Stendhal Racine Et Shakespeare

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fait de ne pas être maître de son destin. Le héros romantique est par exemple incarné par René et défini par Alfred de Musset dans les Confessions d’un enfant du siècle : « être né trop tard dans un monde trop vieux ». Dans le Rouge et le Noir de Stendhal Julien Sorel est un jeune homme qui n’arrive pas à trouver sa place dans la société. Ce lien avec la nature peut nous emmener à la deuxième caractéristique des romantiques c'est-à-dire la recherche de l’évasion de l’ailleurs qui est très lié à

tragédie, avec des personnages de toutes classes sociales qui illustrent la nature humaine dans sa grandeur et sa faiblesse, aussi sublime que grotesque. Les deux plus grands écrits théoriques du drame romantique sont sans aucun doute Racine et Shakespeare, écrit par Stendhal en 1823, et la préface de Cromwell, écrite en 1827 par Victor Hugo. L’action de Ruy Blas se situe à la fin du XVIIe siècle, à la cour d’Espagne. Don Salluste, noble par le titre mais qui est un personnage ignoble, est condamné par

Géricault : Le radeau de la Méduse 1820 : Lamartine : Méditations Poétiques; Walter Scott : Ivanhoé; naissance de Baudelaire 1821 : Carl Maria von Weber : Freischütz; Thomas de Quincey : les confessions d'un mangeur d'opium 1823 : Stendhal : Racine et Shakespeare ; Beethoven : la neuvième symphonie 1825 avènement de Charles X, monarchiste "ultra". Les exilés nobles reviennent et reçoivent réparation pour la confiscation ou la destruction de leurs biens (la loi dite «du milliard des émigrés.»)

Phèdre de Racine que Musset admirait)mais aussi de drame romantique ( Hernani de Victor Hugo). Le personnage éponyme oriente la réflexion du spectateur sur un être singulier par sa destinée, son caractère... L'intrigue tournera autour de lui. On voit la volonté de Musset de concilier la tradition et la modernité. Pourtant la pièce puisqu'elle est un drame romantique créer une rupture avec les codes théâtraux classiques. Musset respecte en effet la définition du drame romantique de Stendhal " c'est

Montaigne en 1580) Fin XVI début XVII – 1600 à 1650 : Le Baroque (sentiment d’instabilité ; Shakespeare, Corneille) 1650 à 1715 : Le Classicisme (La Fontaine, Molière, Racine, Perrault) 1715 à 1789 : Les Lumières (Lettres Persanes de Montesquieu 1721, Voltaire) Révolution : « Période Noire » ; ère de terreur Romantisme : 1802 / 1804 jusqu’en 1857 / 1860 avec Chateaubriand, René puis Hugo, Stendhal, les Fleurs du Mal de Baudelaire, Madame Bovary de Flaubert). Réalisme : 1830 à 1880 = Courant

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XIX°s : Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830): « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former ». Stendhal, La vie

« la tragédie essaie autant que possible de tenir dans une seule révolution du soleil ou de ne guère s'en écarter. » (Politique) - une stricte vraisemblance voudrait que la durée de l'action coïncide à celle de la représentation (voir Bérénice de Racine) - 1637, Querelle du Cid=> pour Scudéry, la condensation en 24h d'événements qui ont eu lieu en plusieurs années au rang la pièce de Corneille invraisemblable (Observation sur le Cid) - unités de temps et unité d'action sont liées - Corneille :

littéraire allemand de la deuxième moitié du 18ème siècle. Précurseur du romantisme, son nom vient d’une pièce de théâtre de Klinger et naît en réponse au rationalisme dominant. Le mouvement s’inspire beaucoup de Jean-Jacques Rousseau et de William Shakespeare. Ses thèmes sont souvent rattachés à la nature et il prône, en outre, la supériorité des sentiments, préférant la passion à la raison. De nombreux romans vont émerger de ce mouvement, mais c’est le roman de Goethe « Les souffrances du jeune Werther »