Speenhamland

charité volontaire en taxe locale obligatoire pour la prise en charge des pauvres (pendant 40 ans). La taxe est gérée par des élus locaux. Il y a donc sécularisation. + Création de workhouses dans le but de réguler la main d’œuvre.  En 1795 : le Speenhamland act : tout travailleur a droit à un revenu minimum, basé sur le prix du pain. Droit à un revenu minimum avec ou sans travail. Révolution française, 1789 L’Etat confisque et récupère les biens des nobles et de l’Eglise. Sur base philosophique

bas est une incitation forte à travailler. En Angleterre, tel est l'effet pervers des lois sur les pauvres (Poor Laws) qui mettent à la charge des paroisses une compensation financière destinée à compléter les salaires insuffisants. L'arrêt de Speenhamland crée en faveur des employeurs un formidable effet d'aubaine. En France, Le ministre Colbert fera travailler des enfants âgés de six ans dans les manufactures d’État. Les historiens du mercantilisme insistent sur la place centrale de l'État

d’autonomisation de la sphère économique par rapport aux autres sphères de la vie sociale, suppose que le travail lui-même soit soumis à la logique marchande. C’est, selon l’auteur de La Grande Transformation, tout l’enjeu de l’abrogation de l’Acte de Speenhamland en 1834. A partir de ce moment, en Grande Bretagne, le travail est une marchandise comme une autre, le travailleur n’est plus protégé par les normes de la société traditionnelle. Comme l’écrivait K. Marx, toutes les relations sociales sont noyées

sécularisation. Création de workhouses : lieu d’enfermement avec mise au travail qui avait comme particularité de faire passer les personnes d’un statut de non salariés en salariés en y entrant. But : réguler la main d’œuvre. En 1795 : le Speenhamland act . Mis en place par un juge du Comté de Berkshire. ( Tout travailleur a droit à un revenu minimum, basé sur le prix du pain. Droit à un revenu minimum avec ou sans travail. La taxe est locale, elle a été en vigueur pendant 40 ans et a retardé

Effectivement, la mise en fonction des nombreuses nouvelles techniques nécessite un nombre considérable de travailleurs. Bien sûr, il serait faux de dire qu’il n’y avait personne en difficulté financière. Toutefois, grâce à la loi des pauvres, le Speenhamland System est une méthode qui garantit un revenu minimum stable aux familles démunies et ne possédant pas de terre. Ceci étant dit, les souffrances reliées au boum des innovations techniques demeurent certes hétérogènes dans les différentes régions

de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, ...). Il en conclut le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins d'empêcher la population de croître. Il prône aussi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux, en opposition aux lois de Speenhamland et aux propositions de William Godwin qui souhaite généraliser l'assistance aux pauvres. Son nom a donné dans le langage courant un adjectif, « malthusien », pour caractériser un état d'esprit conservateur qui s'oppose à l'investissement et craint

entre les sexes et explique la forte ↗ de la natalité. Selon lui, ces données sont naturelles. L’Etat doit intervenir car la population ↗ plus vite que les denrées. * Débat sur la gestion de la pauvreté en Angleterre par les « lois de Speenhamland » Chacun a droit à un minimum de revenus pour vivre : s’il ne peut l’obtenir par sa force de travail, c’est la paroisse qui doit lui verser ce revenu (partiellement ou totalement) Ce système a vite été perverti car elle engendre une dés-incitation

comme équivalente, pour l’époque, à l’actuel RMI. Il s’agit du Speenhamland Act adopté en 1795 par les juges du Berkshire. Alors que la loi sur les enclosures répartit les terres agricoles entre des propriétaires exclusifs, les journaliers paysans et les ouvriers ne peuvent plus exploiter les terrains communaux pour s’assurer un complément de subsistance, ce qui se traduit par un développement de la pauvreté. Les juges de Speenhamland décident alors de leur allouer un complément de ressources afin

après près un siècle d'« utopie libérale » au cours duquel, la doctrine du « marché autorégulateur » a détruit les anciennes protections de proximité (famille, communautés) et les moyens de protection sociale plus organisés comme le système de Speenhamland - un revenu minimal octroyé aux pauvres de la paroisse instauré en 1795 et supprimé en 1834 -, le capitalisme Depuis lors, la hausse de l'intervention est continue, le poids de l'État dans l'économie mesuré par le taux de prélèvement obligatoire

à la Chambre, notamment en ce qui concerne les problèmes de dettes publiques, ou d’impôt. Première question cruciale du point de vue des revenus secondaires, la question des lois sur les pauvres. En effet, la généralisation du système dit de Speenhamland a conduit l’Angleterre à développer une forme précoce de RMI dès la fin du XVIIIeme. Les pauvres incapables de travailler recevaient une aide différentielle indexée sur le prix du pain. Ricardo a pleinement lutter contre cette loi sur les pauvres