Spinoza Traité Politique

des consciences dans sa célèbre dialectique du maître et de l’esclave… 4) La conscience comme mémoire chez Henri Bergson (1859-1941) « Sans donner de la conscience une définition qui serait moins claire qu’elle, je puis la caractériser par son trait le plus apparent : conscience signifie d’abord mémoire. » Pour Bergson, la conscience étant une donnée immédiate de l’esprit, elle est impossible à définir. Ainsi pour lui, la conscience signifie d’abord conservation et accumulation du passé dans

développement de l’éthique séculière moderne est illustré dans De jure belli ac pacis (« Sur le droit en temps de guerre et en temps de paix », 1625) de Hugo Grotius. Bien que son œuvre adhère à certaines doctrines de saint Thomas, elle traite des devoirs politiques et civils de l’Homme dans l’esprit de l’ancienne loi romaine. Grotius avançait que le droit naturel fait partie de la loi divine et qu’il est fondé sur la nature humaine, dans laquelle il voyait un désir d’association pacifique avec les

Partie A - 2 Spinoza (1632-1677) était un philosophe Hollandais d’origine juive et Portugaise. Héritier du cartésianisme, il prit ses distances vis à vis de toute pratique religieuse, ce qui lui valu d’être excommunié. L’éthique Spinoziste consiste à concilier déterminisme et liberté. Il a notamment écrit Principes de la philosophie de Descartes (1663), Pensées métaphysiques (1663) ou encore Traité de la réforme de l'entendement (1661). Churchill (1874-1965) était un homme politique britannique

distinguait Aristote, dans son traité des Catégories. Pour certains stoïciens, les passions sont des perversions de la raison, au sens étymologique, des égarements de notre jugement qui nous écartent de nos devoirs naturels. Ainsi d'après Cicéron, Zénon de Cittium, fondateur du stoïcisme, affirmait que « la passion est un ébranlement de l'âme opposé à la droite raison et contre nature » (Tusculanes). L'idée de « passion de l'âme » désigne, pour Descartes, dans son Traité des Passions, les affections

La société est à la fois une entité hétérogène (composée de classes qui s’opposent) et une entité homogène (c’est une société, un ensemble unifié et cohérent par opposition à la foule ou à la multitude de l’état de nature). Il faudra, pour bien traiter le sujet, convenablement problématiser la définition du conflit. On peut penser à l’utilisation du terme dans le langage courant : conflit social, conflit d’intérêts, conflit mondial (pour parler des guerres mondiales). Il y a donc différents degrés

vie. La vie sociale comme la vie individuelle. Ex. : parmi les devoirs moraux qui concernent la vie sociale, il y a les devoirs moraux qui portent sur les relations familiales, sur les relations avec les inconnus, sur les relations à l’autorité politique, ou bien encore sur les relations sexuelles. Ex. : parmi les devoirs moraux qui concernent la vie individuelle, il y a les devoirs moraux qui portent sur la manière de se nourrir, de dépenser son argent, ou bien sur la façon dont il convient

qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre. Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Fluctuations sur

des Lumières. Les penseurs, scientifiques et écrivains ont imprimé sur cette époque leur esprit critique, se donnant pour tâche d'éclairer par la "Raison" une humanité plongée aussi bien dans les "ténèbres" de l'ignorance, que dans l’"arbitraire" politique, aveuglée par l’"obscurantisme", la "superstition" et le "fanatisme" religieux autant que par les "préjugés" moraux. Les membres de ce mouvement, se voyaient comme une élite avancée œuvrant pour le progrès de l'humanité. En refusant de reconnaître

dire que le désir est l’essence de l’Homme induit qu’il lui soit propre, cela différencie l’Homme de l’animal. Cela suppose également que ce soit le désir et non la raison qui constitue la nature de l’Homme. Cette thèse est notamment défendue par Spinoza : « Le Désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être. » Avec cette phrase il explique que c’est le désir qui fait notre individualité ainsi que notre subjectivité, on peut dégager

naturels. Le manque naturel > besoin > désir Désir > manque > besoin. Ça pas lié au corps mais à l’esprit. Il est créateur du manque. Je ne désire pas forcément ce qui est jugé bon mais comme je la désire moi je la trouve bonne. Désir souverain. Spinoza. Le désir se porte sur ce qu’on a pas. Et sa ne s’arête pas, Phoenix. Porte en nous le manque. Peut pousser à la passion : répétition constante de la satisfaction du désir Désir : mouvement déraisonnable et irrationel, ordre de la pensée d’une