Stade du miroir

La conscience de soi est elle connaissance de soi ? Il semble que je sois le mieux placé pour me connaitre moi-même, et que la connaissance de moi-même soit la plus sure et immédiate de mes connaissances. Pourtant, il arrive parfois que je ne comprenne pas mes propres pensées et réactions ou, plus encore c’est parfois autrui qui devine mes sentiments, émotions. Comme l’affirmerait Socrate, la connaissance de soi-même est nécessaire à la sagesse. Mais peut-on réellement se connaitre soi même 

me scrutant, il peut me transformer en chose. Le regard des autres nous perturbe car nous vivons avec autrui, à travers lui, c'est pourquoi ce qu'il pense de nous est important. Nous sommes donc ce que les autres font de nous, les autres sont le miroir de notre âme. Il est ainsi nécessaire d'assumer au mieux se regard par nous-même et de ne pas se laisser détruire.

En admettant que cette observation soit juste, je puis continuer par cette supposition que la conscience s’est seulement développée sous la pression du besoin de communication, que, de prime abord, elle ne fut néces­saire et utile que dans les rapports d’homme à homme (surtout dans les rapports entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent) et qu’elle ne s’est développée qu’en regard de son degré d’utilité. La conscience n’est en somme qu’un réseau de communications d’homme à homme, — ce n’est

Introduction rédigée à l'explication du texte de Sartre Dans ce texte, Sartre s'interroge sur la conscience qu'un sujet a de lui-même, et sur le rôle joué par autrui dans la formation de la conscience de soi. Or une telle question est problématique. En effet, on pourrait à première vue estimer que tout homme est capable de prendre conscience de ce qu'il est par lui-même, indépendamment des autres. Qui d'autre que le sujet semble en effet mieux placé en effet pour se connaître soi-même ? Toutefois

29 septembre 2011 Devoir: Analyse d'un article de Jean-Paul Sartre, « L'être et le néant » Dans le texte de Jean-Paul Sartre, « L'être et le néant », Jean-Paul Sartre évoque la théorie de ce qu'est vraiment la honte. La honte, dans sa structure première, est la honte devant quelqu'un, ou devant plusieurs personnes. La honte en soi n'existe pas. Dans la structure de la honte qu'exprime le "J'ai honte de moi", la honte suppose un moi-objet, ainsi la honte est une appréhension : J'ai honte

Dissertation Philosophique: Prendre conscience de soi est-ce devenir étranger a soi? Le communement “connais toi toi meme” constitue le precepte majeur de la philosophie, si l'on admet que l'introspection, nous permet d'acceder a nous memes, de nous construire et de nous connaitre. Aussi parait-il paradoxale de se demander si prendre conscience de soi est devenir étranger a soi. Toutefois prendre conscience de soi c'est aussi decouvrir des choses que l'on ignorait et s'apercevoir de qu'on est

d'autrui est crucial. L'apparition de la conscience de soi et de celle d'autrui est simultanée. A la même époque, plusieurs conduites apparaissent simultanément. Vers trois ans, l'enfant acquiert l'usage du pronom je; confronté à sa propre image dans un miroir, il se livre à des mimiques et des grimaces accompagnées d'expressions de joie. A cet âge, les conduites infantiles d'imitation (le bébé sourit quand on lui sourit) laissent la place à des conduites d'inhibition: quand on le regarde, l'enfant est

Aux alentours du 2e mois apparaît le sourire intentionnel : c’est le premier indicateur de l’organisation du psychisme. C’est aussi le début de la lallation et des vocalises. Le « non » est le 3e indicateur. Pour Freud, le non était très lié au stade anal, le moment où l’enfant retient ses selles et ses urines et découvre qu’il a du pouvoir sur lui-même et sur autrui. C’est pour lui un moyen d’affirmer son individuation. l’enfant va découvrir l’ambivalence qui est le fait d’éprouver pour une

Pour sa propre conception du Moi, Lacan escamote cette deuxième détermination du Moi chez Freud, pour ne retenir que les notions de projection, d'objet imaginaire et d'identification de la problématique de l'inhibition. C'est sur le plan du « stade du miroir » que Lacan articule ces trois éléments en une conception nouvelle. Ignorant l'agencement des pulsions et la dynamique libidinale de la production du Moi dans les conceptions freudiennes, Lacan essaye de montrer que la projection de la surface

ce sujet d'image spéculaire, de miroir, de stade du miroir où l'analyste croit pouvoir analyser ces patients de choix à travers leurs créations, alors qu'il ne fait que se créer soi-même encore et encore. Et c'est dans un mode narcissique, que l'analyste jouit d'un travail accomplis et se montre meilleur. Mais alors d'où vient, pour le psychanalyste, cette fascination pour les hommes de lettres, ce besoin d'écrire? Que signifient les notions tels que stade du miroir, narcissisme, jouissance de l'écriture