire aumône, donc quelque part la pauvreté est valorisée. Désormais, dans la société pré-capitaliste, le pauvre est vu comme un paresseux alcoolique qui refuse de travailler. → lois de Speenhamland (1795-1834) visent à compléter les revenus des pauvres sous l’ère Victorienne. Lois abrogées en 1834 ; 3- Le rapport à l’argent se modifie en profondeur. Le prêt à intérêt était interdit par l’église catholique, car cela suppose de donner un

désigner la période d’étude privilégiée de MARX. Pour POLANYI La Grande Transformation [1944]. Le marché s’est imposé au début du 19ème siècle lorsque la logique marchande a triomphé dans la gestion des relations de travail (abrogation de l’acte de Speenhamland en 1834) et dans la gestion de la monnaie. Le règne de l’économie de marché n’a été possible qu’en raison du processus de désencastrement de l’économie. La sphère économique a été progressivement pensée et pratiquée comme autonome p/r aux domaines

milliers de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté (seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie). En 2009, le gouvernement en place, espérait réduire d’un tiers le taux de pauvreté d’ici 2012. L’état comme le principe de la loi de Speenhamland au XIX° siècle, se retrouve au centre du débat : « La pauvreté résulte de l’inaction politique ou de la défaillance des lois, contre ceux qui feront de ces lois, précisément la cause de la pauvreté qu’elles devaient combattre ». Logique de « droits