Splendeurs Et Misères Des Courtisanes

LA DESCRIPTION DE RASTIGNAC INTRODUCTION Eugène de Rastignac est l'un des arrivistes les plus connus de la littérature. Ce personnage créé par Honoré de Balzac apparaît dans différentes œuvres de La Comédie Humaine comme Splendeurs et Misères des Courtisanes. Rastignac intervient dans 26 des 137 œuvres que comptent La Comédie Humaine. Il incarne l'arrivisme chez Balzac. Ce texte brossant le portrait d'Eugène est extrait du livre Le Père Goriot écrit en 1835 par Honoré de Balzac, auteur

hapax grammatical dans l’ensemble de La Comédie humaine qui déploie noms propres (d’Eugénie Grandet à Z. Marcas) et syntagmes composés de noms communs précédés ou non d’articles, suivis ou non de compléments (Le Médecin de campagne, Splendeurs et misères des courtisanes, Les Secrets de la princesse de Cadignan, Un début dans la vie…). Cette singularité morphologique, voulue par Balzac dès la première partie d’Illusions perdues conçue en 1836, recouvre en fait une expérience commune désignée comme telle

"études philosophiques " et "études analytiques". Principaux ouvrages * Les Chouans, 1829 * Le Père Goriot, 1835 * Les Secrets de la princesse de Cadignan, 1839 * La Cousine Bette, 1846 * Le Cousin Pons, 1847 * Splendeurs et misères des courtisanes, 1838 VI. Les genres illustrrés Les chouans = roman Le père Goriot = roman Les secrets de la princesse de Cadignan = nouvelle Mercadet le faiseur = théâtre La reconnaissance du gamin = poésie Cromwell = essaie

Regrets Roméo et Juliette . La Retraite sentimentale Les Raisins de la colère Romans et Contes (Voltaire) La Rabouilleuse Le Roi Lear La Reine morte Rhinocéros Le Rêve S Sans famille . Sylvie . Splendeurs et misères des courtisanes Les Sorcières de Salem Le Silence de la mer Le Silence de agneaux Le Salaire de la peur La Seconde La Soupe aux cailloux Le Soleil se lève aussi Salem Son Excellence Eugène Rougon Le Soulier de satin

différents romans. Parmi les plus célèbres, Eugène de Rastignac (qui apparaît vingt-cinq fois), Lucien de Rubempré et Vautrin dont Balzac écrit, dans la préface à Splendeurs et misères des courtisanes, qu'il est «une espèce de colonne vertébrale qui, par son horrible influence, relie Le père Goriot à Illusions perdues, et Illusions perdues à [Splendeurs]». Tous sont pris dans un réseau foisonnant d'intrigues et de décors d'une société dont Balzac se veut le «secrétaire».  Un Rastignac naïf que sa mère n'aimait

réapparition du personnage. Parmi ces personnages reparaissant, Vautrin est au cœur d’un cycle de trois romans qui, par certains aspects, sont tous des romans d’apprentissages : « Le Père Goriot » (1834) ; « Illusions Perdues » (1843) ; « Splendeurs et misères des courtisanes » (1844). Mais, là où Eugène de Rastignac repoussait la leçon du forçat, Lucien de Rubempré, dans Illusions Perdues, y prêtera oreille. Ainsi, c’est à l’heure où Lucien de Rubempré a perdu toutes ses illusions de gloires littéraires

en tant que peinture du laid. D’ailleurs, cette ambivalence entre la beauté et la laideur est observée clairement dans le titre d’une des œuvres de La Comédie humaine de Balzac. En effet, le titre Splendeurs et misères des courtisanes est basé sur une antithèse entre les termes « splendeurs » et « misères. Il reste que les exemples fort de cela sont La Joie de vivre (roman faisant parti de la collection des Rougon Macquart, 1884) de Zola et Fort comme la mort (roman, 1889) de Maupassant. Fort comme

banquet chez le banquier Taillefer, qui habite un hôtel particulier luxueux , le vin coule à flot. Grisés par l’alcool, les convives échangent des propos d’une rare vacuité. Raphaël côtoie un groupe de courtisanes et engage la conversation avec deux d’entre elles : Aquilina et Euphrasia. Ces deux courtisanes dénoncent l’asservissement auquel la femme est soumise dans la société moderne. Elles indiquent toutes deux à  Raphaël leur volonté de s'imposer dans la société par leur beauté. Après ce repas luxueux

dramatique et symbolique : l’appartement minable du couple explique et annonce les stratagèmes qu’il va utiliser pour sortir de sa misère en exploitant sans vergogne Hulot et Crevel. La corruption morale des deux personnages se lit déjà dans la décrépitude des lieux qui porte la double empreinte de la gêne matérielle et de la déchéance morale, ce qui résume l’expression « une misère sans dignité ». Nous verrons que cette description typiquement balzacienne, qui établit une stricte correspondance entre l’habitat

Principales œuvres : 1829 : Les Chouans 1831 : La Peau de chagrin 1832 : Le curé de Tours 1833 : Eugénie Grandet 1835 : Le père Goriot 1836 : Le lys dans la vallée 1837 : Illusions perdues 1846 : La cousine Bette 1847 : Splendeurs et Misères des courtisanes c/ Emile Zola (1840-1902) Né à Paris en 1840, Emile Zola est le fils d’un ingénieur italien, qui décède en 1847 alors que la famille est installée à Aix-en-Provence. Sans argent, Zola monte dès 1858 à Paris, où il tente de vivre