Stendhal Indirect Libre

les pensées ou les paroles du personnage. Enfin, le dis­cours indirect libre, parfois difficile à identifier dans la mesure où on risque souvent de le confondre avec le dis­cours du narrateur, restitue le flux des pensées et transcrit le monologue intérieur. Ces tech­niques n'étant pas incompatibles, il arrive souvent que le personnage soit vu à la fois de l'extérieur (commentaires du narrateur) et de l'intérieur (discours indirect libre). Le regard porté sur le personnage participe de la nostalgie

effets de sens. ° valeurs temporelles : - descriptif  - progression  - état  - itératif (répétition)  - habitude  - pittoresque / narratif  - concordance (+ utilisation de l’imparfait dans le sens de futur – valeur de postériorité) - discours indirect libre ° valeurs modales : - atténuation / politesse  - hypocoristique / langage enfantin ou animalier  - qui est lié au conditionnel - imminence contrecarrée  - imparfait préludique 4) Illustration par des exemples Dans l’œuvre choisie, toutes

qui subit une métamorphose liée à l'automne et aux sentiments de Jeanne. Nous avons une nature en pleine transformation. La présence du questionnement qui se traduit de la ligne 7 13, permet de voir cette transformation. Le jeu du discours indirect libre nous permet de remarquer que le narrateur partage les sentiments de Jeanne. Les questions montrent que la nature change. Ce jeu des questions port sur l'objet et pourrait être le reflet de l'identité du sujet, d'elle-même. Une insistance sur les

qui sont rapportées de trois manières différentes. Premièrement apparaît le discours indirect au v8 « pense à tout moment/Qu'elle fait aller la machine ». Cet octosyllabe relié par un enjambement au vers précédent est le premier à indiquer les idées de la mouche. Annoncé par le verbe « prétend » v7, son propos est donc bien de faire avancer elle-même l'attelage. On trouve également du discours indirect aux v18-19 « Se plaint qu'elle agit seule et qu'elle a tout le soin/Qu'aucun n'aide aux chevaux

hurler non plus », « Rien à faire », trahissent une négligence par rapport aux exigences de la langue française écrite. On remarque aussi l’abandon de la négation dans « on arrêtait pas », le refus du respect de la concordance des temps au discours indirect libre : « Au mariage de sa fille il ne s’amuserait pas davantage », au lieu de : « Il ne se serait pas amusé davantage », l’incorrection dans la coordination de deux participes passés : « Il avait acheté le cochon, et L’ É c o l e d e s l e t t r e

moments d'absence et de retour au tribunal sont nombreux. Plus loin, il ajoute « je crois que j'étais déjà très loin de cette salle d'audience » Meursault prend soin de citer de manière directe le discours de son avocat , sinon il utilise le mode indirect. Ce texte est polyphonique c'est à dire à plusieurs voix. Il enforce l'image d'un personnage perdu face au discours des autres sur lui-même. Le narrateur raconte son histoire à la première personne et fait alterner différentes formes de discours

) : · Reconnaissable aux guillemets, introduit par un verbe de parole et un tiret. Style indirect (discours indirect) : · Le narrateur transpose les verbes ou les pensées · Subordination à un verbe de parole introducteur · On transpose les indicateurs de temps et de lieux · Présence d'une interprétation des paroles ou pensées des personnages Discours indirect libre : Lorsque les paroles ou les pensées d'un personnage sont rapportées sans verbe introducteur.

quelque peu frotté de droit ("clerc"), l'on voit dans le rythme ternaire qu'il utilise "ce maudit animal, ce pelé, ce galeux..." toute la morgue des grands à l'égard des plus faibles, et toute leur mauvaise foi. La Fontaine utilise ici un discours indirect libre pour traduire le discours ("la harangue") du loup. Il est de fait, d'ailleurs, qu'à l'époque, le vol, commis par un pauvre (paysan braconnier, miséreux de la ville, errant sans logis...) était plus lourdement puni qu'un crime de sang (un duel

« heureuse ». Elle est aussi le symbole de la vie « Une mère qui….continué et sauvé ? ». Elle permet par cette association une continuité de l’œuvre de Pascal. De plus, sorte d’osmose entre la mère et l’enfant, maternalisé par la présence du discours indirect libre permettant de connaitre les pensées de Clothilde marquée par l’espoir et le doute. Cette image est aussi liée à une vision religieuse de la vie car l’enfant est presque associé au messie. D’ailleurs, utilisation du vocabulaire religieux avec

humilier Amélie Nothomb. III). Une narratrice pleine d’humour et de ressources. A.J. est mystérieux, on sait seulement qu’il est joueur de golf. La lettre : « missives, ma production, mes gammes épistolaires ». Le discours indirect libre nous fait entrer dans ses pensées : - elle reste calme mais garde son esprit critique. - elle se réfugie dans l’humour : belle marquise. Elle montre également au lecteur qu’elle est cultivée en Japonais, en Anglais, en