Stendhal Racine Et Shakespeare

tragi-comique très en faveur. La Sophonisbe de Mairet, au XVIIe s., marque la victoire d'un genre tragique régulier qui connaîtra son avènement avec Corneille et Racine. Plus tardive en Allemagne, la tragédie passe, au XVIIe s., par des traductions de Sénèque et de Sophocle. En Angleterre et en Espagne, l'évolution de la tragédie est différente : Shakespeare, Calderón et Lope de Vega se démarquent des exemples antiques et deviennent les modèles de formes tragiques différentes, parfois plus proches du drame

Désormais le genre romantique possède son premier monument à l’ombre duquel se regroupent bientôt des disciples de Chateaubriand : Emile Deschamps, Hugo, Vigny… Stendhal mûrit les théories qu’il exposera dans son Racine et Shakespeare (1823-25) déclarant un « combat à mort (…) entre le système tragique de Racine et celui de Shakespeare ». Il réclame une abolition des règles qui briment la tragédie des conventions. Il définit le romantisme comme l’unique modernité « l’art de présenter aux peuples

apparus au XIXème siècle avec la recherche universitaire: ainsi on a baptisé le XVIème, courant humaniste, le XVIIème, courant baroque et classique, le XVIIIème, siècle des Lumières. Au XIXème siècle, les choses changent lorsque Stendhal publie un essai Racine et Shakespeare (1823) dans lequel il établit des liens de la production de son époque autour de thèmes, d'approches communes. Il est le premier à utiliser un mot venu d'Italie " le romanticisme", qui donne naissance au romantisme. Pour la première

peuple, le romantisme se fait moins rêveur. a) révolte individuelle, volonté de progresser socialement (ex. : Julien Sorel, dans le Rouge et le Noir de Stendhal). b) mais aussi, à partir de 1825-1830, engagement social, humanitaire et politique (sauf Musset, Gautier et les partisans de l'art pour l'art). Stendhal dans son Racine et Shakespeare glorifie une littérature de l'énergie, de l'engagement et non la littérature doloriste d'une droite sur la défensive. Vigny, Chateaubriand, Hugo font partie

abimes. Le Baroque aborde des motifs qui illustrent un monde en perpétuelle mutation, l’inconstance des sentiments, la métamorphose, la bulle, l’oiseau, le nuage, le masque, le déguisement… Pierre Corneille « L’Illusion comique », William Shakespeare “Hamlet”. La Préciosité (XVIIème s) La préciosité est un mouvement féminin qui se développe en réaction aux mœurs grossières de la cour d’Henri IV. Il se caractérise par des réunions mondaines ( la marquise de Rambouillet) on y cultive « le

disposition d’esprit, tendance à prendre les choses du mauvais côté, à estimer que tout va mal, que tout finira mal. * Prudhomme : (1839-1907), poète français rattaché à l’école parnassienne et premier lauréat du prix Nobel de littérature. * Shakespeare : (1564-1616), poète et dramaturge anglais, auteur d'une des plus grandes œuvres de la littérature universelle. * Stoïcisme : doctrine de Zénon affirmant que le bonheur réside dans la vertu et qu’on doit être indifférent à tout ce qui a une

romantisme s’appuiera sur des manifestes qui établissent sa doctrine et ses ambitions poétiques. Deux manifestes sont indissociables du romantisme : 1. Racine et Shakespeare de Stendhal: Stendhal préconise autant la liberté politique que littéraire. En 1824, dans le polémique Racine et Shakespeare, il défend le « romantique » Shakespeare contre le classique Racine. Il est contre la tragédie classique. Il propose une définition du romantisme qu'il appelle « Romanticisme ». Cette définition met l'accent sur

qu'elle est opposée à la grandeur de l'empereur Lorenzaccio: Les textes fondateurs L'une des caractéristiques du drame est que, globalement, les discours théoriques sur le genre précèdent la réalisation des œuvres elles mêmes, Stendhal, avec Racine et Shakespeare(1823), Victor Hugo avec La préface de Cromwell(1827) et enfin Vigny avec Lettre à Lord***sur la soirée du 24 octobre 1829 et sur un système romantique, énoncent les principes esthétiques du drame avant que les chefs-d’œuvre du genre

Lamartine- Lesage - Mallarm� - Malraux - Marivaux - Marot - Maupassant - Mauriac - Michaux - Moli�re - Montesquieu - Musset - Nerval - Pascal -Ponge - Pr�vert - Pr�vost - Proust - Rabelais - Racine - Rimbaud - Ronsard - Rousseau - Roy - Saint-Amant - Sand - Sarraute - Sartre - Senghor - Shakespeare - Stendhal - Supervielle -Vallès - Verlaine - Vigny - Voltaire - Zola ____________________________________________________________ ________________________________________ COMMENTAIRE COMPOSE

la liberté créatrice contre l’imitation des modèles de l’Antiquité, ne peut être dissocié des bouleversements socio-politiques de l’époque. On peut constater la faible longévité du théâtre romantique : le drame romantique apparaît avec Stendhal, Racine et Shakespeare et Hugo, Cromwell. La plupart des chefs-d’œuvre apparaissent durant la Monarchie de Juillet. Le genre disparaît en 1843, avec l’échec des Burgraves de Victor Hugo. Le drame romantique c’est un genre éphémère. Au cours du demi-siècle